Le fléau

Titre Original
The stand
Genre
Pays
USA (1994)
Date de sortie
mercredi 15 septembre 2004
Durée
347 Min
Réalisateur
Producteurs
Mitchell Galin
Scénaristes
Stephen King
Compositeur
W.G. Snuffy Walden
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
347 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Un virus décime 99% de la population mondiale. Les survivants s'organisent en deux groupes, l'un guidé par une représentante de Dieu, l'autre par le diable. Les deux clans ne vont par tarder à se retrouver les uns en face des autres.

 

Critique subjective

Quelle histoire... L'armée, qui n'a rien de mieux à faire, a crée un virus ultra-dangereux dont la fonction première est l'anéantissement de l'humanité. Quand le virus s'échappe, par erreur, (peut-être en passant sous la porte, ou alors par le trou de la serrure) le vigile du complexe militaire le plus épuré du monde (trois maisons, un grillage, deux PC et des câbles) emporte femme et enfant direction : ailleurs. Le problème c'est que contaminé, ils le sont déjà. Il transporte donc le virus sur lui et le refile aux personnes qu'il va croiser, lesquelles feront de même, et ainsi de suite. Il finit ainsi sa course au fin fond du Texas, s'écrasant sur une station service où notre futur héros (Gary Sinise) l'acceuille en coupant les pompes d'essence. Stuart Redman (notre héros) à bien de la chance, il est immunisé contre cette super-grippe, ce qui est loin d'être le cas des habitants de son faubouurg. Résultat, au bout d'un laps de temps plutôt court 99% de la population mondiale disparaît. Comme de juste parmis le 1% restant, on ne verra que ceux qui sont américains.

Petite série télévisée réalisée sans grands moyens mais avec pas mal de prétentions, le fléau est pour le moins bancal. La première partie est assez réussie. La meilleure, assurément. Le virus se répand, comme une rumeur tout d'abord puis comme quelque chose de très concret ensuite. Les morts trainent bientôt partout, dans la rue, dans les maisons, dans les restos, dans les super-marchés... les pillages commencent... Puis, l'un des (nombreux) personnage du (télé)film s'endort, et rêve d'une vielle femme, connection directe avec Dieu et porte-parole de ce dernier face aux survivants. En face, Randall Flag, le demon qui transforme parfois sa tête de cow-boy en masque de latex de Halloween. En tout cas, tout est très clair, il y a les gentils, qui sont vraiment très mais alors très très gentils, et les méchants, qui sont soit très idiots, très méchants voir les deux à la fois. Peu d'ambiguité au rendez-vous.

On n'échappe pas à une foule de clichés, patriotisme exacerbé (la première chose faite après que les survivants se soient regroupés : chanter l'hymne américain), sentiments tout aussi exacerbés dans des scènes à la gimauve, dialogues ineptes, personnages à la psychologie mal définie, construction générale maladroite, acteurs plutôt mauvais (mis à part quelques exceptions). D'autre part, le manque de moyens saute aux yeux, difficile en effet d'être saisit par une ville dévastée qui se résume à trois batiments vides et à quatre voitures explosées.

Mais, derrière cette pauvreté (qui se remarque aussi grandement au niveau de la réalisation, vraiment peu enthousiasmante) on retrouve de l'intérêt. Suffisament en tout cas pour suivre le film sans efforts jusqu'au bout (il faut dire que sa durée est tout de même de près de 6 heures). Comment est-ce possible malgré la foule de défauts cités plus haut ? Tout d'abord une grande richesse. Les personnages sont légions, variés, souvent très différents. On passe d'une histoire à l'autre, un peu à la manière d'un soap. Et, mine de rien, on finit tout de même à s'intéresser à cette histoire, la durée aidant. L'autre point positif est l'aspect "fin du monde" du film. Même si elle est filmée avec peu de moyen, cette partie est assez réussie (principalement dans la première partie du film) et confère assez de crédibilité, de justesse, pour les parties suivantes.

 

En conclusion

Malgré nombre de défauts Le fléau s'en tire avec les honneurs au jeu de l'adaptation difficile d'un romanfoisonnant de lieux, d'évenements et de personnages. Autre petit jeu, saurez-vous retrouver tous les guests ? En cherchant bien, entre plusieurs célébrités qui tiennent de petits rôles on peu apercevoir Sam Raimi, John Landis, Stephen King et plusieurs autres.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Horrible ! Si au niveau des couleurs, le constat est correct (pour un téléfilm) la compression est tout simplement infecte. Que ce soit pour les scènes de nuit, de jour, remplie de détails ou épurée, à l'avant plans ou à l'arrière plans, les blocs de compression sautent aux yeux et se voient comme le nez au milieu de la figure. Comme si ce n'était pas suffisant, la netteté laisse vraiment à désirer.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
1.0
Anglais
2.0
Italien
2.0
Même victime d'un léger effet de souffle, le son s'en tire honorablement. Point de remixage ici, service minimum avec pistes stéréo en anglais, français et italien.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Il y a autant de bonus que de cheveux sur la tête d'Homer Simpson... ah non, un de moins même.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
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