Le sitcom est un immense succès et bien que séparés, Sean et Beverly sont forcés de continuer à travailler ensemble et toujours avec Matt... C'est dans l'univers extravagant d'Hollywood que Beverly tente de reconquérir Sean. Quant à Matt, il doit redoubler d'efforts pour retrouver la gloire dont il jouissait autrefois.
La télévision américaine n’est jamais aussi réjouissante que lorsqu’elle se moque d’elle. C’est d’ailleurs l’une de ses principales qualités, qu’en Europe, nous ferions bien de tenter de développer. L’industrie télévisuelle américaine tente toujours de trouver de nouvelles inspirations, et parfois même chercher en ses propres collaborateurs pour trouver L’idée qui va attirer l’œil du spectateur. Ce fut le cas précédemment avec « Entourage », qui nous plongeait dans les coulisses d’Hollywood. Dans le cas de « Episodes » c’est l’ex star de la série « Friends » qui prend tout le monde à contre-pied. Car alors que le reste de l’équipe tente vainement de briller dans des productions plus ou moins remarquables, le comédien ose le pari de l’autodérision en interprétant son propre rôle dans une série qui explore les dessous de la télévision américaine.
Pour cette deuxième saison la recette reste la même, à part que les auteurs insufflent quelques autres détails plus croustillants autour des trois personnages principaux et que l’accent est un peu plus appuyé sur les conflits de générations, notamment avec les jeunes acteurs de la série écrite par nos héros. La saison 2 d’ « Episodes » appuie un peu plus là où ça fait mal et n’hésitent pas à jouer clairement la carte du cynisme pour mieux renforcer leur propos. On rit encore plus que dans la saison précédente, mais l’ambiance reste toujours la même, un petit rire soufflé comme un brin soupçonneux de ne pas s’offusquer de certains propos ou de certaines situations.
Et la distribution dans tout ça ? Brillante tout simplement à commencer par le couple Tamsin Creig (Dr Who) et Stephen Mangan (Dirk Gently) particulièrement réjouissant en scénaristes anglais, dépassés par le rouleau compresseur américain, magnifiquement interprété par Kathleen Rose Perkins (Le grand saut). Toute cette distribution, est un véritable bonheur que la composition de Matt LeBlanc en parfait adéquation avec ce qu’il faut pour rendre crédible son personnages forme un ensemble absolument jouissif.
En conclusion, « Episodes », réussit le virage de sa deuxième saison avec un scénario toujours aussi acéré, une trame toujours aussi bien tenue et une distribution particulièrement bien inspirée.
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et la texture des tissus bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d’une piste 5.1 assez bien structurée, avec une réparation soignée qui laisse la place belle aux dialogues et ne se laisse pas déborder par la musique qui apparait parfois en arrière. La dynamique est remarquable et la dynamique plus en retenu se mêle bien avec l’ensemble.