Riding the Bullet

Titre Original
Riding the Bullet
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
mercredi 6 décembre 2006
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Mick Garris
Scénaristes
Mick Garris
Compositeur
Nocholas Pike
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

1969. Pour rendre visite à sa mère qui vient d’avoir une attaque, Alan Parker doit parcourir près de deux cent kilomètres en stop. Sur la route, il croisera le chemin d’un bien étrange individu.

Critique subjective :

1999, Stephen King se rétablit lentement d’un accident qui a bien failli lui coûter la vie. Pendant sa convalescence, il rédige Riding the Bullet (Un tour sur le Bolid’), une nouvelle qui ne sera disponible que sur Internet, par le biais du téléchargement payant (plus tard, elle sera intégrée au recueil Tout est fatal). Riding the Bullet remporte un franc succès, les téléchargements sont légion. King, lui, est à la fois ahuri et peiné par le fait qu’on lui parle du succès commercial de son entreprise mais jamais de son histoire. Sur le fond, justement, l’écrivain s’explique « L’histoire que je voulais raconter était la simplicité même et ne se voulait rien de plus, en vérité, qu’une histoire de fantômes pour feux de camp : l’Auto-Stoppeur Qui Se Fait Ramasser Par Un Mort ». Du résultat, il estime que « C’est une bonne histoire, si je peux me permettre de l’affirmer moi-même. Simple, mais sympa. De la belle ouvrage ». Précisons que le récit possède aussi un versant autobiographique puisque l’auteur du Maine évoque, entre les lignes, la disparition de sa mère.
C’est Mick Garris, l’initiateur de la série Masters of horror (on pose un genou à terre et on dit merci), qui se voit une nouvelle fois chargé de porter en images les mots de Stephen King, un exercice auquel il est rompu puisque le film sera sa sixième adaptation de l’écrivain.

En général, les écrits de Stephen King sont trop longs pour être adaptés à l’écran sans un dégraissage en règle (les histoires y perdent d’ailleurs souvent en densité et en intensité, les personnages en épaisseur). A l’inverse, Riding the Bullet étant une nouvelle assez courte, elle appelait nécessairement l’ajout de plus amples développements narratifs et / ou de péripéties secondaires. C’est ce que fera Garris (également scénariste du film) en créant notamment quelques flash-backs supplémentaires et des développements additionnels (voir le passage avec les deux péquenots en pick-up). Le caractère du personnage principal sera aussi quelque peu réajusté, heureusement avec goût. Quant à l’ambiance mélancolique et au message épicurien de l’histoire (la mort de ses proches pousse à profiter davantage de la vie), ils ne seront pas modifiés d’un iota. S’il y aura toujours une poignée de fans intégristes pour hurler au scandale et à la trahison, force est de constater que le métrage respecte pleinement l’esprit de la nouvelle, l’aspect fantastique fut-il un peu plus prononcé chez Garris. Visuellement, le réalisateur s’en tire aussi très bien (mention spéciale au générique de début fait de vieilles vidéos familiales), même dans ses choix les plus risqués (« dédoublement » du personnage principal plutôt qu’une traditionnelle voix-off ; ruptures de ton très acceptables avec l’histoire drôle en images et le film de George Staub).

Verdict :

Adaptation rondement menée, Riding the Bullet s’impose donc comme une bonne petite série B du samedi soir. Simple, mais sympa.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo tout bonnement exemplaire à tous les niveaux. Piqué faramineux, saturation remarquable, compression invisible ... un master précis et parfait. Détail qui ne trompe pas : les nocturnes sont à tomber par terre. Du tout bon.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes Dolby Digital 5.1 à la hauteur des visuels, autrement dit excellentes. En VO comme en VF (plus portée sur les dialogues), le son se montre riche et pointu. Des canaux surround parfaitement sollicités nous plongent sans mal au coeur de l’intrigue. Parfait.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


 

- Film annonce (1 minute).

- Filmographies.

- Biographie de Stephen King.

- Le tournage de Riding the bullet (16 minutes) : Un sympathique making of morcelé en six modules instructifs (lieux du tournage, dessins vus dans le film, maquillage, choix des véhicules, tournage de la cascade automobile, conception du décor du cimetière). Un supplément concis, éclairant et distrayant, que demander de plus ?

- Comparatif scène / story-board (3 minutes).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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