Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1
Voilà bien un titre intriguant, et relativement discret à sa sortie. S’inspirant dans son gameplay de la référence Max Payne, nous pouvions craindre le pire, le pari jusque-là n’ayant jamais atteint ce jeu mythique tant dans sa narration que son gameplay. El Matador est donc un titre sans prétention, sinon de faire passer un bon moment au joueur. Alors la jeune équipe de développement Plastic Reality réussira t-elle à se démarquer du lot avec son Matador, ou ne sera t-il qu’un simple jeu dont on pourrait largement se passer ? Réponse dans ces lignes, pour un jeu qui vaut le détour Ombré !
El histoire
Le joueur incarne Victor Corbet, un agent spécial de la DEA, le genre d’homme que l’on appelle lorsque la procédure « standard » à échoué. D’importants trafics de drogues se préparent en Colombie, la DEA décide donc d’envoyer quelques uns de ses meilleurs agents pour garder un œil sur ceci, et tenter de coincer quelques grands pontes, mais quelques heures après leur arrivée, ces agents sont la cible d’un attentat, et le bureau central de la DEA à Bogota est entièrement détruit, montrant ainsi la force et la détermination des narcotrafiquants de la Valedora. La DEA doit agir rapidement, et envoit ainsi sur le terrain son meilleur agent, et celui-ci a carte blanche pour mener sa mission à bien.
Un jeu à la sauce piquante
El Matador est un jeu d’action pur et dur permettant au joueur d’incarner Victor dans une vue à la troisième personne, pour vous habituer un sympathique tutoriel vous est proposé, permettant ainsid‘apprendre les bases comme tirer, recharger, sauter ou encore faire rebondir ses balles pour toucher des ennemis inaccessibles. Assimilé assez vite comme un clone de Max Payne des studios Remedy, les équipes de Plastic Reality ont sut jouer savamment avec les apparences, et nous présentent donc un jeu même si peu charismatique et innovant, suffisamment plaisant pour nous permettre de ne pas passer à coté. Le jeu vous propose ainsi des séquences d’action en bullet-time, ralentissant ainsi l’action dans un style visuel assez inspiré même si moins cinématographique que Max Payne 1 et 2, mais surtout étant très utile lorsque les balles fusent de toutes part et que votre barre de vie se trouve proche du néant. Le joueur a donc à disposition deux ralenti, l’un parfaitement classique et permettant de continuer à avancer tout en figeant l’action, et l’autre dans un effet de style permet de sauter à la Max Payne sur les cotés, en avant ou arrière pour abattre ses assaillants. Le jeu vous propose également un arsenal varié, accessible via la molette de votre souris (système efficace ayant largement fait ses preuves sur d‘autres titres) passant du simple revolver au AK-47, fusil sniper, Uzi et j’en passe; le personnage ayant aussi la possibilité sur des armes légères comme les revolvers et Uzi de tirer avec deux de celles-ci, pour une puissance de feux largement plus efficace, mais néanmoins stylisées. Évidemment la progression du jeu n’est pas des plus innovantes, et fait dans le classicisme pur et dur, mais quand c’est si bien fait, et que l’on y prend autant de plaisir, pourquoi s’en plaindre? Victor avance donc de manière classique, vide ses chargeurs dans des niveaux linéaires mais possédant cependant un level-design très inspiré et suffisamment dépaysant pour ne pas lasser. Car malgré son classicisme dans la progression de l‘aventure, il est difficile de décrocher tant à cause de son scénario fortement sympathique et plutôt bien construit, que de sa facilité d’accès et du plaisir qu‘il peut dégager. Beaucoup essayent d’innover sans cependant y arriver, El Matador démontre qu’en se cantonnant parfois à du classicisme, et qu’on le fait bien, le plaisir de jeu est là, et mérite d’etre salué comme c’est le cas avec ce très sympathique El Matador.
El Gringo versus El Matador
Tout n’est pas parfait certes, prenons pour exemple l’intelligence artificielle des ennemis qui est très moyenne dans son ensemble, celle-ci se résume à vous canarder et à se mettre à l’abri des balles, les ennemis n’opposent donc que peu de résistance, et mettent de coté un soupçon d‘organisation stratégique, mais n’oublions cependant pas que El Matador est le premier jeu des studios Plastic Reality, et que le jeu à été développé avec peu de moyens, une variante que beaucoup semblent oublier aujourd’hui, mais qui pour des jeunes équipes développement est un frein. Mis à part les ennemis communs à chaque niveau, sur lesquels le joueurs vide ses chargeurs, le jeu propose également une variante que sont les boss, c’est ainsi qu’à chaque fin de niveau le joueur tombe sur un grand ponte du trafic de drogue qui s’avère être vraiment très coriace, et rehausse un peu le challenge même si tout ceci restez bien évidemment linéaire. Concernant la variété des niveau et leur construction, le jeu s’avère suffisamment varié; le joueur passera ainsi par de simples usines désaffectées, ou de grands espaces verts comme la jungle, des bords de mers splendides mais encore de petits villages typiquement locaux, permettant ainsi de se renouveler sur la forme, et de faire passer un fort agréable moment d’un point de vue visuel au joueur, et relançant ainsi sans cesse son intérêt, en explorant de nouvelles contrées dépaysantes au furet à mesure des niveaux.
El Matador « parce-qu’il le vaut bien »
El Matador est certes un jeu classique, offrant une progression linéaire, une IA faiblarde et un challenge répétitifs, mais s’arrêter à ceci serait passer à coté d’un bon titre, car El Matador est un titre à ne pas rater ! Proposé à un prix très attractif de 40 €, pour un jeu si plaisant pour peu que vous aimiez le genre, serait une véritable erreur, vous vous priveriez d’un sacré bon moment en compagnie de Victor, qui à défaut d’innover permet de passer de très bons moments. Au final El Matador vaut le détour, et à défaut d’être original remplit sa fonction première de divertissement à merveille, et à Dvdcritiques nous saluons ce travail.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.33:1
Le jeu dans son ensemble est vraiment très réussi d'un point de vue graphique, mais quelques bugs d'affichage et collisions viennent un peu assombrir ce tableau, éperons que de futurs patchs corrigeront ceci. Proposant des niveaux variés, parfois ennuyants, mais en grande partie magnifiques et inspirés, une carte graphique d'au moins 256 Mo est fortement conseillée pour profiter pleinement des qualités visuelles du jeu. Dans l'ensemble, du beau travail , à noter que le character-design des principaux protagonistes et notamment de Victor est très réussi, comme vous le remarquerez sur nos screenshots.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Doublage de haut niveau, et surtout concernant celui du Matador, puisque ce n'est autre que Patrick Béthune, doubleur officiel de Kiefer Sutherland qui assume ceci de manière parfaite. Concernant le doublage des autres personnages tels que la capitaine Enterador ou Mia aucun souci , le tout est de grande qualité. Concernant la bande sonore du jeu, celle-ci est variée, assez bien mixée, et permet d'accompagner le joueur au fil de l'aventure, nous regretterons cependant que certaines soient très répétitives et assez ennuyeuses.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage