Tueur malgré lui

Genre
Pays
Etats-Unis (1971)
Date de sortie
mardi 7 décembre 2004
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Bill Finnegan
Scénaristes
James Edward Grant
Compositeur
Jack Elliott et Allyn Ferguson
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Anglais Hindi
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


L’histoire


A la fin du XIXème siècle, Latigo Smith (James Garner), un riche dandy, voyage, en train, avec sa nouvelle fiancée, la célèbre tenancière de cabaret Goldie (Marie Windsor), qu’il doit épouser dans la prochaine grande ville. Profitant du sommeil de sa futur épouse, Latigo quitte le train en pleine nuit, lors d’un arrêt dans la petite ville minière de Purgatory.


Dés son arrivé, Latigo est pris à partie par Patience (Suzanne Pleshette), la fille Taylor Barton (Harry Morgan), le propriétaire d’une des deux mines de la ville. Celle-ci pense que Latigo est le célèbre 'Swifty' Morgan, un tueur recruté par le Colonel Ames (John Dehner), l’autre propriétaire de mine, pour empêcher les mineurs de Barton de travailler.


Sans soupçonner qu’il vient de se placer en plein milieu des rivalités de mines qui coupent la ville en deux, Latigo entre discrètement en contact avec le docteur local (Dub Taylor) pour se faire enlever l’énorme tatouage « I love Goldie » qui orne sa poitrine…


Critique subjective


Le réalisateur, Burt Kennedy, a réalisé de nombreux Westerns, même si une grande partie de ses films était destinée à la télévision. Avec « Support Your Local Gunfighter » (Tueur malgré lui), il réalise un film léger et amusant. Le scénario écrit par James Edward Grant (également auteur de « The Alamo » (1960) réalisé par John Wayne) semble tout droit sorti d’un album de Lucky Luke. On y retrouve des personnages très caricaturaux avec des acteurs souvent choisis pour leur « gueule », comme Jack Elam qui joue à la perfection de son regard niais pour incarner le faux Tueur tant redouté par les habitants de « Purgatory ».


L’acteur principal, James Garner, que l’on a pu voir il y a quelques temps dans « Space Cowboys » joue parfaitement le rôle de ce dandy New-Yorkais, débarqué en plein Far West, qui profite de la crédulité des tenancières de Saloon pour mener une vie luxueuse. Suzanne Pleshette, que l’on a pu voir dans un autre Western « comique » : « The Adventures of Bullwhip Griffin » (« L’honorable Griffin », En test sur DVDCritiques.com : http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=1708), semble un peu moins à l’aise dans un rôle un peu brouillon qui ne la met pas vraiment en valeur.


« Tueur Malgré lui » est un film amusant pour toute la famille. Certaines situations sont assez savoureuses, mais la fin du film souffre d’une tournure grotesque qui gâche un peu l’ensemble. Il reste tout de même des personnages dont la caricature assez réussie et surtout un film qui ne se prend pas au sérieux. Un film à voir si vous aimez l’humour des bandes dessinées de Luky Luke.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Ce film de 1971 a subit une légère restauration et on le constate au niveau des couleurs qui sont assez vives et à la quasi absence de rayures et de taches. Malheureusement, le grain argentique est omniprésent et s’accompagne d’un manque de définition important dans certaines scènes. Les ciels et les arrière-plans unis fourmillent beaucoup, mais comme le film se passe essentiellement dans la nuit, cela ne se voit pas trop. Le manque de précision des couleurs est plus gênant, surtout que certaines scènes (dans le cabaret) regorgent de rouge vif qui semble déborder légèrement. Enfin, on notera quelques artefacts de compressions sous la forme de légers halos autour de certains textes (pancartes, affiches…)

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


L’ambiance sonore du DVD est très décevante. L’éditeur nous propose des pistes sonores en Dolby Digital 2.0, dont des pistes française et anglaise. Ces deux pistes se valent, avec un doublage français assez satisfaisant, même si le timbre des voix ne correspond pas à la version originale. Ce qui gène le plus, c’est l’absence de spatialisation, même pendant les nombreuses explosions de la mine on a à peine l’impression qu’il se passe quelques chose : heureusement que l’image bouge dans tous les sens à ce moment là. La dynamique est d’une platitude rare et il faut vraiment pousser fortement le volume sonore pour entendre (et comprendre) les dialogues et se rendre compte qu’il y a un fond sonore au film. L’éditeur aurait vraiment pu faire un effort, d’autant que l’enregistrement du film semble être assez correct… lorsque l’on pousse l’ampli à fond !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Rien à voir de ce côté, mis à part un chapitrage du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage