U2 : Vertigo - Live From Chicago (2 DVD)

Présentation
Avant d’avoir écumé les stades européens entre les mois de juin, juillet et août 2005, le groupe U2 emmené par les très engagés Bono et The Edge a débuté son immense tournée mondiale aux Etats Unis. Pour l’occasion, les shows de Chicago des 9 et 10 mai ont été enregistrés en vue d’une sortie DVD. Celui ci n’a pas attendu bien longtemps pour sortir puisqu’il est maintenant disponible dans les bacs sous le doux nom de : U2 : Vertigo - Live in Chicago. « Vertigo », c’est le nom du single très rock tiré du tout dernier album mélodique du combo nommé « How to Dismantle an Atomic Bomb ».
Le show
Après les dernières notes du groupe Arcade Fire qui faisait la première partie de la tournée US, le show commence en puissance avec la triplette « City Of Blinding Lights », « Vertigo » et « Elevation ». Dès le départ, on remarque l’excellente forme des quatre musiciens. La voix de Bono tient toujours autant la route même si celui ci chante beaucoup moins haut qu’il y a quelques années. Après le déchaînement vient l’accalmie avec les très mélodiques « Beautiful Day » et « Miracle Drug » qui est en toute honnêteté un des meilleurs titres du dernier album. La très puissante introduction de « New Years Day » à la basse, extrait du mythique album WAR, réjouit le public car U2 est toujours aussi convainquant sur les anciens titres de son répertoire. Contre exemple: Bono et sa bande sont moins crédibles sur un titre comme « Sunday Bloody Sunday ». Bono chante ce morceau sans cette énergie vindicative qui se dégageait des concerts du début des années 80. Petit à petit on nous emmène vers le moment fort du concert, l’enchaînement fabuleux de trois titres majeurs du groupe : Pride (In The Name Of Love), Where The Streets Have No Name et One. Jamais une transition entre deux titres (les deux premiers) n’avait été aussi réussie. Alors que « WTSHNN » monte en puissance sous les mélodies de « The Edge » et que des drapeaux lumineux descendent du haut de la salle, Bono et Larry avancent vers le public pour un final de folie. « One » décolle ensuite lentement alors que le chanteur parle au spectateur. Le concert se termine sur les magnifiques interprétations de « The Fly » et de « 40 » lui aussi extraits de WAR. Lorsque les musiciens quittent la scène un par un à la toute fin de la représentation, un constat s’impose. Sur scène U2 est un groupe hors pair car des titres qui peuvent paraître plats sur cd pennent une toute autre dimension en live.
Tracklisting
City Of Blinding Lights, Vertigo, Elevation, The Cry / The Electric Co., An Cat Dubh / Into The Heart, Beautiful Day, New Year's Day, Miracle Drug, Sometimes You Can't Make It On Your Own, Love And Peace Or Else, Sunday Bloody Sunday, Bullet The Blue Sky, Running To Stand Still, Pride (In The Name Of Love), Where The Streets Have No Name, One, Zoo Station, The Fly, Mysterious Ways, All Because Of You, Original Of The Species, Yahweh, '40'.
En conclusion
Comme pour les « Live in Boston » et « Live At Slane Castle », U2 fournit encore un DVD techniquement irréprochable. Certains constateront peut être l’absence de titres majeurs au niveau de la setlist (With or Without You et autres). Tant pis car ils ont tenu à privilégier les titres les plus récents en intégrant en plus quelques anciennes perles. Avec cette nouvelle sortie, les Irlandais prouvent encore une fois qu’ils sont sans doute un des meilleurs groupes évoluant sur scène.

Là aussi, c’est techniquement irréprochable. La qualité du noir et des couleurs vives est magnifique. Le light show monstrueux ressort parfaitement bien sur cette scène circulaire. On reprochera juste le rendu des bleus un petit peu trop baveux. Signalons aussi l’excellente mise en scène du réalisateur qui arrive sans souci à mettre en valeur les différents artifices utilisés par des plans de caméra toujours très bien pensés.

Le DVD dispose de trois pistes sonores de très haute volée (PCM 2.0, DD 5.1 et DTS 5.1) ou la basse est cependant un peu trop en avant. La piste DTS explose ses consoeurs par son rendu et sa spatialisation. En effet, la centrale exploite la voix de Bono avec puissance tandis que les frontales envoient la sauce avec les guitares, la basse et la batterie (au son clair et précis). Le public se fait entendre sur les surrounds qui officient tout au long du show en reprenant par exemple les différents effets créés par « The Edge ». De con coté, la piste stéréo tient la route est bénéficie d’un excellent dynamisme. Idem pour la piste Dolby ou le son est plus fort et a tendance à agresser nos chères oreilles à cause de son manque de précision.

Documentary (30 min)
Ce documentaire d’une trentaine de minute ouvre le voile sur les coulisses du show de Chicago. On aperçoit le groupe entrain de répéter, de peaufiner les réglages et de saluer les fans. Dommage qu’il ne laisse pas plus de place aux techniciens. Pendant le concert, on en voit pourtant certain accorder les guitares sous la scène. On aurait voulu avoir plus d’informations sur ces personnes et connaître leurs impressions sur la façon dont ils vivent le show.
Surveillance Cuts (21 min)
Un bonus assez inutile car il s’agit d’un montage de quelques morceaux filmés par les caméras de surveillance de la salle
Something You Can’t Make It On Your Own (5 min)
Une vidéo alternative de ce titre.
DVD ROM
Une accès vers des fonds d’écran.