MASH SAISON 2

Genre
Pays
USA (1973)
Date de sortie
mercredi 10 novembre 2004
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Gene Reynolds et Larry Gelbart
Scénaristes
Larry Gelbart
Compositeur
Johnny Mandel
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
3


En 1970, Robert Altman, réalisa M.A.S.H. (Mobile Army Surgical Hospital), un film traitant de la guerre du Viet-nam, sur le ton de la comédie. Une œuvre parfaitement décalé, à l’humour débridé, et au message complètement anti-militariste et  pacifiste. Un tour de force que de présenter un film sur la guerre, sans aucun coup de feu, ni effusion de sang. Un intérêt renforcé par le manque total de morale des personnages, interprété magnifiquement par des comédiens, inconnus à l’époque, à savoir (Donald Sutherland et Elliott Gould).

Fort de ce succès, la télévision s’empara du concept et en fit une série en 1972. Celle-ci, élude souvent ce côté insouciant pour, au contraire, nous souffler une leçon à chaque fin d’épisode. Les premiers de la saison 2, mettent cette morale légèrement  de côté, mais les suivants comme « kim », par exemple, qui traite des orphelins de la guerre, semblent presque sombrer dans la propagande, tant les bons sentiments que nous offrent les personnages, sont à la faveur des Américains. Comparé au film de Robert Altman, les personnages perdent en profondeur et en intérêt. Celui-ci se trouvant d’ailleurs dans la joute verbale que les capitaines Pierce ( Alan Alda) et Mc Intyre (Wayne Rogers) se livrent avec le couple que forment le Major Margaret Houlihan dit « Lèvres de feu »(Loretta Swit) et le major Frank Burns ( Larry Linville). Les personnages étant directement importé du film, le manque de relief, est quelque peu décevant. Pourtant, on fini malgré tout par prendre du plaisir au fil des épisodes. Certains personnages finissent même, par se détacher du lot, et prennent un peu plus d’intérêt au fil des saisons. C’est la cas par exemple de Walter O’Reilly dit «  Radar » (Gary Burghoff), parfaitement décalé, complètement en dehors de l’univers dans lequel il évolue . C’est aussi le cas du Colonel Henry Blake (Mc Lean Stevenson),  chirurgien dans le civil, parachuté dans un conflit qui n’est pas le sien, et dont toutes les préoccupations principales semblent se résumer à l’avenir de ses patients et au choix des endroits les plus prometteurs pour une partie de pêche.

Une série de personnages pittoresques, déclinés en binômes, qui forment une alchimie distrayante et somme toute, plus ou moins éloigné de son modèle.

Malgré tout l’ensemble est agréable, et l’on rie aussi parfois beaucoup. Certains des personnages font même pensé à la série Papa Schulz (Stalag 13).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Il semble qu’une malédiction ait été infligée aux séries télé des années 70. L’image doit être impossible à nettoyer. Résultat des couleurs très fades, de grosses taches noires dès le générique. Alors là pour le coup ça gâche tout le plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Le son stéréo est assez désagréable, avec des chuintements constants. On espérait un peu plus de travail sur la bande sonore.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Pas de bonus dans ce coffret. C’est bien dommage, car il eut été intéressant, par exemple de savoir, comment les auteurs s’y sont pris pour créer cette série et lui donner une âme propre.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage