Astro Boy

Titre Original
Astro Boy
Pays
Japon (2003)
Date de sortie
mardi 22 mars 2005
Durée
480 Min
Réalisateur
Producteurs
Mie Kumagai, Yuji Naka, Hisao Oguchi, Mineko Okamura
Scénaristes
Nobuo Nakagawa, Atsushi Ota, Yosuke Yoshizawa
Compositeur
Takashi Endo
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
480 min
Nb Dvd
6


Avant-propos :

Avant toute chose, signalons que la série Astro Boy s’étale sur six DVD contenant chacun quatre épisodes de vingt minutes, au total Astro Boy comporte donc vingt quatre épisodes pour une durée globale atteignant les huit heures.

L'histoire :

Sous l’égide du docteur O’Shay, Astro, un enfant androïde avec une âme, intervient lorsque certains troubles impliquent des robots.

Critique subjective :

Reprenant le personnage créé par Osamu Tezuka (l’homme à qui l’animation japonaise doit presque tout), la série Astro Boy de Konaka Kazuya (2003), gérant adroitement ses contraintes de production (courte durée des épisodes et budget pas forcément mirobolant), se révèle très sympathique et particulièrement réussie, visuellement comme narrativement.


Si la brève durée des épisodes (vingt minutes chacun) implique quelques histoires « à suivre » (une minorité), elle oblige aussi l’intrigue à rentrer au plus vite dans le coeur du sujet avec des enjeux narratifs rapidement mais efficacement posés. Grâce à des scénarios de qualité mobilisant un solide background S.F., les épisodes parviennent à être assez variés en dépit du fait qu’ils procèdent sensiblement du même canevas : le règlement de problèmes impliquant des robots (qui sont, en réalité, toujours dus aux humains) qui peuvent contribuer à entretenir un certain climat de « robotphobie ». Sans aller jusqu’à s’aventurer dans les questionnements existentiels et autres errements métaphysiques d’un Ghost in the shell (la série vise avant tout le jeune public), les scripts, loin d’être niais, brassent des thématiques universelles très fortes (l’importance du choix, la finalité de la vie, ...) et distillent un message pacifiste teinté d’écologisme (ce qui correspond à merveille aux préoccupations de feu Tezuka).
Si tous les personnages (même ceux d’un seul épisode) sont attachants, le plus grand soin semble avoir été apporté aux stars de la série : des robots particulièrement expressifs malgré des designs variés. La palme revient bien sûr à Astro, enfant androïde auquel le docteur Tenma, ardent défenseur d’une totale autonomie des êtres de métal, a donné un coeur et une âme. Sous l’aile du docteur O’Shay, spécialiste des robots et successeur de Tenma, Astro apparaît comme le parangon de l’entente entre robots et humains mais aussi entre les robots entre eux. Intervenant pour régler les problèmes impliquant ses semblables, Astro essaie toujours de raisonner ses interlocuteurs avant d’employer la force (et, à ce niveau là, le petit androïde fait montre d’une puissance insoupçonnable).
Avec une animation fluide (intégrant assez bien quelques images de synthèse) et un character design travaillé, la série Astro Boy offre des visuels léchés, particulièrement réjouissants lors de la grosse séquence d’action que comporte chaque épisode.

Verdict :
On l’aura compris, penser qu’Astro Boy s’adresse exclusivement aux fans d’animation japonaise, à certains nostalgiques et aux plus jeunes serait faire une grave erreur d’appréciation puisque cette série, rondement menée à tous les niveaux, peut potentiellement séduire tous les publics.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo malheureusement moyenne. Si la définition est précise et les couleurs idéalement saturées, on déplore un grain prononcé et une compression souvent visible qui s’invitent à l’écran et viennent quelque peu gâcher la fête. Fort dommage, la série aurait amplement mérité un traitement visuel plus appliqué. Reste que l’ensemble n’est point scandaleux pour autant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Un son dolby digital 2.0 de bonne tenue qui vient un peu effacer la déception au niveau de l’image. Les pistes française et anglaise sont limpides et enlevées. Si les doublages sont très corrects dans la langue de Molière, on conseillera néanmoins d’opter pour une version originale plus ample et mieux mixée.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
8 min
Boitier
Coffret
Films annonces (8 minutes) : Cyborg 009, Kermit les années têtard, Les muppets dans l’espace, Les muppets à Manhattan, Labyrinthe, Soccer dog championnat d’Europe, Steamboy.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage