Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1
Résumé
Paris, 1830.
Valentin (Jean Dujardin) se perd dans l'alcool, le jeu, les femmes. Il ne croit pas en la vie et surtout pas en l'amour. Son oncle Van Buck (Gérard Jugnot) ne croit qu'aux vertus de l'argent et du commerce.
Tout les sépare jusqu'au jour où Van Buck, pour améliorer son image de marque va vouloir faire épouser à Valentin une jeune Baronne désargentée (Mélanie Doutey). Valentin, qui n'a absolument aucune envie de se marier, parie qu'il peut aisément la séduire en 24 heures et donc prouver qu'elle, comme toutes les autres, ne vaut pas la peine d'être aimée...
Mais Cécile, qui croit au véritable amour, va s'avérer beaucoup plus coriace à éblouir que prévu et Valentin va devoir user de tous les stratagèmes possibles pour espérer gagner son pari.
Le jeu du chat et de la souris commence... Mais qui est le chat ?
Il ne faut jurer de rien...
Critique
« Il ne faut jurer de rien » est une adaptation de l'oeuvre d'Alfred de Musset. Le film se concentre autour d'un casting à trois têtes : Jugnot, Dujardin et Doutey. Cette comédie typiquement française remet au goût du jour le film en costume.
Dans le contexte de l'après révolution française notre Gérard Jugnot essai de monter un stratagème amoureux entre Dujardin et Doutey. Si Jugnot nous surprend une fois de plus dans un rôle qui rappelle un peu le jeu de Louis de Funès, Dujardin reste dans la continuité de ses rôles précédents : charmeur, mais aussi fragile. La vraie surprise du casting est Mélanie Doutey. Avec à la fois l'élégance, une grande volonté, mais aussi beaucoup de charme. On a pu la voir dans la série Clara Sheller sur France 2 et on espère la découvrir dans d'autres rôles.
L'histoire reste très classique et rappellera par certains aspects "les liaisons dangereuses". Par contre, il s'agit bien ici d'une comédie. On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de nombreux films : quiproquo, manipulation et beaucoup de légèretés. Pour les dialogues, le film n'essaie pas de refaire du vieux français, au contraire, les mots restent très actuels.
La réalisation est enjouée est signée par Eric Civanyan (Tout Baigne) sur une musique de François Peyrony. Parfaitement dans le ton du film, la mise en image et la bande originale sont légères et enlevées. Les scènes s'enchaînent vite et on ne perd pas de temps avec des longueurs. Et pourtant, pas mal de plans dénoncent un vrai travail dans la mise en scène.
« C'est la grande tradition de ces films qu'on n'ose plus faire, mais qui me plaisent beaucoup. C'est RIDICULE, MON ONCLE BENJAMIN, LES LIAISONS DANGEREUSES, QUE LA FETE COMMENCE. Les Américains ont le western, les Français ont la comédie et le film d'époque. » (Gérard Jugnot)
Verdict
Ce qui plaît dans "Il faut jurer de rien", c'est de retrouver les ingrédients des films classiques avec une bonne dose d'humour : courses de chevaux, bagarres, stratagèmes, etc. Même si l'histoire reste très classique sur le fond, on prend plaisir à la suivre.
Le film est léger, on ne lui en demande pas plus pour passer une soirée sympathique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une excellente image due à un master sans défaut et à une compression efficace. Les couleurs saturées et le générique en ombres chinoises sont superbement rendus.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Présenté en 5.1 et en stéréo la piste son est dynamique et retranscrit bien les moments forts du film: atmosphère du sérail, danse de salon, fête, course de fiacre, etc.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Commentaire non-stop du réalisateur qui n'arrête pas une seule seconde. C'est presque dur à suivre tant le flot d'informations arrive non-stop. Le commentaire n'en est pas moins intéressant pour autant.
Un making of tout à fait promotionnel et sans grand intérêt.
Plus sympathique quelques scènes coupées dont le retrait est motivé par le réalisateur en commentaire audio (en France c'est le réalisateur qui supervise le montage).
Une interview croisée entre Jugnot et Civanyan après coup qui revient sur le succès rencontré en salles par le film. Intérêt et assez original.
Bande annonce du film
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

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Multi-angle

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Bêtisier

Bonus Cachés

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