L’histoire :
Un homme, trop accaparé par son travail pour prendre soin de sa famille se retrouve en possession d’une télécommande particulière. Celle-ci lui permet d’intervenir sur les évènements, baisser le son du chien, mettre en pause, et zapper des périodes. Mais où cela s’arrêtera-t-il ?
La critique :
L’histoire de cet homme détenteur d’une télécommande magique est pour le moins particulière et originale. Encore faut il parvenir à en sortir un film de plus d’une heure et demie sans lasser le spectateur, et en enchaînant les gags sans pour autant devenir lourd.
Adam Sandler n’est pas des plus populaires de ce côté ci de l’Atlantique. Pourtant, dans son pays, il est très apprécié, et à juste titre. Spécialisé dans la comédie, il dispose d’un véritable talent, et son humour, auquel certains reprocheront d’être parfois un peu gras, est décapant. Il ne fait certes pas partie du clan des Ben Stiller et Owen Wilson, mais il mérite tout de même d’être découvert, pourquoi pas dans cette comédie d’excellente facture.
Si Adam Sandler est omniprésent, il a à ses côtés une brochette impressionnante de seconds rôles. A commencer par le fournisseur de la télécommande, Christopher Walken. Toujours aussi épatant, il joue à fond sur son côté pince sans rire, en opposition parfaite avec le style de l’acteur principal. Leurs scènes communes sont un pur régal. Rajoutons à ce casting la présence de la sublime Kate Beckinsale ou encore du Baywatch David Hasselhof (excellent en patron obsédé). Cerise sur le gâteau, le père d’Adam Sandler est incarné par Henry Winkler (Fonzie dans Happy Days), qui excelle dans les séquences humoristiques comme celles plus dramatique. Enorme casting, tout simplement. Et encore, on ne vous dit pas tout !
Pour servir les actions de cette télécommande, il faut également souligner la présence d’effets spéciaux remarquables. Pour ne rien révéler de l’histoire, il vaut mieux passer sous silence ces séquences, car l’effet de surprise est l’un des ressorts comiques du film.
La seconde moitié du film est clairement plus dramatique, et permet à l’acteur principal d’aborder ces thèmes qui lui sont chers : la famille et l’implication de l’argent et du boulot. Que ce soit dans des films comme Happy Gilmore ou Les aventures de Mister Deeds, ces thèmes sont toujours évoqués avec sobriété et sincérité.
Au final, Click exploite parfaitement un scénario très original. Une comédie aux gags souvent très drôles, voire hilarants, mais non dénué d’émotion. Avec en prime un casting exceptionnel, que peut on demander de plus à une comédie ?
Une compression parfaite, et une image nette, aux couleurs chatoyantes et agréables qui ne tirent pas vers la saturation.
Le son ne dispose pas d'effets surround tonitruants, mais suffisamment tout de même pour rendre les effets de la télécommande énergiques.
Le menu est des plus agréables. Bien mis en image, il est animé et sonorisé, sans que les transitions entre les menus ne soient trop longs.
Du côté des bonus, ce n'est pas la panacée, mais on saura s'en contenter.
Commentaires audio de l'équipe du film : Un commentaire audio moyen, mais amusant, finalement.
Scènes coupées (15 min) : des scènes qui n'apportent pas grand chose, pour être honnête.
Making of (30 min) : des petites séquences de 2 à 4 minutes, avec toujours la même musique en fond sonore un peu envahissante. On y apprend pas mal de choses, sans pour autant que ce soit vraiment indispensable. Dommage de ne pas avoir fait un seul document et d'avoir tout découpé de la sorte.
Bandes annonce (10min) : 5 films sont présentés.