Tongan Ninja

Titre Original
Tongan ninja
Genre
Pays
Nouvelle-Zélande (2006)
Date de sortie
mercredi 18 janvier 2006
Durée
79 Min
Réalisateur
Producteurs
Adrew Calder, Sue Rogers
Scénaristes
Jemaine Clement, Jason Stutter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
79 min
Nb Dvd
1


L’histoire :

Ninja gras et benêt, Sione Finau est chargé par son maître de protéger un restaurant. Cette mission le conduira à affronter son frère ennemi : Action fighter.

Critique subjective :

Personnage prisé par la série Z, le ninja fait parfois l’objet de parodies. C’est le cas dans Tongan ninja du néo-zélandais Jason Stutter. Constat préalable : il va sans dire que l’on aurait sûrement jamais eu vent de l’existence de ce métrage (réalisé en 2002) s’il n’avait bénéficié d’une certaine caution de la part d’un Peter Jackson prouvant encore une fois qu’il n’a pas oublié d’où il vient.

Le tongan ninja, c’est Sione Finau (Sam Manu), un combattant martial ventru toujours affublé de son bandeau fétiche et affichant une nette tendance à pousser des cris suraigus pour un rien. Quand Télérama parlerait de « bouleversante abnégation psychologique lourde de sens », on peut dire plus simplement que notre ninja ne laisse transparaître qu’une intelligence très limitée. Missionné par son maître pour assurer la protection d’un restaurant, Sione devra affronter des tueurs envoyés par un méchant bigger than life. Se succèderont ainsi Knife man (l’homme aux couteaux), Gun man (le spécialiste des armes à feu) et enfin Marvin, alias Action fighter, le frère ennemi dont les principaux traits physiques sont une voix distordue de cow-boy texan et un torse recouvert d’une épaisse toison. Ici, les poncifs du genre sont joyeusement tournés en dérision (on annonce souvent des techniques aux noms ridicules) et l’on dénombre quelques références cinématographiques bien senties. Néanmoins, force est de constater que si les scènes drôles ne manquent pas, rares sont celles qui provoquent une franche rigolade.

Tourné en DV car Peter Jackson avait réquisitionné toutes les vraies caméras de Nouvelle-Zélande pour Le seigneur des anneaux, Tongan ninja présente des visuels criards à dominante jaune et collectionne les zooms brutaux, autant d’éléments qui fleurent bon le cinéma d’exploitation made in Hong Kong des années soixante-dix. Ajoutons à cela des effets numériques risibles, une bande originale appropriée et, bonheur, des dialogues légèrement désynchronisés qui rappelleront d’agréables souvenirs à certains.

Verdict :

Moins fauché qu’il ne voudrait le faire croire, Tongan ninja voit malheureusement son concept s’essouffler rapidement et a du mal à tenir la distance malgré sa courte durée. A croire qu’à vouloir trop singer les défauts de certains titres, le métrage lui-même était comme condamné à ne pas être bon.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image satisfaisante car en adéquation avec les desiderata visuels du réalisateur. En effet, si les couleurs sont outrageusement vives et tirent toutes vers des teintes jaunâtres, il faut savoir qu’il s’agit d’un choix artistique pleinement assumé par Jason Stutter. Il en va de même pour un grain parfois très prononcé. Niveau compression, l’éditeur s’en sort haut la main.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Deux pistes sonores 5.1 de qualité. Si le rendu n’est pas celui du dernier blockbuster en date, il n’en demeure pas moins honorable puisque clarté et énergie sont au rendez-vous. A noter que les pistes sont surtout axées sur les canaux avant. En version originale comme en version française, les dialogues demeurent réjouissants et bien restitués.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Amaray


 

- Trailers / The TN shop (9 minutes) : Des teasers, des bandes annonces et quelques fausses publicités relativement amusantes.

- Le trombinoscope : Fausses bio-filmographies du réalisateur, des acteurs principaux et de deux producteurs.

- TN backstage (24 minutes) : Un faux making of réjouissant en diable étant donné que tous les intervenants (réalisateur, acteurs et même Peter Jackson) déclarent absolument n’importe quoi avec le plus grand sérieux du monde, ceci pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques.

- TN’s cut (11 minutes) : Dix scènes coupées d’un intérêt limité.

- TN’s testimonial (6 minutes) : De loin le bonus le plus dispensable de cette édition puisqu’il s’agit de sketches ratés spécialement enregistrés pour le DVD français.

- Liens Internet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage