Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
La vilaine sorcière transformée en grenouille hideuse, est bien décidée à se venger d’Eléna et du monde de Fairytopia. Pour cela, elle a décidé de saboter la fête du printemps, si chère aux petites fées.
Bon, alors, commençons par les choses qui fâchent. Elena a toujours la même voix imprégnée d’intelligence, que dans les précédents épisodes. Donc sur ce point, pas de changement. Est il donc impossible à la production de lui accorder une voix douce sans être stupide. Que le personnage soit blond n’oblige pas à subir une voix niaiseuse. De même, que des personnages particulièrement caricaturaux à outrance, comme l’un des garçons, qui devient un subtil et grossier mélange entre Brice de Nice et « Monsieur » frère de Louis XIV. Evidemment, je passerais outre les fées jalouses, hautaines et odieuses qui deviennent systématiques dans ce type de programme.
Pourtant, ce nouvel épisode ne manque pas d’intérêt. Car on sent quand même une certaine progression dans l’esprit des concepteurs de ce dessin animé. Les couleurs sont beaucoup moins saturées que dans le précédent opus. Ensuite, sans être révolutionnaire, l’histoire prend un peu plus de volume avec des personnages contrastant avec leurs origines. Des gentilles fées papillonnantes dans le ciel azurée, inondant les champs de leurs bontés légendaires, on arrive à rencontrer des fées plus nuancées, parfois même susceptibles de faire du mal à une de leurs congénères par jalousie ou par envie.
Il en va de même pour la méchante que l’on sent plus féroce parce que plus vicieuse. Car elle utilise la naïveté et la douceur de l’héroïne pour s’échapper de son sortilège, qui la retenait prisonnière d’un corps de grenouille assez …heu…verte.
Des changements qui permettent ainsi de distiller auprès de nos chères têtes blondes un message particulièrement retentissant à notre époque : « Méfiez vous toujours de ce que vous ne connaissez pas ! »
Sans être révolutionnaire, l’histoire véhicule parfaitement son message, et devient d’un coup cohérente avec son sujet. Hors donc on peut d’ores et déjà parler d’une réussite et effacer au passage les quelques défauts qui parsèment l’ensemble.
En conclusion, un dessin animé beaucoup plus réussit que le précédent, cohérent avec son message. On peut donc parler de réussite, sans parler de chef-d’œuvre bien sur.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image beaucoup moins saturée que dans le précédent opus. Les dessins sont toujours aussi superbes, et les tontes pastelles ont tendance à donner plus de relief que les couleurs acidulées de Mermaidia. Un bon point supplémentaire.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Italien
5.1
Portugais
5.1
Anglais
2.0
A l’identique de l’image, le son est de grande qualité. Permettant ainsi aux enfants de plonger réellement dans l’univers féerique de Fairytopia, sans trembler au premier battement d’aile. Bon, je pensais ne jamais avoir à dire ça, mais ce Barbie là est une vraie réussite !
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Au menu des bonus, des petits jeux amusants pour les petits, suivi d’un cours de danse avec Beebble, la petite peluche volante qui suit Elena partout, puis la Bande annonce, et enfin un bonus CD-Rom comprenant des pages à colorier. Ce n’est pas grandiose, mais attrayant pour les enfants. C’est tout ce qu’ils demandaient !
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Coloriages