Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi

Genre
Pays
U.S.A (2005)
Date de sortie
mercredi 12 octobre 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Exclusivement sur PS2
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Nous voilà de nouveau devant une nouvelle monture de ce manga très apprécié. Dimps avait frappé très fort lors de la sortie de DBZ budokai 3. Ce dernier avait réellement pris une tournure intéressante en intégrant une action de jeu très puissante et rapide.Or cette fois-ci, nous n’avons plus à faire à la même équipe de développement,le projet ayant été confié au doigté de Spike. La série continue-t-elle son ascension fulgurante, ou s'enfoncera-t-elle irrémédiablement dans la médiocrité? La première réponse étant la plus adapté, voici notre test de ce véritable hit en puissance.

 

 

Un bon début

 

Le jeu commence par une introduction entièrement en 3D du plus bel effet. Cela débute donc sous les meilleurs hospices. Ensuite, l’interface de départ apparaît et montre les différents modes disponibles : les portails où le joueur doit permettre au dragon de retrouver ses souvenirs (en bref, le mode histoire),  le combat ultime où vous devez grappiller des places afin de devenir le meilleur des combattants (100 combats pour chaque personnages), le championnat du monde, le mode duel, l’entraînement, le mode évolution Z où vous pouvez modifier les capacités de chacun de vos personnages en fonction du nombre d’artefacts que vous possédez, les options et pour finir une sorte d’encyclopédie qui permet de tracer les caractéristiques de chaque personnage en votre possession.

 

 

Véritable suite simple add-on?

 

Voici le moment tant attendu, ce moment où vous ne pouvez qu’apprécier les qualités et bien sûr les défauts de votre petite galette. Et pour donner un second élan à ce titre, la vue proposée change radicalement avec ses “ancêtres”. Nous avons à faire à une vue à la troisième personne. Au début le joueur voit son personnage de dos puis lorsque les déplacements commencent, la caméra se décale légèrement sur le côté, pour donner une parfaite vue d'ensemble sur le combat. L’entrée en matière s’avère rebutante aux premiers abords, mais on s’habitue très rapidement à ce nouveau positionnement de caméra, jusqu'à l'adopter.Pour le mode duel, cette nouvelle vue impose que les combats soient en écran splitté. L’écran est séparé verticalement, comme dans les précédents jeux Dragon Ball Z tels que La Légende Saiyen sur SNES. Les réticences étaient présentes au début mais elles se sont vite estompées,la visibilité est exemplaire et le plaisir de jeu n’est pas altéré.

 

 

Entraînement intensif

 

Habitués des précédents opus, une chose est sure, il va falloir se remettre à neuf. Tout commence donc par une prise en main qui s'avère délicate,les boutons n’ont pas les mêmes attributions que pour Budokai 3, donc chaque joueur se retrouve dans la même situation de débutant (ce qui n’est pas plus mal après tout, la rédécouverte de ma série valant son pesant d'or). Un petit tour par le didacticiel s’impose donc pour tout le monde.

Celui-ci permet de visionner les différentes combinaisons nécessaires à une totale maîtrise de ce jeu. Du coup, je ne vous cache pas que ce souvenir de nombreuses manipulations en un coup est plutôt délicat,un bon conseil, allez-y progressivement.  Les comparaisons avec son prédécesseur vont être nombreuses car ce dernier possédait déjà de nombreuses qualités. D’ailleurs,

le didacticiel proposé par le jeu est un peu limité. Il faut se souvenir des multiples combinaisons, après les avoir visionnées, pour ensuite les utiliser en plein combat. Il aurait été plus intéressant de reprendre le même type de didacticiel que sur le précédent opus.

 

 

 

Une palette de personnages haute en couleur

 

Ce qui frappe dès le début, c’est le rendu des personnages. On a vraiment l’impression de se retrouver dans un véritable épisode de la série. Tout ces combattants légendaires sont parfaitement réalisées (parole de fan) et les choix artistiques sont du meilleur effet ! Par exemple, la transformation de Son Goku en kaio-ken  fait parti des mieux rendues (une lueur rouge vive plane autour de lui).De plus lorsque la santé de votre personnage atteint une certaine zone, celui-ci se retrouve avec des habits déchirés ou des cuirasses fissurées, un corps marqué de coups et la fatigue commence à se faire très fortement ressentir! Cela renforce l’impression de rentrer dans l’anime.

