Une Femme qui s'affiche

Genre
Pays
Etats-Unis (1954)
Date de sortie
mercredi 9 mars 2005
Durée
83 Min
Réalisateur
Producteurs
Fred Kohlmar
Scénaristes
Garson Kanin
Compositeur
Frederick Hollander
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
83 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Alors qu’il se promène à Manhattan, Pete Sheppard (Jack Lemmon) un cinéaste qui réalise des documentaires, rencontre la belle Gladys Glover (Judy Holliday), une couturière qui vient de perdre son emploi. Fasciné par cette femme un peu excentrique, Pete l’encourage à reprendre du poil de la bête et à se donner à fond pour réaliser son rêve.
Revigorée par cette rencontre, Gladys est bien décidée à devenir célèbre. C’est alors qu’elle voit un immense panneau publicitaire à louer. Immédiatement, elle loue l’emplacement et y fait afficher son nom en lettres immenses. De retour chez elle, elle rencontre Pete qui vient d’emménager dans son immeuble. Alors qu’elle vient d’accepter de dîner avec lui, elle est contactée par l’afficheur : son affiche est convoitée par un industriel, Evan Adams III (Peter Lawford).
Ce dernier est prêt à tout pour récupérer son emplacement, mais il n’est pas non plus indifférent au charme candide de Gladys…

Critique subjective

« It Should Happen to You » (Une femme qui s’affiche) est une comédie loufoque réalisée en 1954 par George Cukor. Ce dernier est un habitué des comédies sentimentales et a même été réalisateur adjoint sur le tournage du film « Autant en emporte le vent », en 1939. Il réunit ici Judy Holliday (Comment l’esprit vient aux femmes) et un jeune acteur qui fait ses premiers pas au cinéma : Jack Lemmon. Celui-ci a déjà joué dans des téléfilms, mais il fait ici des premiers pas prometteurs dans le monde d’Hollywood. Dés ce premier film, on peut dire qu’il crève l’écran, avec ce mélange d’expressions comiques et sincères qui le propulseront rapidement en haut de l’affiche, avec en particulier le film « Certains l’aiment Chaud ». Jack Lemmon et Judy Holliday tourneront d’ailleurs ensemble un second film en 1954 : « Phffft ! », réalisé par Mark Robson, le futur réalisateur de « Earthquake » (1974) avec Charlton Heston et Ava Gardner.

« Une femme qui s’affiche » est un film assez curieux. On y trouve de la romance, de l’humour et même un certain ‘non sens’ assez britannique. George Cukor nous livre une réflexion intéressante sur la ‘célébrité’ qui n’a pas du tout vieilli dans notre époque de « Star Academy ». Pourtant, la façon de réaliser le film, pourtant non dénuée d’un charme désuet, agace parfois en voulant systématiquement tout expliquer et en prenant le spectateur comme un enfant incapable de réflexion. Ainsi, le réalisateur se sent-il obligé de nous expliquer plusieurs fois que la célébrité n’est pas un but dans la vie, et ça en devient un peu lourd.

On regardera donc plutôt ce film pour la prestation très prometteuse de Jack Lemmon et les apparitions d’un Peter Lawford (Le jour le plus long) qui est assez pathétique en millionnaire qui est prêt à toutes les flatteries pour mettre dans son lit une Judy Holliday qui est à mille lieues de ses préoccupations. Finalement, ce film est une distraction parfois amusante mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable au spectateur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image du film, présentée en 16/9ème, est globalement satisfaisante. On remarque bien, ici et là, quelques tâches, mais l’équilibre lumineux est bon et le contraste ressort bien.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
1.0
Français
1.0


Le DVD propose plusieurs pistes sonores, dont des pistes Dolby Digital 2.0 Mono en anglais et français. Si la version originale possède un équilibre satisfaisant, la dynamique n’est pas excellente et il faudra bien monter le son pour profiter des voix qui paraissent parfois un peu sourdes. La musique s’en sort heureusement assez bien, les sons d’ambiance sont bien présents et l’ensemble permet de bien s’immerger dans le film (pour un film de plus de cinquante ans !). La piste française est plus décevante. Si les voix y sont plus fortes et claires que dans la VO, cela se fait au détriment des sons d’ambiance qui paraissent lointains et irréels. Le gros défaut de cette piste est un fort glissement du spectre sonore vers les hautes fréquences qui donne une tonalité générale un peu trop nasillarde. Il vaut donc mieux regarder le film en VO, quitte à activer les sous-titres.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray


Pour cette édition, l’éditeur GCTHV nous propose des menus simples et muets, un chapitrage du film et quelques bandes annonces pour d’autres films de cette collection de ‘vieux’ films.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage