Asterix et les Vikings

Genre
Pays
Franco-Danois (2006)
Date de sortie
mercredi 25 octobre 2006
Durée
75 Min
Producteurs
Natalie Altmann
Scénaristes
Jean-Luc Goossens
Compositeur
Alexandre Azaria
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Non
Non
Non
VF Sourds
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
75 min
Nb Dvd
1


Abraracourcix, le chef du village charge Asterix et Obelix de l’éducation de son neveu Goudurix, qui arrive tout juste de Lutèce. Dans le même temps Les vikings débarquent pour trouver un « champion de la peur » susceptible de pouvoir leur apprendre à voler.

C’est donc avec beaucoup d’excitation et beaucoup d’inquiétude aussi que l’on attendait de voir revenir nos héros gaulois en dessin animé. Beaucoup d’excitation, car depuis "Asterix et les Indiens" en 1994, si les deux compères avaient pris d’assaut le cinéma pour le pire puis pour le meilleur, avec l’évolution des technologies, on pouvait espérer un retour en grâce dans le monde de l’animation. Beaucoup d’inquiétude parce qu’à côté des mastodontes américains, les précédentes aventures de nos ancêtres préférés n’étaient pas à marquer dans les anales des dessins animés, avec ses animations très découpées, ses dialogues hachés à l’excès. Alors forcément l’œil critique se met en alerte, on ressort les anciens albums et on attend de voir venir.

Alors là, une bonne et une mauvaise surprise ! La bonne surprise, vient d’abord du traitement de l’histoire. Pourtant dirigé par deux réalisateurs Danois Stefan Fjeldmark et Jesper Moller, l’histoire est parfaitement fidèle à l’esprit de son modèle, et l’on se retrouve réellement plongé au cœur de notre enfance, avec des dialogues qui sonnent parfaitement juste, en n’omettant jamais les anachronismes, chère aux aventures d 'Asterix et Obelix. L’ensemble nous offre un florilège de répliques comme on les aime, la musique se mêle aussi à l’anachronisme, avec des morceaux aussi marquant que « Get down on it » ou « The eye of the Tiger ». Et l’équipe s’est offert ce qu’il y a de plus en vue actuellement, Amel Bent, M Pokora, Billy Crawford ou encore Céline Dion, mais aussi des séances d’enregistrement aux mythiques studios d’Abbey Road, et le résultat est à la hauteur de l’effort, surprenant et agréable. Mais il serait injuste de ne pas parler des graphismes frappant de netteté et de profondeur. Un vrai plaisir pour les yeux, les auteurs jouent habilement la carte des couleurs afin de donner plus de volume aux situations, ainsi une forte teneur en rouge pour l’intérieur des vikings, puis des couleurs froides pour l’environnement des nordiques, mais aussi un ensemble plus nuancé et beaucoup plus chaleureux pour le village armoricain. La première vision du village est à elle seule un vrai bonheur. Il en va de même pour les expressions des visages, particulièrement ceux d’Asterix et d’Obelix qui offrent de réelles émotions.

Et pourtant la mauvaise nouvelle, vient aussi de l’animation. Car si l’ensemble est d’une beauté saisissante, les vieux démons reprennent le dessus, et l’on se retrouve avec des personnages dont les mouvements manquent parfois totalement de fluidité.  Et lorsque l’on parle de vieux démons, le doublage manque aussi terriblement de spontanéité, car si c’est toujours avec autant de plaisir qu’Asterix retrouve la voix du semble-t-il irremplaçable Roger Carel, on perçoit encore trop souvent des lenteurs dans le flux des répliques, un peu comme à l’origine des aventures des deux gaulois au cinéma.

En conclusion, s’il s'est directement inspiré d’une seule aventure, à savoir « Astérix et les Normands », cette adaptation vole de ses propres ailes avec ses nouveaux personnages, ses clins d’oeils, et ses nouvelles inspirations. Alors même si parfois de vieux défauts semblent ressurgir, « Asterix et les Vikings » est une belle réussite qui n’a de faiblesses que l’excès de ses qualités. A ne pas manquer, autant pour les petits que pour les grands.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


De très bonne qualité, celle-ci souffre malgré tout de dominante rouge dans les scènes d’intérieur viking. Néanmoins ces défauts importants, offrent la perspective de découvrir la qualité des images lors des scènes gauloises et extérieures nordiques.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Le son impressionne dès le départ, avec la voix du narrateur. La piste 5.1 est totalement efficace et le mixage est de très bonne qualité n’offrant pas trop de différence entre les dialogues et les passages musicaux. L’intelligence des concepteurs offre une piste 2.0 pour qu’aucune perdition ne vienne gâcher le plaisir des non propriétaires de Home Cinéma.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray
Une édition de grande qualité avec une multitude de bonus. D’abord un making off particulièrement intéressant  où l’on retrouve avec bonheur des interventions de Goscinny, expliquant sa vision des personnages. A voir aussi dans ce documentaire, une allusion d’Uderzo au sujet des versions cinéma de son héros. Puis une très instructive comparaison entre la BD et le dessin animé, logiquement appelé : De la BD au cinéma. Puis plusieurs séquences  expliquant : Les nouveaux personnages, les doublages et bien sur les bruitages. L’ensemble est traité avec beaucoup de rapidité (un peu trop ?), s’ensuit le clip de Céline Dion, trois jeux intéressants (Quizz, mémo, et une leçon de danse plus proche du jeux Simon, que de la leçon de danse), une série de photos, des bandes annonces, et enfin un lien internet. Une édition simple au goût de collector.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage