The Bastard

Titre Original
Xiao za zhong
Pays
Hong Kong (1973)
Date de sortie
jeudi 24 novembre 2005
Durée
105 Min
Réalisateur
Scénaristes
Chiu Kang-chien
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Mandarin
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Laurent Berry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


L'histoire :

Un orphelin naïf élevé par un maître en arts martiaux, part à la recherche de ses origines. Après avoir sauvé une jeune mendiante pour laquelle il se lie d'amitié, il va découvrir que son père est un puissant notable. Celui-ci lui cache qu'il a un frère "jumeau" en prison pour meurtre, et va tenter de lui faire prendre sa place...

Critique artistique :

Après avoir découvert le très intéressant Intimate confessions of a chinese courtisan (1972) qui met en scène Lily Ho et Betty Ting Pei, CTV propose une édition de The bastard (1977), un autre film du réalisateur Chu Yuan que l’éditeur a pris également soin de sortir avec l’avantage de la désormais fameuse qualité de restauration de la société Celestial Pictures également présente sur les titres de la Shaw Brothers édités par Wilde Side Vidéo. On avait également pu découvrir Death Duel (1977), un film moins aboutit que Intimate confessions of a chinese courtisan. Dans The Bastard, Chu Yuan reprend une partie de l’intrigue du scénario de Intimate confessions of a chinese courtisan (1972) dans lequel l’héroïne était violée par 4 notables dont elle allait se venger par la suite à la différence près que dans The bastard, la petite mendiante est assassinée par les 4 notables. Dans les deux cas, ce viol sert de déclencheur d’une vraie tuerie menée par un individu au demeurant très doux et innocent pourrait-on dire. Pour ce film, Chu Yuan a fait tourner Tsung Hua qui n’a pas eu une carrière très fournit et Lily Li qui a tourné de nombreux films jusqu’à la fin des années 90. L’actrice quittera même la Shaw Brothers en 1985 et tournera avec la Golden Harvest dans La danse du lion avec Jackie Chan et Tigre blanc aux côtés de Yuan Biao.

The Bastard est un film dont l’histoire a tout pour faire pleurer dans les chaumières tant le couple formé par petit bâtard et la p’tite mendiante semble tout droit sorti d’un comte. L’histoire du petit bâtard est de plus assez torturée puisqu’on découvre qu’il est en fait le fils d’un puissant notable qui l’a abandonné étant bébé. Il découvre en cours de route que son père est un personnage sans scrupule, près à le sacrifier pour faire libérer son frère jumeau, emprisonné pour meurtre. Alors que la naïveté et la candeur du personnage du petit bâtard finit par être agaçant, on est pratiquement soulagé de le voir suffisamment blessé par ce père indigne et meurtri par l’assassinat de son amour de p’tite mendiante au point qu’il devienne impitoyable. En somme la partie la plus jubilatoire du film est finalement celle où le petit bâtard devient le bras vengeur qui va réduire à néant l’homme dont il voulait le plus se faire aimer, son père qu’il va priver de ce qu’il a de plus cher. Cependant, il faut noter la sensualoité de la scène durnt laquelle le petit bâtard prend un bain au milieu de centaine de pétale de rose dans les bras d'une ravissante mais intriguante femme au service du père de notre héros. Cette scène rappelle fortement certaines ambiances de Intimate confessions of a chinese courtisan et de sa suite, Lust of love for a chinese courtisan.

Loin de la complexité de Intimate confessions of a chinese courtisan (1972) et doté de chorégraphies moyennes on passe tout de même un moment agréable avec ce film où subsiste  quelque chose de la tradition de l’enseignement du kung fu d’un maître à son disciple. Le père de substitution du petit bâtard n’est autre qu’un très grand maître qui le laissera partir à la recherche de son vrai père à partir du moment où il sera capable de transformer n’importe quel objet en arme. Une fois de plus dans le monde du Kung Fu Pian, le héros trouve une échappatoire grâce à l’excellence dans un art martial animé d'un désir de vengeance exacerbé par la perte d'un amour ou la trahison. Le thème de la vengeance est intrinsèquement lié au film de Kung fu et The bastard néchappe pas à la règle.

Verdict :

The bastard est un film moins important que Intimate confessions of a chinese courtisan (1972) qui nous avait laissé un très bon souvenir mais qui pourra permettre de passer un bon moment. Le transfert DVD étant de très bonne qualité, pourquoi s’en priver ?
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Pour cette édition de The Bastard on retrouve la qualité des restaurations Celestial Pictures réalisées pour Wild Side Video et CTV. On a un très beau master et une excellente image avec un bon piqué. Le contraste est très prononcé avec des noirs profonds et la colorimétrie chaleureuse. Une compression impeccable est à signaler. Du beau boulot sur ce master et un transfert réussit.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Mandarin
2.0

L’édition DVD de The Bastard est proposée avec sa piste audio d’origine soit une bonne vieille piste audio Dolby Digital 2.0 mono très frontale mais assez pêchue pour remplir son office c’est-à-dire nous faire passer un bon moment.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
19 min
Boitier
Digipack


Bonus :

- Lily Li, la p’tite lily (13mn 17) réalisé par Frédéric Ambroisine : une rencontre avec Lily Li qui raconte ses débuts à la Shaw Brother où elle a tourné The Bastard alors qu’elle débutait sa carrière d’actrice. Elle y incarne une mendiante attachante qui apporte son soutien au héros. Pour ce rôle le réalisateur Chu Yuan lui a été d’une grande aide puisqu’elle n’avait jamais incarné un tel personnage. Lily Li explique qu’elle a aussi du comme souvent pour les acteurs de la Shaw Brothers se mettre à niveau dans différents domaines dont la maîtrise de Mandarin que l’acteur d’origine Hongkongaise, Tsung Hua, lui a aidé à améliorer. L’actrice livre également quelques caractéristiques du modèle de production de la Shaw Brothers qui mettait en évidence les atouts, le caractère, l’allure et leur aptitude au Kung-fu de ses acteurs (comme Ti Lung, David Chiang ou Chen Kuan-Tai) ainsi que par exemple la beauté des actrices telles que Lily Ho et Jenny Hu. On comprend qu’il s’agissait d’une formidable promotion pour les poulains de la Shaw Brothers. Lily Li nous décrit la méthode de travail de Chu Yuan, qui tournait ses scènes dans le désordre à la fois afin d’optimiser la production et de jongler avec les planning remplis des stars de la Shaw Brothers. Même l’esprit très flatteur des médias de l’époque est évoqué et on se rend compte à quel point la presse a évolué. L’actrice quittera la Shaw Brothers en 1985 et tournera d’ailleurs avec la Golden Harvest dans La danse du lion avec Jackie Chan et Tigre blanc aux côtés de Yuan Biao.

- Bande–annonce originale (3mn 29)

- Nouvelle bande–annonce (59sec)

- Collection Shaw Brother : Intimate confessions of a chinese courtisan, Vengeance, Shaolin Temple, Super Inframan, Buddha’s palm, Les 13 fils du dragon d’or, Les 12 médaillons d’or, Le colosse de Hong Kong, Death Duel, Le sabreur solitaire, Human Lanterns.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
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Com. audio
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Fin alternative
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