Cabin fever- Fièvre Noire

Titre Original
Cabin fever
Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
lundi 2 mai 2005
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Lauren Moews, Sam Froelich, Evan Astrowsky
Scénaristes
Eli Roth, Randy Pearlstein
Compositeur
Nathan Barr, Angelo Badalamenti
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Prestige
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Bien décidés à faire la fête dans le chalet qu’ils ont loué, des jeunes gens vont devoir revoir leurs plans en raison d’une maladie particulièrement atroce qu’ils peuvent être amenés à contracter à tout moment.

Critique subjective :

Série B horrifique au sujet de laquelle on a pu entendre à peu près tout et n’importe quoi, Cabin fever fut pendant longtemps une bête de festival (le métrage a été diversement accueilli selon les manifestations), ceci avant de bénéficier d’une sortie cinéma française en 2004 et, aujourd’hui, d’une édition DVD bardée de bonus. A n’en point douter, la situation aurait été toute autre si Eli Roth, metteur en scène du film, n’avait pas réalisé des courts-métrages pour le site officiel de David Lynch (une adresse qui mérite le détour) et n’avait, par ce biais, obtenu une certaine caution morale du cinéaste ayant signé Lost highway et Mulholland drive.
Ayant du genre horrifique une connaissance pointue et lui vouant un profond respect depuis son enfance, Eli Roth affiche clairement sa volonté de renouer avec les années soixante dix (Délivrance, Massacre à la tronçonneuse) et quatre vingt (Sam Raimi et Peter Jackson ;  à noter que le second, en bon « goreux », adore le film) autrement dit la période la plus faste qu’ait connu le genre de prédilection de votre serviteur. Chez Roth, point de second degré référentiel qui fit beaucoup de mal au genre pendant l’après-Scream mais un jeu assez espiègle avec les codes et les clichés (voir la « révélation finale » concernant le vieux commerçant raciste vu au début du film).
A la fois basique et originale, la trame narrative de Cabin fever se révèle assez représentative de l’ensemble du métrage : riche en surprises. Si certains poncifs sont bien là, ils le sont de façon totalement assumée par le réalisateur. Ainsi aura-t-on droit à un groupe de jeunes gens partis faire la fête dans un chalet perdu au fond des bois, à l’implication du groupe dans un homicide plus ou moins volontaire, à une voiture en panne et à des téléphones portables rendus inutiles en raison de l’absence de réseau. Mais ici, il n’est point question de monstre ou de spectres démoniaques surgissant de la forêt mais d’une maladie, une sorte de gangrène épidermique particulièrement contagieuse. Les premiers symptômes apparaissant chez certains, la suspicion viendra s’immiscer au sein du groupe, cédant rapidement sa place à une paranoïa aiguë puisque chacun à eu l’occasion d’être infecté à un moment ou à un autre. C’est alors que se révèleront progressivement les personnalités profondes, particulièrement lorsqu’il s’agira de prendre certaines mesures draconiennes pour limiter le risque de contagion.
Niveau personnages, même combat dans la mesure où les caractères des jeunes gens sont beaucoup moins archétypaux que l’on pourrait être amené à le penser au premier abord. Il suffit d’observer l’évolution du personnage de Bert (James DeBello, un jeune comédien à fort potentiel) pour s’en convaincre. Il serait aussi peu dire que les habitants du coin, hauts en couleurs, valent le détour dans la catégorie autochtones déjantés / péquenots un peu arriérés sur les bords.
Alliant réalisation efficace et rythme soutenu, Eli Roth parvient à un subtil dosage entre horreur pure et humour très noir. Le film balance ainsi entre le gore bien poisseux et les séquences aux accents grotesques, sans jamais se départir pour autant d’une ambiance pesante et crasse (parfois assez malsaine) jusqu’à une conclusion redoutablement grinçante.

Verdict :
Véritable cauchemar pour les dermatologues, Cabin fever s’impose donc avec brio comme une série B (aux accents Z) qui ravira les amateurs d’horreur qui tâche, cinéphiles hautement fréquentables s’il en est.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une image qui frise la perfection mais ne l’atteint pas en raison de la présence  de quelques défauts de pellicule (particulièrement des points blancs), des imperfections qui doivent être signalées même si elles sont à des lieux de gâcher la projection. La définition est très précise et les couleurs du métrage idéalement saturées, autant dire que l’on est aussitôt plongé dans l’univers visuel très réussi de Cabin fever.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Au niveau sonore, la qualité est également au rendez-vous puisque c’est la franche réussite à tous les niveaux. L’ensemble (en 5.1) est ample, très énergique, clair et bien spatialisé. Dès le générique de début, le spectateur peut juger de la bonne facture sonore avec des bourdonnements de mouche sur fond de musique sombre. Plus ample et affichant une meilleure dynamique, la version originale est à conseiller. Toutefois, les réfractaires à la lecture de sous-titres pourront se rabattre sur une V.F. très honnête dotée de doublages plutôt corrects.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
67 min
Boitier
Amaray
  • Présentation d’Eli Roth (3 minutes) : s’exprimant en français, Eli Roth évoque le budget du film, ses influences (Carpenter, Craven, Hooper, Raimi, Lynch, Gilliam) et sa volonté de faire de Cabin fever un film écoeurant, violent et drôle.


 
  • Bain de bouche : commentaire audio du film par un Eli Roth loquace et enjoué qui remontera aux origines de sa passion pour le cinéma d’horreur (avec anecdotes personnelles à foison) avant de nous apprendre absolument tout sur son film. Une véritable petite leçon de cinéma très ludique dispensée par un intarissable passionné dont les réflexions sont captivantes. Un excellent supplément.


 
  • Solution cutanée (29 minutes) : un documentaire sur le tournage du film qui, s’il démontre qu’il régnait une ambiance joyeuse et familiale sur le plateau, nous renseigne surtout sur le choix des acteurs, les choix visuels, les décors, la musique, les effets spéciaux et les difficultés pour tourner avec des chiens loin d’être conciliants.


 
  • Désinfectant :


        -La version familiale (1 minute) : une version de Cabin Fever destinée à toute la famille et, par conséquent, extrêmement brève.

        -Les scènes coupées (4 minutes) : des scènes d’un intérêt très relatif.
  • Pommade (7 minutes) :


        -Naked news : une mini émission T.V. consacré au film et présentée par une animatrice et un animateur totalement nus (!).

        -Galerie de photos.

        -Bande-annonce V.O. et V.O.S.T.F.

        -Spot T.V.

        -Lien Internet.
  • Ne pas avaler :


        -La saga des fruits crados (12 minutes) : une mini série trash en animation image par image avec des fruits comme personnages principaux.

       -Mad dog (4 minutes) : Eli Roth évoque les difficultés pour gérer le chien sur le plateau (un chien de la police dressé pour une seule chose : l’attaque).

       -Naked news (5 minutes) : même supplément que dans la rubrique “Pommade” sauf que les sexes des animateurs ne sont pas floutés.
  • Pancakes (2 minutes) : un bonus consacré au jeune acteur campant l’enfant karatéka dans le film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage