Allan Quatermain et la pierre des ancêtres (Les mines du roi Salomon)

Genre
Pays
Etats Unis (2003)
Date de sortie
mercredi 9 février 2005
Durée
165 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Halmi Jr. et Larry Levinson
Scénaristes
H. Rider Haggard, Steven H. Berman
Compositeur
Mark Kilian et Daniel Licht
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
165 min
Nb Dvd
1


L’histoire

A la fin du XIXème siècle, l’aventurier Allan Quatermain (Patrick Swayze) sert de guide à de riches clients pour des safaris. Au cours de l’une de ces expéditions, il est trahi par son associé Bruce McNabb (Gavin Hood) alors qu’il veut empêcher son client de tuer une femelle éléphant. L’expédition tourne au drame lorsque la bête blessée tue le client.

A cours d’argent et dégoûté par les massacres d’animaux, Allan Quatermain retourne en Angleterre pour retrouver son fils. Malheureusement, celui-ci est élevé par ses grands-parents qui refusent de le rendre à son père. A cours d’argent pour engager un procès, Quatermain est contraint d’accepter d’accompagner Elizabeth Maitland (Alison Doody) en Afrique où son père est retenu prisonnier par une tribu qui veut récupérer la carte des mines du roi Salomon…

Autour du film

Le personnage d’Allan Quatermain vient des romans de l’écrivain du XIXème siècle H.Rider Haggard. Ce romancier anglais fut envoyé en Afrique en 1875, pour servir de secrétaire au gouverneur de la colonie du Natal (région de la côte sud-est de la république d’Afrique du Sud). Sa carrière y progresse rapidement jusqu’au poste de responsable de la Haute cour de justice du Tranvaal. C’est à cette époque qu’il se lie d’amitié avec Rudyard Kipling et qu’il voyage beaucoup dans toute l’Afrique.

Il puisera dans ses voyages l’inspiration pour son célèbre roman « King Salomon’s Mines », publié en 1885. Le héros de ce roman, Allan Quatermain, connaîtra une grande popularité dans le cinéma anglo-saxon et de nombreux acteurs en seront l’incarnation : Cedric Hardwicke dans « King Solomon's mine »s (1937), Stewart Granger dans « Les Mines du roi Salomon » (1950), John Colicos dans « King Solomon's treasure » (1977), Richard Chamberlain dans « Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon » (1985) de Jack Lee Thompson (critique sur DVDcritiques.com : http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=1682) et Sean Connery dans « La Ligue des Gentlemen Extraordinaires » (2003).

La présente adaptation de ce roman est mise en images par le réalisateur Steve Boyum qui a commencé comme cascadeur à Hollywood (True Lies, L’arme fatale 2), avant de réaliser des films, essentiellement pour la télévision, à la fin des années 90. Le rôle d’Allan Quatermain est tenu par Patrick Swayze qui est ici bien loin de ses premiers rôles dans « Dirty Dancing » ou « Ghost ». Quand à sa partenaire féminine, Alison Doody, qui parvient à imposer une présence autrement plus forte que Sharon Stone dans la version de 1985, elle avait déjà été la partenaire d’un autre aventurier dans « Indiana Jones et la dernière croisade ».

Critique subjective

Cette mini-série en deux épisodes a été diffusée par M6 à la fin du mois de décembre 2004. Il s’agit d’une excellente surprise après l’adaptation assez grotesque du roman de H.Rider Haggard par Jack Lee Thompson en 1985. Avec un budget de seulement 20 millions de dollars pour prés de trois heures de films, le réalisateur Steve Boyum a eu l’intelligence de ne pas faire de surenchère au niveau des décors en carton pâte. Cela ne veut pas dire que les décors sont au rabais ! Au début nous avons droit à belles scènes de l’Angleterre victorienne et du Cap, mais une grande partie du film se déroule dans la savane et dans le désert et les mines du roi Salomon sont nettement moins impressionnantes que les tombeaux que l’on voit dans Indiana Jones.

Avec des moyens limités, Steve Boyum a davantage axé son film sur les relations entre ses personnages. C’est ce côté plus humain, plus complexe et moins manichéen qui donne une véritable dimension à l’histoire. Alison Doody n’est pas qu’une simple « faire valoir » d’un héros musclé, mais elle devient son inspiratrice, poussant Patrick Swayze, par sa volonté et son charme, vers cette aventure qu’il redoute. Le jeu de l’acteur principal est également plus subtil et on le voit parfois en proie aux doutes ou rongé par son passé.

Assez bien rythmé, ce film tiendra sans peine en haleine, avec des poursuites et des fusillades qui rappellent souvent un Western. Si le dénouement final manque un peu d’originalité, ce film a tout de même le mérite de mêler habilement amour et aventure dans une production qui plaira à toute la famille.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1


En casant prés de trois heures de films sur un seul DVD, l’éditeur pouvait difficilement parvenir à la perfection en terme de qualité d’image. La définition d’ensemble est bonne, avec parfois des arrières plans très détaillés (trop d’ailleurs si on se réfère au « bug » en haut à droite à 1h 07 minutes où l’on voit un pont moderne dans la « savane » du XIXème siècle). Les couleurs sont assez précises et on remarque un bel effort au niveau des éclairages qui mettent vraiment en valeur les acteurs. Malheureusement, l’image fourmille beaucoup trop, particulièrement lors des vues de ciels. On notera également quelques invraisemblances, comme l’expédition à travers le désert où le ciel est couvert, mais où les nuages ne projettent aucune ombre ! On notera tout de même que les artefacts de compressions, hormis le fourmillement, restent assez discrets.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Deux pistes sonores en Dolby Digital 5.1 sont proposées en anglais et en français. Les deux pistes sont pratiquement équivalentes, avec des basses très légèrement plus profondes et une spatialisation un petit peu plus poussée en anglais (mais c’est subtile). Les doublages sont très bien réalisés et les voix semblent d’ailleurs plus agréables en français. La musique est sympathique et donne une bonne ambiance, tandis que les enceintes surround sont surtout utilisées pour des bruits de la nature et la musique. Le caisson de basse est bien utilisé, en particulier lors des scènes dans le village africain : attention à vos voisins !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray


Pour cette édition, l’éditeur M6 vidéo ne nous propose qu’un chapitrage assez grossier (seulement 12 chapitres pour 3 h de film !) et quelques bandes annonces : « Arsène Lupin », « Dinotopia », « L’américain » et « Allan Quatermain et la Pierre des Ancètres ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage