Je suis un assassin

Genre
Pays
France (2004)
Date de sortie
mercredi 23 février 2005
Durée
107 Min
Réalisateur
Producteurs
Olivier Delbosc et Marc Missonnier
Scénaristes
Maxime Sassier, Thomas Vincent et Donald E. Westlake
Compositeur
Krishna Levy
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Ben Castelano (François Cluzet), écrivain doué mais sans succès, vient de rater son train en gare de Lyon à Paris. Alors qu’il patiente en arpentant le kiosk à journaux, il croise une vieille connaissance, Brice Kantor (Bernard Giraudeau), auteur à succès qui a réussi à faire fortune avec ses livres. Allant dans le Sud comme Ben, Brice lui propose de voyager ensemble. Au cours du trajet, Brice raconte sa vie, son divorce d’avec sa femme, son manque d’inspiration qui le mènera rapidement à la ruine. Apprenant la situation de Ben, il lui propose de faire publier son prochain roman sous son nom et de partager les bénéfices.

Il reste toutefois le problème de sa femme, qui risque de rafler la moitié de la mise, le divorce n’étant pas encore prononcé. Grisé par cette rencontre entre auteurs de polars, Brice propose alors à Ben de tuer sa femme. Arrivé chez lui, Ben raconte sa rencontre à sa femme Suzy (Karin Viard). Sans se démonter, cette dernière le pousse à accepter de perpétrer ce crime afin de sortir de la ‘misère’. Armé d’un vieux pistolet, Ben se rend alors à Paris pour tuer Lucie Kantor (Anne Brochet)…

A propos du film

« Je suis un assassin » est le second long métrage de Thomas Vincent. L’histoire est tirée d’un roman de l’auteur de romans policiers américain Donald E. Westlake, dont les écrits ont été adaptés maintes fois au cinéma. En particulier par Yves Robert pour « Le Jumeau » (en critique sur DVDcritiques.com : http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=2281) ou Jean-Luc Godard pour « Made in USA ». De son film, le réalisateur dit : « J'aime bien explorer des genres différents, prendre des virages, me déséquilibrer en allant voir ailleurs si j'y suis ! Le roman noir a accompagné mon adolescence, j'avais envie d'aborder cet univers. J'aime beaucoup Westlake, j'avais lu plusieurs de ses romans avec l'idée d'une adaptation derrière la tête. Un producteur m'a alors proposé Le Contrat, dans lequel j'ai retrouvé ce qui m'avait séduit dans Le couperet, c'est-à-dire l'idée que des individus appliquent à leur existence concrète l'immoralité de la société ».

 

Critique subjective

D’abord assez surprenant, ce film devient vite prenant avec un suspens parfaitement mené dans la première partie du film. Le jeu des acteurs masculins, François Cluzet et Bernard Giraudeau est excellent et on se régale de voir progressivement leur destin s’inverser à mesure que s’affirme leur personnalité. La seconde partie du film apporte peu à peu une atmosphère malsaine dont le personnage de l’actrice Karin Viard est grandement responsable. L’effet est étouffant et parfois un peu lourd. On sent bien que le rôle de Suzy est trop forcé tout en apportant peu à l’avancée de l’histoire avant un final dantesque qui mène les personnages au bout de leur folie. Finalement, Thomas Vincent n’est pas Alfred Hitchcock, mais le début de son film montre qu’il possède quelque maîtrise qui ne demandera qu’à s’affirmer dans ses prochaines réalisations.

« Je suis un assassin » reste tout de même un film à voir, en sachant qu’il est loin d’être parfait, ne serait-ce que pour l’excellent jeu de ses deux acteurs principaux masculins. Il offre également une intéressante réflexion sur la haine qui peut s’immiscer dans le couple lors d’un divorce !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image présentée est de très bonne qualité. Les couleurs sont belles et précises. La définition est excellente et permet pleinement d’apprécier les expressions et les décors. On ne note par ailleurs aucun problème de compression ou de fourmillement, ce qui dénote une grande maîtrise de la lumière car de nombreuses scènes se déroulent sous un soleil provençal éclatant qui ne vient pourtant jamais surexposer la pellicule.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1


Sur ce DVD nous avons droit à deux pistes sonores : Dolby Digital 2.0 ou 5.1 français. La principale différence entre ces deux pistes se situe au niveau de la musique qui bénéficie de l’essentiel de la spatialisation sur les enceintes surround. Si la spatialisation frontale est assez bien rendue sur les deux pistes, on regrette tout de même que certains dialogues soient à la limite du compréhensible. Cela nous amène à regretter l’excellente diction des acteurs des années 50/60 alors que le souci de toujours être compréhensible ne semble plus affecter certains acteurs d’aujourd’hui. Dans ce film, le problème se pose surtout pour les actrices et devient parfois pénible, même si cela ne se produit pas trop souvent.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


L’éditeur France Télévision nous propose des menus animés avec des scènes du film. L’ensemble est assez sobre mais élégant. En dehors du chapitrage, la section des suppléments présente plusieurs éléments :

Making Of : Ce court documentaire (moins de 10 minutes) est surtout centré autour de l’interview du réalisateur, entrecoupé de scènes de tournage. Thomas Vincent présente le roman, la psychologie des personnages et la façon dont il voulait faire évoluer le sujet. L’ensemble est surtout intéressant pour les informations qu’apporte le réalisateur sur sa vision.

Scènes coupées : Cette section présente quatre scènes qui ne sont pas présentes dans le film : « Ben hésite », « L’écho du meurtre », « L’interrogatoire du portier » et « La folie de Kantor ». Chaque scène est disponible avec ou sans commentaire du réalisateur. Ces scènes sont assez longues et sont en fait de gros morceaux du film qui ont été enlevés. « L’interrogatoire du portier » est particulièrement intéressant et apporte des éléments importants pour la compréhension d’une partie du film.

Film commenté : il s’agit du commentaire du réalisateur sur le film. Le commentaire est très bavard, surtout en début de film, et masque grandement les dialogues. Thomas Vincent explique de nombreuses choses sur les petits détails du film, la mise en place de la psychologie des personnages, les raisons du découpage de certaines scènes… Un commentaire dynamique et assez intéressant dans l’ensemble.

Projet d’affiches : une séquence animée montre quelques projets d’affiche pour le film.

Bande annonce

Crédits : ce sont les crédits du DVD et des séquences supplémentaires
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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Court Metrage