Cette fois-ci il est également possible de voler où bon vous semble en pressant simplement la touche R1 pour monter, et R2 pour descendre,un jeu d’enfant en fin de compte.  Autres points positifs, les décors sont entièrement destructibles, l'intéractivité avec celui-ci étant parfaitement louable et immersive.Le décor peut servir de planque,pour ainsi pouvoir reprendre du Ki (énergie utilisée pour produire les boules d’énergie) ou bien surprendre son adversaire. Cela donne une légère teinte tactique au jeu très intéressant. La zone de combat, quant à elle, est plus grande que dans les précédents épisodes et elle permet de s'adonner à de véritables combats dignes des plus mythiques de la série ! Et fin di fin, pour combler les attentes des joueurs, les combats sont de nouveaux possibles dans l’eau. Dans ce cas là, les personnages sont un peu plus lents ,mais gardent cependant toute leur puissance d'attaque. On ne peut que féliciter Spike de nous proposer autant de personnages jouables. En effet le jeu commence avec 14 protagonistes pour terminer avec 56, mais en comptant les transformations, on atteint les 90 personnages !! Bien évidemment, les coups se ressemblent pour certains personnages mais cela apporte un plus indéniable de pouvoir bénéficier d’autant de choix. Les combattants présents vont de Dragon Ball à Dragon Ball GT, plus d'autres n’existant que dans les OAV.  

 

 

De nouvelles possibilitées

 

Nouvelle opposition avec le troisième du nom, les transformations en cours de combat ne sont désormais plus possibles. Lorsque le joueur choisit un individu, il prend celui-ci sous une certaine apparence et le combat s'effectue ainsi. Chacun de ces guerriers possède deux techniques personnelles, deux attaques finales et une attaque ultime. Pour utiliser les deux premières, il faut posséder une certaine dose de Ki  rassemblée dans la jauge personnelle. Par exemple, si vous possédez deux jauges (sur trois), vous pouvez utiliser le kaio-ken de Son Goku. Selon le personnage l’attribut peut améliorer l’attaque, la défense ou la puissance, deux d’entre eux ou tout ensemble. Pour l’attaque ultime, il faut atteindre un niveau de puissance maximum obtenue en concentrant l’énergie pour pouvoir l’utiliser. Lorsque le personnage est dans cet état, il devient plus puissant et il peut envoyer autant de boules d’énergie que le temps lui permet. Mais le jeu prend toute son ampleur lorsque le joueur commence à maîtriser le jeu dans son ensemble. Au moment ou les commandes sont connues sur le bout des doigts, le plaisir de jeu devient énorme, et la lassitude disparaît. On prend un malin plaisir à enchaîner les parades, les téléportations, les combos ainsi que tous les enchaînements les plus dévastateurs, pour un plaisir autant visuel qu'intéractif.

Malheureusement, avec l’expérience, un petit défaut apparaît : lors de certains combats, le guerrier se retrouve parfois dos à une montagne ou une maison, et dans ces moments précis, la caméra a du mal à se répositionner, et la frustration s’accélère sur le moment. Bien heureusement, cela ne dure que peu de temps, mais se dégager pour avoir une visibilité optimum est un défaut majeur, que nous nous devons de souligner.  Pour finir, les développeurs ont irrémédiablement pensé aux fans en ajoutant une option très importante : les voix japonaises. Pour tout fan qui se respecte, cette option est un véritable bonheur,car les voix américaines dénaturent énormément les personnages, alors que les japonaises leur donnent un regain de charisme.

 

Conclusion

 

Après avoir dépassé les difficultés de prise en main, ce jeu montre toutes ses possibilités. Il est beau, rapide, puissant et propose même un petit aspect tactique. Ce jeu est une vraie réussite auquel tout joueur peut adhérer. Cette monture atteint la même efficacité que le manga lui-même !

Budokai Tenkaichi s’adresse aux fans ainsi qu’aux autres car ses qualités sont indéniables. Essayer le et vous serez ravis !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Tenkaichi présente d'excellent choix artisitques, et brille par un level-design en parfait adéquation avec la série,  et propose des effets graphiques de toute beauté. Le style graphique est idéalement choisit car il permet de faire revivre ludiquement tous les protagonistes de ce manga. On n’atteint pas les plus hautes performances de la console mais le rendu est optimal.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Malheureusement, il en est toujours de même avec nos versions, les musiques ne s’accordent vraiment pas avec ce type de jeu.Elles ne sont pas excécrables certes, mais elles ne permettent pas au joueur de s'immerger parfaitement dans le jeu,ce qui est très dommage. Cependant, la note remonte grâce aux voix japonaises qui montre qu'une bonne VO est largement supérieure à un doublage de qualité variable. Les voix attribuées sont les originales japonaises, ce qui représente une vraie bénédiction pour tout fan qui se respecte.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


La durée de vie de ce jeu est plus que conséquente. 241 artefacts différents sont à récolter dans tout le jeu. Parmi ces artefacts, il y a les boules de cristal à  retrouver dans le mode portails, de nombreux guerriers à débloquer (dont le gorille, tortue génial et tant d’autres). En plus de cela, en mode duel, il est possible de récupérer des mots de passe obtenus dans Budokai 3.

A chaque fois qu’un combattant est débloqué, on le retrouve dans l’illustration des personnages où seront présentées les caractéristiques de ce dernier.Cette partie n’apporte rien de plus au jeu mais elle a le mérite de nous faire souffler en entre deux parties acharnées.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage