Killer Tattoo

Genre
Pays
Thaïlande (2001)
Date de sortie
mercredi 22 juin 2005
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Rashane Limtrakul et Thammaporn Dharamathat
Scénaristes
Yuthlert Sippapak
Compositeur
Orange Music Co
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

La collection Asian Star présente sa deuxième vague de film dont la sélection est de meilleure qualité que la première vague. Cette fois, Jean-Pierre Dionnet met la Corée du Sud à l’honneur puisqu’il nous propose de découvrir les cinq films coréen, My Sassy Girl (2001), Sword in the moon (2004), Bad Guy (2002), Tube(2003) et Phantom the Submarine (1999).
My Sassy Girl (2001) et Bad Guy (2002), se distingue particulièrement du lot qui est complété par trois excellents films Hongkongais Running on karma (2003), La Légende de Zu (2001) et Killer (2000).
On compte également le joyeux fourre-tout Thaïlandais, Killer Tattoo (2001) que Jean-Pierre Dionnet présente comme une Tarantinade.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Thailandais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Bangkok 2009, Kid Silencer, un tueur à gages expérimenté et toujours armé de deux revolvers à silencieux, est contacté pour assassiner Iron Cop, le chef de la police de Bangkok. De son côté, Buffalo Gun, autre tueur professionnel récemment sorti de prison, est lui aussi chargé d’éliminer Iron Cop. Manque de chance ou hasard cruel, les deux hommes choisissent le même jour et le même lieu pour exécuter leur mission. Seul hic : Kid Silencer reconnaît en Buffalo Gun l’assassin de ses parents !

Critique subjective :

Killer Tattoo de Yuthlert Sippapak est un polar qui relève autant des polars hongkongais de John Woo ( Une balle dans la tête, 1990) que de ces fameuses situations burlesques qu’affectionne Quentin Tarantino dans des films comme Pulp Fiction par exemple. Pour son premier film, le réalisateur Thaïlandais met en scène la plus improbable équipe de tueurs à gage qu’ait connu la Thaïlande et peut-être la sphère cinématographique de ces dernières années. Yuthlert Sippapak a eu le temps de subir de multiples influences pendant les deux années qu’il a passé à étudier à la Fine Art Student’s League de New York. Après trois années de préparation du film, ce nouveau réalisateur qui a réalisé depuis February (2003), Buppah Rahtree (2003) et Buppah Rahtree Phase 2 : Rahtree Returns (2005) est comparé au prolifique et diversifié Takashi Miike.

La plupart des acteurs sont peu connus hormis Petchtai Wongkamlao qui incarnait le cousin de Tony Jaa dans Ong-bak (2003) où l’on assiste aux scènes de combats les plus hallucinantes depuis Bruce Lee. A l’image du personnage Elvis M 16 incarné par Pongsak Pongsuwan, Killer Tattoo a de quoi surprendre. Si la bande de tueurs de Reservoir Dog de Tarantino était peu recommandable, le gang de looser de Killer Tattoo a quelque chose de pathétique et de très comique. Il faut dire qu’avec une équipe composée d’Elvis M 16, un tueur sosie convaincu d’Elvis Presley, un sniper shooté et un artificier peu fiable, la fine équipe qui est embauchée parce qu’il n’y a pas eu de tueurs dignes de ce nom en Thaïlande depuis l’arrivé de la main-d’œuvre américaine conduit immanquablement à de grande moments d’humours. On retrouve d'ailleurs cet esprit dans d'autres productions thaïlandaises comme Siamese Outlaws (2004) ou Goodman Town (2002).

Le point fort de Killer Tattoo c’est sa galerie de personnages nommés Kit Silencer, Buffalo Gun, Ghost Rifle, Dog Badbomb  ou Elvis M 16 et les situations burlesques qui en découlent. Cependant, l’action reste toujours présente bien que l’on puisse finir par se lasser du joyeux fourre-tout que Jean-Pierre Dionnet n’hésite pas à qualifier de Tarantinerie. En dépit de la dimension comique du film, les personnages aux noms évocateurs trimballent des blessures profondes comme Pae Buffgun (Suthep Pongam) qui veut retrouver sa fille alors qu’il sort de prison ou Kit Silencer (Somchai Kemglad) dont l’activité de tueur ne semble finalement motiver que par un sentiment de vengeance contre le tueur tatoué de ses parents qu’il recherche obsessionnellement (ceci explique le titre qui fait bien entendu allusion au tatouage porté par le tueur des parents de Kid Silencer). Nous sommes en face d’une des plus belles collections de loosers qui vaut tout de même un petit coup d’œil d'autant que la bande originale est assez pêchue.

Verdict :

Killer Tattoo est un polar déjanté qui semble issu d’une greffe entre une souche cinématographique Tarantinienne et le goût pour les scènes d’actions du cinéma hongkongais à la John Woo. On rigole autant que l’on apprécie les scènes d’actions nombreuses et plutôt bien rythmées. Cependant, si les amateurs du genre et du cinéma thaïlandais s’y retrouveront sûrement, les autres risquent de trouver Killer Tattoo un peu trop exotique et déjanté.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Le master est propre et l’image profite d’un bon contraste mais la définition semble trouver ses limites sur les contours de certaines formes. On trouve quelques striures qui ne sont pas gênantes. La colorimétrie oscille entre des ambiances ternes et des moments plus lumineux mais globalement on reste sur une photo sombre et terne. La compression est correcte.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Thailandais
5.1
Thailandais
2.0

Cette édition est proposée avec une piste audio Dolby Digital 5.1 (384 Kbps) et une piste audio Dolby Digital 2.0 (192 Kbps) en version originale Thaïlandais.
Voila une piste qui peut réveiller un peu votre ampli. Les basses sont assez sollicitées et la musique tonitruante qui habille l’image procure de bons moments. Les coups de feu sont très bien rendus ce qui fait merveille lors des nombreuses scènes de gunfight. Les surround sont également très sollicités et de manière assez efficaces ce qui donne droit à quelques effets de latéralisation sonores. Une bonne petite piste 5.1 pour une expérience auditive dynamique où la voix de Elvis (le vrai) résonne de temps à autre. La piste audio Dolby Digital 2.0 est un peu moins puissante que la piste audio 5.1. Son niveau d’enregistrement semble plus faible, les surround moins étoffés et les basses moins fortes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
69 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Toute la collection Asian Star propose une présentation des films faite Jean-Pierre Dionnet, le directeur de la collection. On peut choisir de voir le film avec ou sans présentation.

Bonus :

- La présentation du film par Jean-Pierre Dionnet (2 mn 56)
- Le making-of (7 mn 15)
- Bétisier (41 sec)
- L’interview du réalisateur Yuthlert Sippapak (19 mn 59)
- Interview de Suthep Pongam (10 mn 44)
- Les interviews des producteurs, Rashane Limtrakul et Thammaporn Dharamathat (23 mn 13)
- La filmographie de Yuthlert Sippapak
- Le film-annonce (4 mn 19)

Menus
L'interface est dans l'esprit du film : très dynamique avec un fond musical pêchu et un graphisme débridé.

Packaging
Le packaging de la collection adapté aux couleurs du film avec une jaquette imprimée recto verso. La fiche technique accompagne le boîtier et le tout est disposé dans un étui en carton.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La présentation du film par Jean-Pierre Dionnet