Le Film
    Critique de Nicolas  Polteau
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Simple
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                80 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	De retour de Grèce, deux amis inséparables François et Denis débarquent à Marseille. Pour tenter de réussir, ils « montent » à Paris, mais les illusions de la capitale s’envolent bien vite. Ils sont bientôt contraints de faire la manche à l’entrée des cinémas où François rencontre Mathilde dont il va tomber amoureux. A partir de là, ils vont vivre une série d’aventures peu catholiques : musique dans les couloirs de métro parisien avec attaque de « loubards », affaire de vêtements et de montres volées, descente de C.R.S. dans le squat où ils habitent...
En France, la comédie dramatique est de plus en plus répandue dans le paysage cinématographique, on préfère un mélange des genres qui agrémente le contenu du film. Marche à l’ombre rentre dans ce registre, ici, « l’assemblage » des deux genres est vraiment une réussite ! Malgré tout, Marche à l’ombre est tout de même plus considéré comme une comédie, du fait des dialogues plutôt axés en ce sens, même si les situations ne le sont pas forcément. Côté interprétation, c’est réellement bluffant ! Les acteurs sont formidables, le tandem Michel Blanc-Gérard Lanvin parvient à une complémentarité rarement vue sur les écrans français (du moins ces derniers temps). Pour preuve de leur aisance devant la caméra, on en vient à se demander s’ils n’auraient pas déjà vécus dans la rue comme leurs personnages qu’ils interprètent. On ne peut pas en dire autant de Sophie Duez qui apparaît pour la première fois au cinéma, face à ses partenaires son manque d’assurance se fait ressentir, par contre son talent est indéniable. Mais attardons-nous sur le cas Michel Blanc. Tout commença pour lui au lycée Pasteur de Neuilly, avec la rencontre de Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot, Christian Clavier et Thierry Lhermitte. Avec eux, ils décident de se lancer dans le monde du spectacle en créant la troupe du Splendid. Ils connaîtront les succès au théâtre avec « Ma tête est malade », « Bunny's Bar » et surtout, « Le Père Noël est une ordure ». Au cinéma, il débute avec Christian Clavier dans « que la fête commence », ensuite « Les bronzés », puis « Les bronzés font du ski » confirmeront sa popularité avec le fameux Jean-Claude Dus. Non content de jouer l’acteur, il empile par-dessus cela, les fonctions de réalisateur, co-scénariste et dialoguiste pour Marche à l’ombre. Au niveau de la mise en scène, elle est un brin classique, cependant la comédie n’exige pas une réalisation technique comme par exemple les films d’action, donc pour une première derrière la caméra, il s’en tire plutôt bien ! 
Concernant le sujet principal du film, Marche à l’ombre est un peu le reflet de la société d’aujourd’hui, chacun se démerde dans son coin, sans se soucier des autres, et préférait lui marcher dessus plutôt que de le relever. Blanc prend le sujet avec rigolade mais dans son fort intérieur, son message est : la rue, c’est la jungle, pour survivre, il faut voler, faire la manche, squatter, racketter...
En conclusion, le public ne s’est pas trompé en plébiscitant ce film, on passe un très bon moment ! Néanmoins, pour un film sorti il y a près de 20 ans, le sujet reste étonnamment d’actualité !
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                2.35:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Dès les premières minutes du film, on remarque plusieurs défauts. Tout d’abord, des tâches apparaissent sur le master, le plus souvent sous forme de fourmillements, mais aussi parfois, de manière plus imposante. Toutefois pour un film sorti il y a près de quinze ans ce n’est pas si grave que cela. Par contre ce qui saute surtout aux yeux, ce sont les défauts de compression qui sont assez importants (voir capture image ci-contre), les plans légèrement sombres montrant le ciel confirment bien ce phénomène. L’image est par conséquent, dans son ensemble, d’une qualité assez moyenne ! 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais                       
1.0
Français                      
2.0
 
                            
	Deux versions sonores sont proposées sur le DVD : la version française en stéréo et la version anglaise en mono. La version originale ayant été tournée en mono, peu de différences sont perceptibles entre les deux pistes sons. Pour chaque piste, les dialogues sont clairs, même si la dynamique est plus nette sur la version française. La spatialisation est un peu plus marquée sur la stéréo par rapport au mono sans pour autant se démarquer considérablement.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                14 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	· Souvenirs de tournage (8’15’’) : interviews du producteur (Christian Fechner), du co-scénariste (Patrick Dewolf) et de l’actrice principale (Sophie Duez). Chaque intervenant évoque ses souvenirs, ses anecdotes du film, par exemple, Sophie Duez raconte que son rôle devait être interpréter initialement par Mathilda May. Le plus étonnant dans ce mini-reportage, c’est qu’il n’y a aucunes interviews de Gérard Lanvin et de Michel Blanc, ce dernier étant tout de même le réalisateur, le co-scénariste et un des acteurs principaux !
· Films annonces (5mn). 
· Filmographies.
· Galerie de photos.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
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