L'Odyssée de l'espèce

Genre
Pays
France (2002)
Date de sortie
mercredi 15 janvier 2003
Durée
90 Min
Réalisateur
Avec
Producteurs
France 3 - RTBF (Belgique) - Transparences Productions - 17 Juin Production - Mac Guff Ligne - Pixcom (Canada) - Discovery Channel Canada, Channel 4, RAI, ZDF, TSR, Planète, France 5
Scénaristes
Jacques Dubuisson et Michel Fessler
Compositeur
Yvan Cassar
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Un documentaire de 3 fois 52 minutes proposé par Charles Gazelle et Christian Gerin réalisé par Jacques Malaterre écrit par Jacques Dubuisson et Michel Fessler sur une idée originale de Hervé Dresen narration écrite par Frédéric Fougea musique originale de Yvan Cassar directeur scientifique : Pr.Yves Coppens une coproduction : France 3 - RTBF (Belgique) - Transparences Productions - 17 Juin Production - Mac Guff Ligne - Pixcom (Canada) - Discovery Channel Canada, Channel 4, RAI, ZDF, TSR, Planète, France 5
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Synopsis

L'odyssée de l'espèce raconte l'aventure la plus extraordinaire, la plus improbable et finalement, la plus émouvante : l'histoire de l'homme... Depuis le premier primate qui se lève et marche, il y a quatre millions d'années, jusqu'à à l'ère moderne, il y a 10 000 ans... Ainsi, sur les bords du rift africain, nous assisterons aux premiers pas maladroits de l'Australopithèque. Avec l'Homo Habilis, nous taillerons grossièrement une pierre qui deviendra le premier outil. Avec Neandertal, nous porterons en terre l'un de nos semblables. Enfin, nous verrons la création de la première ville... Remonter le temps grâce aux toutes dernières techniques d'images en 3D et à des reconstitutions de fiction, 'L'odyssée de l'espèce' redonne la vie à nos ancêtres, leur apparence, leur comportement et leur environnement... Un nouveau voyage dans le temps ahurissant.


Critique Subjective

Grunt Grunt

Aujourd'hui, l'Homme marche. Pour nous c'est une évidence. Mais pour nos ancêtres qui, il y a huit millions d'années, devaient s'adapter à un environnement hostile, la chose n'était pas naturelle. Comment les premiers primates ont appris à se tenir debout ? Comment est-on alors passé des australopithèques à l'Homme d'aujourd'hui ? Quelle a été son évolution, de la découverte du feu à l'enterrement des défunts en passant par l'alimentation ? Jacques Malaterre a tenté de répondre à ces questions. L'Odyssée de l'espèce est passé sur les écrans le mardi 7 janvier à 20h55 sur France 3 dans sa version de 90 mns présente sur ce dvd et dans version intégrale de 3 fois 52 mns les 14 et 21 à 20h45 sur Planète. 



Un tour de force…

Pour restituer la vie de nos ancêtres, leur apparence, leurs comportements, leur environnement, les créateurs de l'Odyssée de l'Espèce ont eu recours, tour à tour, à des images en trois dimensions et à des reconstitutions de fiction, grâce à la conjonction des compétences d'une équipe franco-canadienne épaulée par un relais de production sud-africain.Une aventure collective de plus de deux ans. Sa double casquette de documentariste et de réalisateur de fiction a permis à Jacques Malaterre d'intégrer cette aventure.



 …grâce au scénario ….
Deux scénaristes ont travaillé avec Yves Coppens pour l'élaboration d'un scénario sous caution scientifique. Une fois le scénario établi, il a fallu réaliser un story-board pour toute la première partie qui est en images 3D, c'est à dire du singe Orrorin jusqu'à Lucy. L'écriture de cette paléofiction est en fait composée de deux parties : la partie que la science croit savoir - cette partie rigoureuse et scientifique va vraiment plus loin que jamais - et une partie création, improvisation. Deux scénaristes de fiction ont collaboré à l'écriture finale de ce plongeon visuel dans la préhistoire : Michel Fessler (Farinelli, Ridicule) et Jacques Dubuisson. Pour la réalisation des restitutions, deux techniques ont été utilisées : l'une fait appel aux images de synthèse composites (mêlant synthèse pure et éléments réels), l'autre à la pure fiction interprétée par des acteurs maquillés.
…aux images de synthèse….
La technique a surtout permis la réalisation des séquences mettant en scène des primates et des pré-humains trop différents physiquement de l'homme actuel. La mise en scène des plus anciens pré-humains (Orrorin, Tournaï) et des Australopithèques (dont la célèbre Lucy) a nécessité des images composites. Ces séquences combinent des décors réels filmés en Afrique du Sud et des personnages virtuels en mouvement. Des acteurs réels ont servi de premiers modèles pour la mise en scène ; plus tard, à Paris, ces mêmes acteurs munis de capteurs ont été filmés en « motion capture », puis, dans les ordinateurs, ils ont été habillés en pré-humains par un travail de création en 3D à partir de modèles en volume (sculptures en plâtre réalisées par une spécialiste, Monique Luyton).



…et à des scènes de fiction intelligentes.
Des comédiens entrent en jeu lorsque nous arrivons à nos ancêtres physiquement les plus proches de nous, le genre humain proprement dit - Homo abilis, Homo erectus, Homme de Neandertal, homme de Cro-Magnon. Quarante-cinq acteurs sud-africains, de toutes origines ethniques, jouent tous les stades évolutifs entre Homo abilis (-2,5 millions d'années) et Homo sapiens sapiens (-30.000 ans). Ils ont été dirigés par le chorégraphe Craig Morris, lui-même en relation avec Cora Burnet-Louw, paléontologue spécialiste de la locomotion et du mouvement. Costumes, décors et accessoires ont été réalisés sous le contrôle de scientifiques, notamment du Docteur Francis Thackeray, du Musée du transvaal. Jacques Malaterre, le réalisateur, a voulu travailler dans le mouvement, souvent caméra à l'épaule, avec beaucoup de gros plans, au plus près des personnages pour capter leurs émotions. L'important était de faire que les deux types d'images (en images de synthèse et avec comédiens) soient cohérents visuellement et que le passage de l'un à l'autre ne se traduise pas par un changement de qualité ou de style cinématographique.


Un dernier mot

Un événement exceptionnel. Indispensable, tout simplement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1


Au début du documentaire les problèmes de compression et de grouillement dans les arrières plans laissaient envisager le pire. Puis ces problèmes s’arrête et on peut enfin profiter du spectacle dans de très bonnes conditions. Le master est impeccable (tout neuf), la compression est parfaite et l’étalonnage suit la tendance. De m^me le passage au numérique ne dévalorise pas le documentaire dans le sens où on est pas capable de faire la différence entre les images de synthèse, les animatronics et les acteurs grimés.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Une répartition très correcte, une scène frontale bien répartie et des effets surrounds constants pour du 2.0. On ne peut qu’être enchanté d’entendre le remarquable travail des musiciens qui ont intégré les bruitages du documentaire dans les rythmiques de la bande son. Un Prologic de qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Menu et interactivité

Les menus sont animés et sonorisées avec une musique très new age du plus bel effet mélangenat les rythmes modernes et tribaux. Du plus bel effet.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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