The Police : Synchronicity concert

Genre
Pays
Grande Bretagne (1983)
Date de sortie
mercredi 21 septembre 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Max Hole et Olivier Robert-Murphy
Compositeur
The Police
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


The Police

Groupe emblématique de la pop anglaise des années 80, The Police est né de la réunion de trois artistes d’exception : Andy Summers, Stewart Copeland et surtout Gordon Matthew Sumner, alias Sting. Ce dernier prendra rapidement la ‘tête’ du groupe et il est le principal compositeur des chansons à succès de la formation.
Gordon Matthew Sumner est né à Wallsend (Nord de l’Angleterre) en octobre 1951 dans une famille modeste. Son père est laitier. Il effectue ses études dans une école secondaire catholique. A ses heures perdues, il joue avec la guitare de son oncle et s’essai aux aires des Beatles et des Rolling Stones. Lorsque l’un de ses camarades d’école lui prête des albums de jazz, c’est le coup de foudre.
Après le lycée, il entre à l’université de Warwich pour étudier l’anglais. Dés la fin de ses études, il s’installe à Newcastle et fait plusieurs petits boulots tout en terminant ses études par des cours du soir. Il obtient ainsi un diplôme d’enseignant du secondaire. Dans le même temps, il commence à jouer de la basse dans le groupe de jazz « The Phoenix Jazzmen » où les autres musiciens lui donnent le surnom de ‘Sting’ (le dard), à cause d’un pull jaune qu’il affectionnait et qui lui donnait l’aspect d’une grosse abeille.
Tout en ayant commencé à enseigner l’anglais dans une école privée pour filles, il entre dans le groupe de jazz traditionnel « The Riverside Men » et commence à devenir assez populaire dans la ville de Newcastle. En 1970 il rejoint « The Newcastle Big Band » et effectue une tournée en Europe. En 1972 il fonde son propre groupe de jazz : « The Last Exit » et il enregistre son premier single. Durant quatre ans, il écrira paroles et musiques pour les chansons du groupe.
1976 sera un tournant important de sa vie. Il rencontre sa femme, Frances Tomelty, a son premier fils et quitte l’enseignement pour se lancer à plein temps dans la musique. La même année, il fait la connaissance de Stewart Copeland qu’il rejoint dans une nouvelle formation, abandonnant « The Last Exit ».

D’abord appelé ‘Strontium 90’, le nouveau groupe, initié par le musicien australien Mike Howlett et qui comprend déjà le guitariste Andy Summers, enregistre le morceau de Sting : « Every Little Thing She Does Is Magic », mais ne parvient pas à percer. Copland décide donc de monter son propre groupe avec Sting comme chanteur et bassiste, et le guitariste Henry Padovani. « The Police » enregistre un premier single, « Fallout », en mai 1977. Padovani s’avère toutefois assez peu doué et ses deux compagnons parviennent à le débarquer au profit d’Andy Summers.

Mélangeant rock et reggae, le groupe apporte un souffle nouveau à la musique de la fin des années 70 et devient rapidement un groupe phare de la pop anglaise en obtenant un immense succès populaire. Mais leur premier album, « Outlandos d'Amour » est un accouchement difficile, par manque de moyens financiers et sans support d’une maison de disques. Heureusement, leur premier single, « Roxanne » leur ouvre les portes d’A&M Records et devient assez populaire en Grande Bretagne. A l’étranger, c’est en Australie que leur succès est le plus grand.

En octobre 1979, ils sortent leur second album, « Regatta de Blanc ». Le succès est immédiat avec deux chansons qui resteront dans les annales de la musique : « Message In a Bottle » et « Walking on the Moon ».

Les albums vont alors se suivre, avec un succès grandissant partout dans le monde et plusieurs millions d’exemplaires vendus. A l’automne 1980 c’est « Zenyatta Mondatta » avec les chansons « Don't Stand So Close to Me » et « De Do Do Do, De Da Da Da ». Avec l’immense succès du groupe, Sting commence à se construire une notoriété personnelle, se lance dans le cinéma et les bandes originales de film. Il commence aussi à vouloir prendre la tête officielle du groupe, ce qui est de plus en plus mal perçu par ses deux compagnons et l’ambiance se dégrade.

En 1981 sort « Ghost in the Machine » avec les chansons à succès : « Every Little Thing She Does Is Magic » et « Spirits In The Material World ». Malgré les difficultés internes du groupe, ses musiciens parviennent à se réunir à nouveau pour sortir « Synchronicity » au début de l’année 1983. Après la sortie de cet album commence une tournée mondiale, qui sera la dernière du groupe. C’est l’un des concerts de cette dernière tournée que l’on trouve sur ce DVD.

Au début 1984, le groupe se sépare, sans jamais le dire officiellement. Ils ne sortiront plus d’album ensemble, chacun étant parti faire une nouvelle carrière de son côté.

Sting continue de chanter les meilleures chansons de l’époque « The Police » comme « Roxanne », « Message in a Bottle » ou « Everything Little Thing She Does Is Magic ». En 1984, Sting lance sa carrière ‘solo’ et fonde un nouveau groupe sous son nom en débauchant de grands musiciens de jazz. Il sort son premier album: « The Dream of the Blue Turtle » en 1985.

Les chansons

Ce concert a été enregistré à Atlanta en novembre 1983, durant la dernière tournée du groupe. La section principale contient 15 chansons, complétées par les quatre chansons en multi-angle que l’on trouve dans les suppléments.

