Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
52 min
Nb Dvd
1
L’histoire
Biélorussie. Vingt années ont passé depuis la catastrophe de Tchernobyl mais les populations, meurtries dans leurs corps et dans leurs têtes, ne cessent de payer un lourd tribut au nucléaire.
Critique subjective
Tchernobyl, un nom qui fait froid dans le dos et se profile comme un croquemitaine menaçant capable de terrifier l’inconscient collectif. Formidable source d’énergie, le nucléaire possède aussi un pouvoir de destruction sans commune mesure. L’Ukraine, comme le Japon, en a fait les frais. Ce fut le 26 avril 1986.
Réalisé en 2000, le reportage de David Desramé et Dominique Maestrali se focalise sur l’après Tchernobyl. Etat des lieux : la catastrophe est un arbre qui pousse. Gravement et intégralement touché, le territoire biélorusse a été redessiné par le nuage radioactif. Evitant tout voyeurisme, le documentaire est axé sur les victimes de l’accident nucléaire. Si les conséquences physiques, psychologiques, économiques et sociales sont bien là, la population ukrainienne ne semble pas avoir conscience du mal auquel elle est exposée au quotidien et a tendance à faire confiance aux mesures dérisoires qui sont prises. Ainsi, plusieurs intervenants lancent-ils cette assertion naïve : « c’est propre ».
Nous l’avons dit, le reportage, bref (moins d’une heure), se concentre sur les répercussions de l’accident et non sur l’évènement lui-même. Pour preuve, le monstre de béton n’apparaît qu’avec fugacité dans des images d’archives. Le métrage laisse donc un goût d’incomplet et de là naît une certaine frustration chez le spectateur. S’il s’agit d’un choix des réalisateurs, il n’en demeure pas moins qu’un rappel des faits plus étoffé aurait été le bien venu. De même, le film aurait beaucoup gagné en intensité s’il avait intégré les magnifiques photographies présentes dans les suppléments, des clichés qui nous montrent Tchernobyl à l’heure actuelle : une cité fantôme comme figée dans le temps.
Verdict
Non exempt de certains défauts, Tchernobyl s’impose toutefois comme un documentaire plutôt réussi qui nous montre que le cataclysme survenu en 1986 n’a pas fini de faire des ravages, loin de là.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1
Un rendu vidéo d’honnête qualité pour un reportage. L’ensemble est un peu granuleux et assez terne mais cela tient au support employé et n’est donc pas imputable à l’éditeur. Aucun défaut majeur n’est à déplorer et la compression sait se faire discrète.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Là encore, rappelons qu’il s’agit d’un reportage pour apprécier un Dolby Digital 2.0 correct. Claire, dynamique et relativement précise, la piste nous permet de suivre le documentaire dans des conditions audio confortables même si l’on est loin d’une qualité sonore optimale.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray
Galerie photo : de superbes clichés de Tchernobyl, ville dévastée et figée dans le temps.
Espace Editions Montparnasse (3 minutes) : les bandes annonces des films La terre vue du ciel et La planète bleue.
Bonus

Livret

Bande annonce

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