Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1
L'histoire :
Par le biais d’un documentaire, Al Pacino décide de « populariser » la pièce Richard III de William Shakespeare.
Critique subjective :
Si certains acteurs passés derrière la caméra s’accomplissent parfaitement en tant que metteurs en scènes à part entière (le grand Clint Eastwood en est l’illustration ultime), les mauvais exemples pullulent en la matière et, disons-le d’emblée, Looking for Richard en est un. C’est dans le but d’étudier la pièce Richard III (dont la célèbre citation « mon royaume pour un cheval » est connue de tous) et de faire partager sa passion pour son auteur (William Shakespeare) qu’Al Pacino réalise Looking for Richard en 1996. Si les intentions de Pacino sont tout à fait louables, force est de constater cependant que ses aspirations sont peut-être un peu trop ambitieuses et que, surtout, le comédien réalisateur s’y prend d’une bien mauvaise façon.
Se réfugiant littéralement dans le genre documentaire, c’est comme si Al Pacino n’osait pas faire le film dont on verra pourtant des extraits à plusieurs reprises. Indéniablement, la meilleure des choses à faire eut été de réaliser ou plutôt de finaliser ledit métrage plutôt que de rendre un objet pour le moins bâtard qui mêle interviews diverses (passants, acteurs, spécialistes de Shakespeare, ...), séances de travail, explications de texte désordonnées et éléments biographiques (jetés en vrac) sur Shakespeare. Si Looking for Richard est consacré au célèbre écrivain britannique, il en dit long sur l’homme Al Pacino et sur son narcissisme exacerbé comme l’atteste un casting monumental (Kevin Spacey, Alec Baldwin, Winona Ryder, Aidan Quinn, Kenneth Branagh, Kevin Kline, Vanessa Redgrave, ...) totalement inexploité.
Comme le dit à juste titre un comédien, quand, dans une pièce contemporaine, on écrirait « toi, là-bas, prends ce truc et rapporte-le-moi », Shakespeare, lui, aurait écrit « tel Mercure, mets des plumes à tes talons et reviens, rapide comme la pensée, en volant vers moi ». Indigeste comme du Shakespeare, le film de Pacino, informe, apparaît donc comme une séance de masturbation intellectuelle pour étudiants en lettres doublée d’un trip branché pour artistes intellos.
Verdict :
Pure boursouflure cinématographique pompeuse en diable, Looking for Richard va, par conséquent, totalement à l’encontre du but qu’il s’était fixé en ne faisant que conforter les clichés populaires sur le théâtre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Si l’alternance pellicule / vidéo ne rend pas forcément la critique aisée, on peut néanmoins affirmer que le rendu visuel se situe entre le bon et le moyen. Si les conditions de visionnage sont tout à fait acceptables, reste quand même que plusieurs défauts sont bel et bien présents à l’écran : compression perfectible, gestion des couleurs loin d’être optimale et définition parfois peu rigoureuse. Si les visuels manquent donc globalement de soin, l’ensemble ne s’avère pas scandaleux pour autant.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
5.1
Un son honorable avec une nette préférence pour la piste en dolby digital 5.1 qui, outre le fait qu’elle permet d’entendre les véritables voix des acteurs, offre une qualité d’écoute supérieure à la version française (en D.D. 2.0). Si Looking for Richard n’est pas dote d’une bande son renversante (la nature du film y est pour beaucoup), n’en demeure pas moins que les dialogues, les effets sonores et la musique (Howard Shore s’il vous plaît) sont gérés avec justesse.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Strictement aucun supplément.
Bonus

Livret

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