Predator 2

Titre Original
Predator 2
Pays
Etats-Unis (1990)
Date de sortie
mercredi 27 avril 2005
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Joel Silver, Michael Levy
Scénaristes
Jim Thomas, John Thomas
Compositeur
Alan Silvestri
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
2


L'histoire :

Sillonnant les rues de Los Angeles à la recherche de trophées humains, un predator va semer encore un peu plus de trouble dans une cité déjà agitée par des conflits entre les gangs et frappée par une importante vague de chaleur.

Critique subjective :

Sorti trois années après un premier opus d’excellente mémoire, Predator 2, réalisé par Stephen Hopkins (Blown away, L’ombre et la proie et de nombreux épisodes pour la série 24 heures chrono), connut un accueil plutôt mitigé.
On comprend aisément la situation tant il a du être inconfortable de succéder au chef-d’oeuvre de John MacTiernan, un film barbare à la fulgurance visuelle étourdissante, une oeuvre qui montrait, comme jamais au cinéma, le retour d’un homme (le major Dutch Schaeffer, campé par un Arnold Schwarzenegger concerné) à l’état de bête sauvage ou quand le cerveau reptilien reprenait tout contrôle pour assurer la survie de l’individu.
Cependant, le fait que les scripts des deux films aient été rédigés à quatre mains par les mêmes scénaristes (Jim et John Thomas) constituera un atout majeur, permettant d’assurer une certaine continuité avec un concept renouvelé mais respecté. Dans Predator 2, les forêts moites d’Amérique centrale cèdent la place à un background urbain : un Los Angeles agité par des guerres entre les gangs et frappé par des températures caniculaires. C’est un Danny Glover (L’arme fatale, Saw) entouré par un casting réjouissant (Gary Busey, Robert Davi, Bill Paxton) qui interprète le personnage principal du film : Mike Harrigan, un policier casse-cou qui devra affronter le predator. A noter que le look du chasseur d’outre espace (créé par Stan Winston) est, fort heureusement, conservé. Au niveau thématique, on pourra relever un changement assez radical mais très intéressant. Si, dans Predator 1,  la créature était terrassée par les outils rudimentaires quasi-préhistoriques, c’est, dans ce second volet, la haute technologie qui est employée à cet effet mais les propres armes de l’extraterrestre apparaîtront comme le plus sûr moyen de l’occire.
Sur le plan purement visuel, Stephen Hopkins signe une mise en scène enlevée et multiplie les plans chargés d’un symbolisme fort : le passage de la forêt à la ville au début du métrage (une transition parfaite avec le premier film), un Danny Glover s’attardant devant une vitrine contenant des animaux empaillés (en référence aux trophées humains prisés par le predator) et l’indispensable vue subjective (vision thermique) de la créature. De plus, Hopkins exploite à merveille les possibilités de son environnement urbain (cf. la séquence vertigineuse sur la corniche), soutenu par une excellente bande originale (Alan Silvestri rempile pour le plus grand bonheur de nos oreilles) et des effets spéciaux qui ont bien vieilli (le film à tout de même une quinzaine d’années). Les seuls véritables reproches que l’on pourrait être amené à faire sont que le mélange des genres (polar, S.F., action, gore, vaudou, ...) est parfois assez peu digeste et que les quelques touches d’humour présentes dans le métrage ne font que le desservir.

Verdict :
Série B relativement fortunée, film bien troussé et très divertissant, Predator 2 est certes loin d’égaler la flamboyance du monument  de John MacTiernan mais ne jette pas l’opprobre sur la saga, ce que fera malheureusement un Paul Anderson avec un Alien versus Predator qui réussira le triste exploit de saborder deux franchises d’un seul coup.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image d’assez haute volée. La définition est fine, la compression idéale (autrement dit strictement indécelable à l’écran) et, surtout, les couleurs sont à l’honneur, admirablement gérées et d’une grande fidélité aux ambitions visuelles du métrage. Côté défauts, rien d’alarmant puisque l’on ne relève que quelques imperfections sur le master d’origine et parfois un léger fourmillement, deux points d’achoppement qui savent rester relativement discrets.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1
Un rendu sonore globalement de bonne facture sur toutes les pistes proposées mais avec des différences qu’il convient de préciser. En version française, on préfèrera un Dolby digital 5.1 correct dans l’ensemble à un DTS plus pointu et plus énergique mais assez artificiel (en 1990, le film fut mixé en Dolby surround). A noter que les doublages s’avèrent plutôt approximatifs (voix inappropriées). De toutes les pistes présentées, la V.O. en 5.1 l’emporte haut la main avec des surrounds qui vous plongent au coeur du métrage et une spatialisation absolument parfaite.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
68 min
Boitier
Amaray
  • Commentaire audio du réalisateur Stephen Hopkins : un commentaire d’intérêt même s’il s’avère peu consacré aux aspects purement formels. Si Hopkins évite la pure description (du moins la plupart du temps) et se remémore beaucoup d’anecdotes malgré les quinze années écoulées, il est en revanche peu énergique et a tendance à multiplier les « blancs ».


 
  • Commentaire audio des scénaristes Jim Thomas et John Thomas : un commentaire très instructif car regorgeant d’informations. Entre autres, on apprendra que le script fut rédigé en seulement trois semaines et qu’il aurait été radicalement différent si Arnold Schwarzenegger avait signé pour ce second volet (l’acteur lui préféra Terminator 2).


 
  • Les chasseurs sont chassés (36 minutes) : un making of qui aurait pu être intéressant si les informations dispensées (sur les origines du scénario, le casting, le design de la créature, les conditions de tournage, les cascades et la conclusion du métrage) ne surnageaient pas dans une infâme bouillie de congratulations réciproques.


 
  • Evolutions (6 minutes) : un supplément passionnant au travers duquel sont disséqués les effets spéciaux de trois séquences du film.


 
  • Des armes de choix (7 minutes) : un bonus consacré aux armes du predator.


 
  • Galerie promo (12 minutes) : trois petits modules promotionnels sans grand intérêt.


 
  • Extraits de « Hard core » (7 minutes) : deux reportages émanant de la fausse émission TV vue dans le film ; un supplément largement dispensable.


 
  • Galerie d’images.


 
  • Lien Internet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage