Le Film
    Critique de Jean-Luc  Richter
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                100 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	Recette de la daube au navet
 
Ingrédients :
- 
Un méchant très méchant (Richard Lynch)
- 
Un gentil très gentil… et très fort (Chuck Norris)
- 
Une femme journaliste pour ajouter un peu de saveur (Melissa Prophet) sinon le plat serait trop lourd
- 
Un policier idiot qui ne comprend rien à l’action (Bernie McInerney)
- 
Des armes, plein d’armes, de gros calibre si possible
- 
Des explosions
- 
Beaucoup de figurants à la mine patibulaire
- 
Beaucoup de grosses ficelles
Note : Pour ce genre de préparation, le scénario est superflu, ne vous fatiguez pas à en chercher un.
Préparation, avant la cuisson :
Commencez par un bateau de réfugiés cubains qui se font massacrer par des garde côtes américains (des faux). Le bateau des gardes côtes sera ensuite retrouvé au port avec tout son équipage mort. Cela n’a pas grand-chose à voir avec le reste du film, mais ça meuble et permet d’introduire le policier qui ne comprend rien et la gentille journaliste. Assaisonnez la préparation en mettant en scène le gentil héro très musclé qui chasse le crocodile dans les Everglades en Floride. Pour simplifier la compréhension du film par un public peu alerte, nommez-le « Hunter » (le chasseur – Chuck Norris)
Faites avertir celui-ci, par un membre des services secrets un peu ballot, que son pire ennemi, l’espion russe Rostov (Richard Lynch) est revenu aux Etats-Unis et trame un mauvais coup. Pour que la sauce prenne bien, et que le gentil soit obligé de s’impliquer dans l’histoire, faites attaquer Rostov qui va laisser Hunter pour mort….
Cuisson :
Enfournez dans un four chaud (une explosion toutes les cinq minutes) et laissez mijoter environ une heure trente. Pensez à ajouter de malheureuses victimes innocentes à intervalle régulier et à faire intervenir le héros avec sa grosse voiture noire et des armes de fort calibre pour sauver tout le monde. En fin de cuisson, rassemblez les figurants grâce aux grosses ficelles et organisez une grande bataille avec des  chars et beaucoup de véhicules qui explosent.
Soignez particulièrement la qualité des explosions et des fusillades car elles conditionneront entièrement la réussite du plat. 
Suggestion de présentation
Ce type de préparation, assez lourde et indigeste devra être réservée aux soirées entre amis. L’accompagnement se fera forcément à la bière et les spectateurs prendront soin d’apprécier le film au second degré, sous peine de souffrir d’une indigestion dés les cinq premières minutes du film. Les nombreuses maladresses de la mise en scène, les effets spéciaux bas de gamme et l’absence totale de jeu des acteurs pourront toutefois faire passer ce film en tant que « nanar ». Malheureusement, il aura même du mal à s’imposer dans cette catégorie car le réalisateur a vraiment pris son film au sérieux !
 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.78:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
L’image est de qualité très inégale tout au long du film. Les scènes de jour en extérieur souffrent d’un intense fourmillement et on remarque souvent des couleurs baveuses et peu précises. De nuit cela s’améliore un peu, mais la définition reste médiocre pour toutes les scènes extérieures. Les parties tournées en studio s’en sortent un peu mieux, avec un éclairage plus maîtrisé. Du coup la définition y est plus précise, les couleurs plus nettes, mais les arrières plans y sont toujours aussi peu détaillés. Le pire vient sans doute des effets spéciaux qui vont du ‘très passable’ au ‘carrément raté’, avec un mention spéciale pour la tête en latex qui vole au moment où le méchant se fait atomiser en fin de film.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Anglais                       
2.0
 
                            
	
Le DVD nous propose plusieurs pistes sonores, dont une piste originale en Dolby Surround anglaise et une piste française en Dolby stéréo. Le doublage très raté de la version française sera à réserver pour les soirées « nanar ». De toute façon, les dialogues ont une très faible importance dans le film et on peut très bien s’en passer. Alors autant utiliser la piste originale ! Si les effets surround de celle-ci sont assez corrects et arrivent même à nous surprendre une fois ou deux, la dynamique est exécrable. Les dialogues sont enregistrés à un niveau extrêmement bas par rapport aux bruits de fusillades. Si on veut saisir les répliques, ridicules, des acteurs, il faut donc sans cesse jouer avec la télécommande.
On ajoutera une mention spéciale à la qualité risible des bruitages des armes, pas du tout crédibles. Le pire étant le tir des bazookas qui font un bruit de sifflement de feu d’artifice au décollage ! Les bruitages des armes sont mêmes parfois en décalage par rapport aux images. Seules les explosions de véhicules sont généralement réussies. 
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
L’éditeur, MGM, se contente uniquement d’un chapitrage du film. Un tel plat se consomme de toute façon sans acompagnement superflu !
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
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