Crash Tag Team Racing

Titre Original
Crash Tag Team Racing
Genre
Pays
Etats-Unis (2005)
Date de sortie
vendredi 4 novembre 2005
Durée
999 Min
Plateforme
PS2
Informations
Complémentaires
Version testée sur PS2. Existe aussi sur Game Cube, X-Box et PSP.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Christophe Butelet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1


Tout le monde se souvient du très bon Crash Team Racing  sorti en 1999 sur feu PlayStation. Un jeu de courses multijoueurs qui avait réussi à se faire une place derrière l’indétrônable Mario Kart. Après quelques suites plus ou moins réussies, on attendait toujours le digne successeur de Team Racing. Avec un titre quasiment similaire, Crash Tag Team Racing, édité par Vivendi Universal Games, répondra-t-il à nos attentes ?

Le directeur d’un grand parc d’attractions fait appel à Crash et à tous les acolytes de la série, dont son ennemi de toujours Neo Cortex, pour retrouver les cristaux d’énergie nécessaires au bon fonctionnement du parc. L’aventure peut alors commencer.
Dès les premières minutes de jeu, on comprend que l’on n’a pas vraiment affaire à une suite directe de Team Racing mais à une sorte de pot pourri qui reprend aussi bien le jeu de plateformes que le jeu de courses mettant en scène Crash. Le titre plutôt racoleur ne rend donc pas franchement compte de ce qu’est réellement le soft. En effet, le parc d’attractions reste le terrain de jeu central à partir duquel vous atteignez les différents niveaux qui ponctuent le jeu. Ces niveaux forment à leur tour un environnement, qui reprend le thème de l’attraction, dans lequel vous évoluez toujours en dirigeant Crash à la recherche des joyaux. Pour cela, chaque environnement regorge de sous niveaux où le jeu de courses trouve (enfin) sa place. Mais ce n’est pas tout, on a aussi le droit à différents mini-jeux tels qu’une sorte de bowling par exemple. Le but du jeu est alors de remporter ces différentes épreuves pour collecter le maximum d’objets.

Malheureusement, en se multipliant, Crash se disperse totalement d’autant qu’aucune de ses différentes épreuves n’est réellement aboutie, à commencer par les courses de kart qui restent tout de même la discipline principale de Crash Tag Team Racing. On est pourtant bien loin de la maniabilité de Crash Team Racing qui sous ses airs de courses funs et explosives laissait une grande place à la technique au niveau de la conduite, à l’instar du hit de Nintendo même s’il n’égalait pas le maître. Ici, c’est tout le contraire, on oublie la technique, on mise tout sur le fun. Oui pourquoi pas, sauf que le résultat est décevant et les courses se suivent et se ressemblent. On perd toute jubilation à surpasser ses adversaires grâce à son impeccable appréhension des circuits. Une touche pour l’accélération, une autre pour le frein et une dernière pour balancer les options et c’est tout. Exit les petits sauts qui permettaient des dérapages tout en gardant la maîtrise de la route, à peine peut-on déraper tout en conservant une vitesse acceptable. Derrière ce retour en arrière se cache tout de même une nouveauté, enfin pour la série. En effet, vous avez la possibilité durant une course de fusionner avec l’un de vos adversaires : l’un se retrouve à piloter le bolide tandis que l’autre tire sur les concurrents. Un système qui est directement inspiré de Mario Kart Double Dash !, ça n’aura échappé à personne. Celui-ci offre de plus la possibilité aux développeurs de Radical Entertainment de proposer différents défis ou le but ne sera pas de franchir la ligne d’arrivée en tête mais de dégommer le plus d’adversaires possibles en formant une équipe pour l’occasion. Le gameplay n’en est que plus riche dans un sens.

Alors certes cette richesse évite à la monotonie de s’installer mais la jouabilité ne suit pas. Trop simple et réduite au minimum dans les courses de kart, elle devient très pénible lors des phases de plateformes. Les sauts sont approximatifs et la caméra a toujours un temps de retard quand elle n’est pas complètement à côté de ses pompes. Pour ce qui est des autres mini-jeux, le constat est souvent le même, la jouabilité est épuré au maximum pour un résultat minimal. Dommage car l’idée de vouloir diversifier les challenges était bonne mais à cause d’une maniabilité souvent perfectible et vite énervante, le jeu finira par vous lasser et vous passerez rapidement à autre chose. De plus, il est incompréhensible de ne pas retrouver un mode 4 joueurs en simultané sur un tel jeu. En voulant toucher un plus grand public, les développeurs n’en touchent finalement aucun.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
L’ensemble est très coloré et de bonne qualité. Un esthétisme qui colle parfaitement à ce type de jeu. Inutile de rechercher de la texture fine ou des effets en tous genres, on mise avant tout sur le fun.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Des musiques vite lassantes qui contrebalancent avec des bruitages délirants. Rien de nouveau sous le soleil, on connaît la chanson...

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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