Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1
Nostalgie quand tu nous tiens…1994 sort Secret of Mana sur SNES, un jeu qui pour des millions de personnes restent toujours l’un des meilleurs Action-RPG, mais surtout une source d’inspiration pour nombre de jeux! Janvier 2007, Children of Mana arrive sur NDS, et autant vous prévenir que ce sont des nuits blanches que vous passerez sur votre DS!
World of Mana…
Les événements de Children of Mana se déroule dix ans après Dawn of The Mana qui est le quatrième véritable opus de la série prévu sur PlayStation 2. Quatre héros orphelins sont élus pour sauver l’arbre Mana du Mal qui le guette, et ainsi perpétuer le mythe…
La tribu de Mana!
L’un des pionniers du genre Action-RPG fait son grand retour sur NDS, mais une fois notre joie nostalgique mise de côté, analysons plus en détail ce que ce titre a dans la cartouche. Le joueur dès le début de son périple, a le choix entre quatre personnages, là c’est du classique puisque comme d’accoutumée le joueur se retrouve face à trois personnages Poppen, Tamber, et Voyageur ayant des avantages soit en force, magie ou réflexion, Ferrik le dernier personnage étant le choix le plus équilibré ainsi qu'une bouille parfaite de héros. Une fois son héros désigné, arrive le choix parmi huit esprits du Mana (chaque retour au village permet de changer d’esprit) , leurs pouvoirs magiques en attaque/défense étant par la suite évolutifs, grâce au système de gemmes sur lequel nous reviendrons plus tard. Votre aventure débute donc dans le village d’Illusia, qui à chaque fin de mission s’avère être un endroit de repos, de dialogues mais aussi d’investissement dans plusieurs petites boutiques dans lesquelles vous pourrez acheter des gemmes, armes, armures mais surtout les fameux chocolats et bonbons, objets cultes de la série. On peut également signer des contrats pour des missions secondaires, qui permettentde récolter de l‘argent pour acheter différents items. Malheureusement, chose plus qu’étonnante pour un RPG, Illusia est le seul village que l’on voit de toute l’aventure, et à cet égard on ne peut-être que déçu…, les phases d'explorations étant l'une des bases du genreEntrons maintenant dans le vif du sujet, l’aventure avec un grand A! Une fois le village quitté, le joueur sur se retrouve sur une carte sur laquelle il devra se déplacer de point en point pour remplir différentes missions, nécessaires à l’avancement de la trame scénaristique. Une fois en mission, quel bonheur! La maniabilité est aux petits oignons, la réalisation somptueuse, et la partition musicale une pure merveille…Mais car il y a un mais!
Starmana
Mais voilà, quelque chose coince dans Children of Mana, sa très/trop grande linéarité…Le jeu se résume à pénétrer dans un donjon, éliminer tous les ennemis de la carte; une fois ceci terminé il faut récupérer une pierre qu’aura laissé tombé l’un de vos défunts ennemis, et l’emmener jusqu’à un halo de lumière (généralement assez proche) pour passer au second niveau…Au dernier niveau vient le boss qu’il faudra battre pour retourner au village, et continuer l’aventure. Voilà en partie à quoi se résume le jeu, et sur ce point on ne peut qu’en avoir la gorge nouée.
Évidemment, le plaisir de jouer à la série est une merveille, le jeu s’avère auréolé d’une nostalgie toute particulière, mais voir un jeu d’une série si mythique terminer comme un banal Action-RPG, privilégiant l’action pure aux phases d’explorations c’est très décevant. De plus le système de sauvegarde est très rageant, en pleine mission donc, dans un donjon comptant environ 10 niveaux, la possibilitée de sauvegarder n’est offerte qu’à partir du niveau 5, soit environ 20 à 30mn de jeu, n’espérer donc pas jouer sereinement à Children of Mana pour une petite partie de 5mn. Par contre, le système de "ricochés" donne un aspect beaucoup plus vivant au jeu, ainsi quand on frappe un ennemi près d’une paroi celui-ci ricoche sur un ou deux murs. Assez nouveau dans ce type de jeu, l’idée est assez bonne, et permet de ne pas trop décrocher à cause de combats soporifiques. Au niveau des armes, il en existe quatre types, l’épée, le grappin, l’arc et le marteau bénéficiant tous au fur et à mesure d’évolutions plus ou moins importantes. Le héros peut utiliser deux de ces armes, et en porter quatre sur lui, le changement se faisant sur l’écran tactile. En parlant d’écran tactile, son utilisation dans le jeu s’avère anecdotique, en un mot : aucun utilitée et c’est fort dommage, une utilisation de celui-ci pour la magie aurait été judicieux. Mais là ou on ne peut faire aucun reproche au titre, c’est dans sa richesse de customisation, on se surprends à y apporter une minutie presque maniaque, à tel point d’y rester un bon quart d’heure juste pour peaufiner certains détails. Le système de gemme est aussi du lot, celles-ci permettent d’augmenter ses attributs comme la force, la réflexion, magie, efficacité pour chaque type d’arme ou bien offrir certains coup spéciaux. Au tout début la grille ne comporte que 6 cases, qui augmenteront selon votre avancement. La force qui permet de contrecarer la linéarité dans ce jeu, réside dans la customisation comme expliqu", mais là ou le jeu nous blesse "une fois de plus" c’est dans sa durée de vie de 15 heures environ…Plus que surprenant pour un jeu de ce type, surtout qu'il n'y a pas vraiment de grand plaisir à recommencer le titre plusieurs fois, deux fois à la limite pour les missions secondaires, mais pas plus.
Que la Force du Mana soit avec toi
Au final, le bilan est mitigé, et malgré certaines qualités évidentes, et une nostalgie qui prends finalement le dessus sur certains défauts, Children of Mana déçoit à moitié. Nous nous attendions à une magie dignes des épisodes sur SNES, mais au final il n’en est rien, le coté action prenant le pas sur la réflexion ou encore pire, l’exploration. Attention, Children of Mana constitue tout de même un très bon titre sur lequel vous auriez tort de passer à côté, mais il n’est pas indispensable comme nous l’espérions.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Une merveille, les équipes de Square Enix ont réalisé un travail somptueux, la 2D n'est pas morte, et bon sang quand elle est si poétique que dans la ceas présent, on en redemande!
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Ube partition somptueuse qui nous rends forcéement nostalgique...Malgré le fait que certains thèmes reviennent très souvent, le tout reste à peu près varié pour ne pas lasser nos oreilles nostalgiques. Un top son sur NDS!
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un mode multijoueur peut donner un regain d'interet au titre, mais nécessite une cartouche par joueur.
Bonus

Livret

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