1. Intro
2. Synchronicity I
3. Walking In Your Footsteps
4. Message In A Bottle
5. Walking On The Moon
6. Wrapped Around Your Finger
7. Hole In My Life
8. King Of Pain
9. One World
10. Tea In The Sahara
11. Oh My God
12. De Do Do Do De Da Da Da
13. Every Breath You Take
14. Can't Stand Loosing You
15. Spirits In The Material World
16. So Lonely
17. Credits

Critique subjective

Ce concert est un document qui marque d’une pierre blanche la carrière d’un groupe dont la popularité est ici au sommet et qui est sur le point de disparaître. Ce n’est sans doute pas la meilleure performance de Police sur scène, mais ce DVD constitue une sorte de ‘best of ‘ du groupe puisqu’on y retrouve leurs chansons les plus connues. Même si on s’attendait à un peu mieux du point de vue technique, ce disque est indispensable pour tous les fans de The Police ou de Sting. En effet, on sent bien ici l’influence prépondérante de ce dernier qui est l’auteur des plus beaux morceaux du concert. Par son attitude, ses qualités de musiciens et sa présence sur scène, il est tout à fait évident que, s’il ne devait en rester qu’un, Sting serait celui-là.

Parfaite transition dans sa carrière, « The Police Synchronicity Concert » viendra naturellement prendre sa place dans votre DVDthèque aux côtés de « Sting : Bring on the night » (Critique sur DVDcritiques.com), enregistré trois ans plus tard, où l’on peut voir la suite directe de la carrière de ce musicien d’exception.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


De prime abord, l’image, malgré son format 4/3 est assez bien restauré, avec une définition acceptable, même si les couleurs ont tendance à être un peu trop saturées. Au fil du concert on se rend toutefois compte que les réalisateurs se sont parfois un peu trop ‘lâchés’. Autant certains plans sont intéressants, comme celui du chœur avec une faible profondeur de chant et vu de profil dans ‘One World’, autant l’excès est souvent pénible. On remarque le long passage au ralenti, complètement déphasé avec la musique au début de ‘Message in a bottle’, ou, encore pire, les effets psychédéliques de ‘Tea in the Sahara’ et monochromatiques dans ‘Walking on the Moon’.

Le tout est très ancré dans l’esprit des années 80, flashy et colorées, mais a du mal à passer sur nos diffuseurs actuels qui sont plus habitués à des effets plus nuancés.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1


L’éditeur nous propose trois pistes sonores : Dolby Digital 2.0 et 5.1 et DTS 5.1 à mi-débit.

Passons rapidement sur la piste stéréo où le son semble un peu étouffé par la compression. La spatialisation est confuse et la définition est trop limitée pour rendre son écoute agréable sur autre-chose qu’un simple téléviseur.

Le Dolby Digital 5.1 était déjà plus prometteur pour une installation home-cinéma, mais on sent que cet enregistrement a été retravaillé pour créer une fausse spatialisation. Du coup, le public occupe bien les enceintes arrières, souvent un peu trop bruyamment même ! D’un autre côté, si la batterie est à la fête, les autres instruments semblent étouffés. Au début de ‘Walking on the Moon’ on entend à peine la contrebasse de Sting alors qu’elle constitue l’ossature du morceau. De même, sur ‘Message in a bottle’ on a beaucoup de peine à entendre la guitare d’Andy Summers.

En DTS 5.1 c’est déjà nettement mieux. Si le problème de la présence du public n’est pas totalement réglé, les instruments et la voix de Sting deviennent enfin présents par un jeu plus subtil de l’équilibre entre les fréquences. Cette amélioration de la dynamique est particulièrement audible sur ‘Walking in your footsteps’ où le chanteur ‘retrouve’ sa voix ! Dans ‘Wrapped around your Fingers’, la guitare d’Andy Sommers est enfin à la fête, faisant de cette piste la seule vraiment valable pour apprécier ce DVD.

Au final, on dirait que tout est fait pour ne pas concurrencer le CD-Audio du concert dont la qualité était tout de même un ton légèrement au-dessus des pistes proposées ci-dessus. Il aurait donc mieux valu se passer des effets 5.1 ‘bidouillés’ pour les remplacer par une bonne piste LPCM stéréo !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


L’éditeur Universal nous propose une belle pochette avec un fourreau découpé du meilleur effet. Les menus sont à l’avenant, avec de jolies animations et une sonorisation appropriée. Dans le digipack on trouvera une réplique du livret (20 pages) vendu durant le concert. La section des suppléments DVD contient trois parties :

Multi-Angle Tracks

Dans cette section on retrouve quatre morceaux du concert qui ont été filmés en multi-angle : « Synchronicity II », « Roxanne », « Invisible Sun » et « Don’t Stand So Close To Me ». Selon les chansons, deux ou quatre angles sont disponibles, permettant d’apprécier plus particulièrement le jeu de votre musicien préféré. Les chansons sont enregistrées avec la même qualité sonore que celles du concert principal.

Concert Trailer (VO - 2min 30s)

C’est la publicité américaine pour la VHS (!)  du concert.

Interview in Melbourne 1984 (VO – 6min 30s)

Cette courte interview des trois membres du groupe (individuellement) est intéressante si on la met en relation avec ce qui a suivi. Le journaliste demande successivement à Stewart Copland, Andy Summers et Sting ce qu’ils feront après la tournée Synchronicity puisqu’ils n’ont officiellement rien annoncé jusque là. Tous pensent prendre un break et repartir ensuite avec le groupe dans moins d’un an, sauf Sting qui parle de deux ans. En fait, le groupe ne se reformera plus  vraiment par la suite !

Un mot sur les suppléments

On l’aura compris, le gros morceau de ces suppléments vient des quatre chansons en multi-angle. Il est tout de même regrettable que l’éditeur ne nous propose aucun sous-titre pour la bande annonce ou les interviews, réservant ces bonus aux anglophones avertis !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage