yes yesyears

Les termes « progressif » et « yes » ne vont pas l’un sans l’autre. Yes est en effet l’un de ces groupes majeurs de la première vague de rock progressif qui submergea le monde vers la fin des années 60 et le début des années 70. Voici quelques uns des morceaux présentés dans le reportage :

 

I’ve seen all good people

Roundabout

Yours is no disgrace

Close to the edge

Going for the one

Owner of a lonely heart

Heart of the sunrise

Leave it

Tempus fugit

Siberian khatru

 

 

Avec d’autres groupes comme King Crimson, Soft Machine, Genesis ou Magma, yes a fait naître un nouveau genre musical qui peut se définir comme suit : sophistication, classicisme, élégance, richesse des mélodies et complexité instrumentale. L’objet du reportage est donc de nous faire découvrir tous ces aspects. La présentation est très classique : il s’agit d’un enchevêtrement d’interviews, entrecoupées d’images d’archives et de morceaux lives plus ou moins inédits. On pourra tout de même mettre en évidence deux parties principales : Un historique du groupe suivi d’une sorte de making-of (a behind the scenes footage comme disent les anglais) de la tournée de 91 durant laquelle les différents membres successifs du groupe se sont réunis.

 

La musique symphonique a largement inspiré Yes : leurs opus incluent des harmonies vocales élaborées soutenues par une forte instrumentation où brillent particulièrement les claviers et les synthétiseurs. Une influence de l’époque, sans doute, puisque contemporaine à l’invention de nouveaux équipements électroniques. Les morceaux de leurs débuts sont des compositions torturées, tantôt planantes avec de longs plans symphoniques, tantôt très rythmés avec des penchants pour le folk ou le rock plus classique. Les musiciens sont tous des virtuoses parfaitement capables d'improviser lors de concerts sur de longs thèmes à tiroirs. On pourra noter la présence dans ce documentaire de quelques extraits vidéo durant lesquels les membres du groupe font de magistrales démonstrations de leur habileté (Steve howe, sous les sunlight, nous met une claque et l’on tend l’autre joue pour recevoir celle de Rick wakeman, en live…). Cette virtuosité est à l'origine de nombreux problèmes d'ego (une autre caractéristique du rock progressif) qui permet donc d’expliquer les changements de membres exposés durant cet historique du groupe : Steve Howe, Rick Wakeman puis Alan White. Dans la seconde partie, comme nous l’avons déjà dit plus haut, on retrouve tous ces différents musiciens, tous unis, sur scène pour un concert événement. Si le coté « coulisses » n’est pas déplaisant, on aurait préféré de plus longues plages musicales.

La compression est de bonne qualité. Les problèmes viennent plutôt des images d’archives présentées qui n’ont pas toutes bénéficiées d’un traitement optimal. Durant ces extraits, l’image manque souvent de définition et de contraste.

Une simple, trop simple, piste stéréo nous est proposée. On imagine que c’est peut être la même que celle présente sur la vidéo originale  (précisons qu’il s’agit d’une réédition en dvd d’un titre qui fût proposé en vidéo). Quel dommage de ne pas disposer d’une meilleure qualité sonore surtout pour ce type de dvd. On remarquera aussi qu’il n’y a qu’une seule piste anglaise et qu’il n’y a pas de sous titres français, juste ceux anglais.

No, il n’y a pas de bonus sur ce dvd de yes. Juste un menu avec des chapitres.