Les aventures de Huckleberry Finn

Synopsis

Les Aventures de Huckleberry Finn débutent par le retour du père de Huckleberry. Ce dernier, cupide, violent et alcoolique, a appris la découverte du trésor par les enfants lors de leurs démêlés avec Joe l'Indien. Il souhaite donc récupérer son fils, qu'il avait abandonné. Son seul dessein étant de mettre la main sur le trésor découvert par Tom et Huckleberry. Huckleberry Finn fuit son père alcoolique et brutal et fait croire qu’il a été assassiné.

Il se retrouve sur les routes aux côtés de Jim, un esclave noir en fuite, qui lui est recherché, car on le soupçonne justement d’être le meurtrier de Huck.

  Les deux fugitifs souhaitent gagner ensemble, en radeau, le Nord abolitionniste. Égarés sur le fleuve à la suite d'une tempête, ils sont rattrapés et ne doivent leur salut qu'à deux escrocs, qui s'empressent de revendre Jim ...  à l'oncle de Tom Sawyer.

Pour Huck et Tom, c'est l'heure des retrouvailles. C'est aussi celle des projets imaginés pour rendre à Jim sa liberté.


Critique subjective

Encore un classique parmi les classiques.

« Ils traverseront mille aventures à travers lesquelles Mark Twain brosse le tableau à la fois joyeux et féroce d'une Amérique peuplée d'aventuriers et de braves gens, de trafiquants et de pauvres diables, de colons et d'esclaves... Picaresque, truculent, haletant, satirique et idéaliste : un classique éternel de la jeunesse » .Ce roman de Mark Twain est publié en 1885, neuf ans après les Aventures de Tom Sawyer et en constitue la suite logique. 


Eloge de l’amitié.

 « L’amitié qui lie Huck à Jim est très pure. La littérature américaine nous offre rarement l’exposé de rapports humains d’une beauté aussi sereine que l’amour qui finit par unir les deux fugitifs , le noir et le blanc, dont la vision commune d’un idéal humain supérieur et l’acceptation de la condition humaine ».  LE livre de Mark Twain porte sur la tolérance et l’abandon progressif du racisme. Racisme qui touche les gens bien pensants et épargne les marginaux, Huck, les deux brigands du radeau….


L’auteur

Mark Twain est le pseudonyme de Samuel Langhorne Clemens, né dans le Missouri en 1835. “Mark Twain” renvoie à la navigation sur le Mississipi, lorsque, juché à la proue du bateau, un sondeur mesurait à l’aide d’une gaffe la profondeur changeante des passes du fleuve ; “Mark Twain” : il y a deux mesures de sonde. Ce pseudonyme renvoie évidemment à la jeunesse de Mark Twain, qui fut tour à tour apprenti imprimeur, pilote sur le Mississipi, soldat, mineur, prospecteur, et enfin journaliste. Mark Twain a consacré en outre une bonne part de son existence à voyager, notamment en Polynésie et en Europe, d’où il expédiait ses chroniques aux journaux auxquels il collaborait.

Son écriture, qui s’efforce de rendre compte de la réalité populaire et sociale des États Unis, en fait l’un des précurseurs du courant romanesque qui s’attachera à faire découvrir l’Amérique dans ses aspects quotidiens, mais aussi à travers l’évocation assez lyrique de ses paysages et de ses villes. Son œuvre nous est principalement connue par Les aventures de Tom Sawyer (1876) et Les aventures de Huckleberry Finn (1884), mais elle a été extraordinairement riche et variée, depuis The Celebrated Jumping Frog de 1864, qui l’a fait connaître, jusqu’à L’étranger mystérieux, publié après sa mort : outre les romans, des centaines d’articles et de chroniques, au ton souvent satirique ou simplement humoristique. Les deux textes que nous publions ici n’ont encore jamais été publiés en français, et relèvent de cette part foisonnante de l’œuvre de Twain.


L’adaptation

Disney a bien compris qu’un bon livre faisait forcément un bon scénario et permettait à un film d’avoir une base solide pour s’épanouir. Avec ce film on s’aperçoit qu’Elijah Wood (Frodon dans la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson) a déjà une solide carrière d’acteurs qu’il a commencé très tôt dans les productions Disney (on le retrouve aussi dans un autre film chroniqué par les soins de votre serviteur : Oliver Twist). C’est ici une des premières réalisations de Stephen Sommers (le réalisateur de La Momie) La comparaison s’arrête là, le livre de Mark Twain est bien mieux retranscrit et adapté que celui de Dickens. Les décors naturels des bords du Mississipi y étant pour beaucoup.


Un dernier mot

Le spécialiste en production pour enfant décerne son label à ce film qui plaira aux petits comme aux grands. Attention, pas trop petit quand même, à partir de 8 ans.

Toujours aussi bien contrastée, l'image nous offre de bons atouts malgré la nature de la production. Il reste des défauts par-ci par là, bien sûr, mais c'est globalement satisfaisant. La compression est mieux gérée que pour d’autres titres de la même collection. Un contraste avantageux qui rend justice aux couleurs chaudes des bords du Mississipi.

Deux pistes son en DD 5.1 nous sont offertes, façon de parler, avec ce DVD. Le volume sonore est encore ici bien géré, proposant une musique et des effets assez enveloppants quoique anecdotiques. Pour ce qui est des voix, elles sont soit un peu en retrait (VO) soit carrément en avant (VF). La VO est toutefois nettement préférable et plus subtil tant au niveau du jeu des acteurs que des ambiances.

Menu et InteractivitéDes menus dans l’esprit du film et sonorisés