Meurtres dans la 110ème rue

Genre
Pays
Etats-Unis (1972)
Date de sortie
mardi 1 février 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Anthony Quinn
Scénaristes
Wally Ferris
Compositeur
J.J. Johnson et Bobby Womack
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Dans les années 1970, à Harlem, deux hommes d’affaires blancs rencontrent une bande de truands noirs, dans un appartement anonyme, pour s’échanger des paquets de dollars. Soudain, des faux policiers noirs frappent à la porte et font irruption dans l’appartement pour voler l’argent. La situation dégénère et l’un des faux policiers massacre tous les occupants de l’appartement avant de prendre la fuite avec son complice, tuant deux vrais policiers au passage.

Aussitôt c’est l’effervescence chez la Mafia italienne qui craint de perdre son emprise sur Harlem, et chez les policiers qui veulent absolument retrouver les meurtriers. Le parrain de la Mafia italienne désigne son gendre, Nick D'Salvio (Anthony Franciosa) pour retrouver et châtier les coupables. Dans la police, le capitaine Mattelli (Anthony Quinn), normalement en charge de ce genre d’affaires, devra travailler sous les ordres d’un policier noir, le lieutenant Pope (Yaphet Kotto)…

Critique subjective

Le film a été réalisé en 1972 par Barry Shear, un réalisateur qui était surtout connu pour ses nombreuses séries télévisées, essentiellement sur le thème policier, dont la célèbre série « les rues de San Francisco ». Il s’inspire ici du roman de Wally Ferris qui mêle guerre des gangs à New York, lutte de succession à la police et l’intégration des noirs après la longue ségrégation qui prévalu aux Etats-Unis jusqu’en 1964, où elle a été officiellement abolie.

Pour renforcer cet aspect politique du film, Barry Shear fait appel à Anthony Quinn, qui joue le policier blanc d’origine italienne. Ce dernier s’était fait connaître par ses nombreux rôles de gangsters avant de crever l’écran dans « Zorba la grec » en 1964. Le policier noir est interprété par Yaphet Kotto, qui obtiendra l’un de ses plus grands rôles l’année suivante en jouant le méchant dans le James Bond « Vivre et laisser mourir » face à Roger Moore.

« Meurtres dans la 110ème rue » est un film noir et assez violent (même si le sang ressemble un peu trop à de la sauce tomate pour être crédible !). Pas une lueur d’espoir ne viendra illuminer le spectateur, entre les mafieux vicieux, les tueurs sans scrupules et les policiers ripoux. On retiendra aussi ce film comme l’un des tournants du cinéma américain, avec le début de la réhabilitation des afro-américains, même si tous ne sont pas montrés sous leur meilleur jour, et un changement certain dans les mentalités américaines.

Ce film est loin d’être un chef d’œuvre, mais on ne s’y ennuie pas trop et l’histoire tient la route. Un film a voir éventuellement mais à déconseiller aux âmes sensibles et aux enfants.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image d’ensemble est assez médiocre, avec un grain omniprésent et un certain manque de définition d’ensemble. Les couleurs sont ternes et semblent un peu délavées. Le plus gênant reste tout de même le manque de contrastes, particulièrement pénible lorsque les acteurs noirs jouent la nuit (ce qui arrive très souvent dans le film). En contrepartie, cela renforce l’atmosphère « sombre » du film !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Le DVD propose plusieurs pistes sonores, dont des pistes en Dolby Digital 2.0 anglaises originale et française. Si la dynamique de la musique est la même sur ces deux pistes, il en va autrement des voix. Les doublages français sont particulièrement ratés, avec des « acteurs » français qui ont une voix parfaitement monocorde et ne mettent aucune chaleur dans leur jeu. Associé au fait que les sons d’ambiances (bruits de foule..) restent en anglais et sont fortement assourdis, cette piste française devient rapidement insupportable.

On préférera donc la piste anglaise, qui ne brille pas d’une dynamique exemplaire, mais qui a au moins le mérite de retranscrire fidèlement le jeu des acteurs. L’équilibre sonore n’étant pas bien étudié, il sera souvent nécessaire de baisser le volume au cours des fusillades pour le remonter au cours des dialogues. Des sous-titres français faciliteront la compréhension pour ceux qui ne comprennent pas couramment l’argot de Harlem.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Pour ce DVD, l’éditeur MGM ne nous propose que le chapitrage détaillé du film et des menus simplifiés à l’extrême.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage