Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1
Exit donc Hilary Duff, dont la nouvelle histoire ne justifiait plus la présence, mais exit aussi les bonnes idées du premier opus. Plus proche de Spy Kids, dans le traitement du sujet, le premier volet faisait le choix d’un film où les personnages, même sans être particulièrement naturel, rendait parfaitement crédible le tout. Là, nous nous retrouvons face à un film proche des fabrications jeunesses à bas prix, type « Sacrée Slappy », où les acteurs surjouent à outrance, rendant indigeste l’ensemble du programme. Et au milieu de Tout ça, Frankie Muniz tente vainement de sortir son épingle du jeu. Et ce n’est pas chose aisée.
L’histoire ne cesse jamais de s’enfoncer dans une bêtise sans fin.
Membre d’un camp de vacances, qui s’avère être en fait un camp d’entraînement pour jeunes membres de la CIA, Cody Banks se retrouve plongée dans une sale affaire où le responsable du camp travaille en fait pour une organisation désireuse de dominer le monde. Le jeune espion à donc pour mission d’infiltrer cette organisation, par le biais d’une école de musique dans laquelle il rencontrera la jeune Emily Sommers, qui l’aidera à mener à bien sa mission. A résumer cela paraît, très peu prometteur, et au final ça ne l’est pas du tout. Les personnages secondaires sont tous plus ridicule les uns que les autres. A commencer par Anthony Anderson (Scary Movie 3, 03), dont les gags sont tellement téléphoné que même les petits n’arrivent pas à en rire. Pour preuve la scène de la cuisine, aussi navrante qu’un train fantôme sans fantôme.
Seuls les méchants arrivent encore à nous faire vibrer, par leur talent, sans jamais vraiment atteindre des sommets d’excellence. Quand a la jeune Hannah Spearritt (Le fils de Chucky, 04) seul son charme est remarquable, tant la prestation est fade et sans intérêt.
Le scénario quant à lui n’offre pas plus de surprise. Tous les poncifs sont présents, les ficelles sont usées jusqu’à la garde, et aucune surprise n’est à attendre. Les méchants sont méchants, les savants sont fous, les gentils très gentils, et le scénario ennuyeux, très ennuyeux. Et la réalisation de Kevin Allen (dont c’est le premier film en tant que réalisateur), n’offre aucune surprise, et se perd dans un rythme trop lent pour nous intéresser.
Pour conclure, si les producteurs décidaient d’en faire un troisième, on ne pourrait pas tomber plus bas, ou alors ce pourrait être « Cody Banks chez les nudistes ». La meilleure preuve de ce ratage, les enfants n’en demande pas deux fois.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image propre, sans problème de saturation sur les scènes sombres.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Une simple piste stéréo, qui peux laisser imaginer l'intéret de l'éditeur pour ce film. C'est suffisant au vu de la qualité du film, mais malgrè tout, un petit 5.1 aurait quand même relevé un peu la sauce.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Des bonus à l’image du film, assez pitoyables. Tout d’abord un Making Off qui ressemble plus à un film de promotion qu’à une explication intéressante sur la construction du film. Des scènes coupées qui finalement n’amène rien de plus, et un bêtisier. C’est aussi pauvre en imagination que le reste. On peut toujours se consoler avec la galerie de photos.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage