Le Noël des 9 chiens

Bon ! N’y allons pas par quatre chemins, je pourrais vous dire que le dessin animé « Le Noël des neufs chiens » est le chef d’œuvre de l’année, qu’il comporte tout ce que nous aimons voir dans un film d’animation, mais non je ne le dirais pas ! Je pourrais vous dire aussi que les graphismes sont particulièrement fluides, et que l’on frise le génie, mais ça non plus je ne le dirais pas ! Et pourquoi pas que les chansons sont d’une beauté digne d’un Disney, et que les enfant adhèrent totalement, mais ça non plus je ne le dirais pas !

En fait, il n’y a pas grand-chose de positif à dire dans ce dessin animé. L’animation est particulièrement rudimentaire et manque cruellement de fluidité. Les personnages sont aussi raides qu’un balai à brosse et aussi attachant qu’un bouquet de ronces. Et même si les contrastes semblent de qualité ils ne masquent pourtant pas le côté ancien de l’animation.

Et cela n’est rien, à côté des mélodies qui parsèment trop fréquemment le programme. Elles sont particulièrement irritantes et les enfants semblent rester totalement insensible, à cette musique qui parait tout droit sorti d’un ascenseur.

L’histoire quand à elle, si elle paraissait prometteuse aux premiers abords, n’en devient pas moins vite fatigante, car elle ne trouve jamais vraiment un rythme idéal, oscillant constamment entre humour de bas étage, et film d’aventure aux rabaits.

Les doublages suivent la même aubaine, à savoir soit des voix nasillardes pour les lutins ou alors des grosses voix chaleureuses pour les gros chiens ou le père noël.

Seul point positif, les décors sont de bonnes qualités.

En conclusion, un dessin animé qui ne brille que par ses décors, ce qui semble un peu juste pour intéresser, même un jeune public (qui cela dit en passant, reste le plus exigeant des publics). Donc, si un gamin vous tape sur les nerfs, vous pourrez vous venger en lui offrant « Le Noël des 9 chiens ».

Bon, rendons à César ce qui appartient à César, l’image est de bonne qualité, et la qualité des décors ressort allègrement. Revers de la médaille, elle met en évidence la pauvreté de l’animation.

Une piste 2.0, parfaitement adaptée au programme. Car une piste 5.1 aurait été superflue. Pas de quoi fouetter un chat néanmoins, puisque la musique est suffisamment pénible pour ne pas être plus mise en valeur.

Côté bonus tout est en anglais (pour les enfants c’est pratique !), un jeux nommé « Chiens et Races » où les enfants découvrent  les races de chiens vues dans le film, Un Atelier de travaux manuels toujours en Anglais donc (c’est toujours aussi pratique !) et enfin un dernier jeu (en Anglais donc !) ou les races sont mélangées et où les enfants doivent les reconnaître. Voilà cela aurait pu être sympa, mais en français aussi.