Le Jeu
Critique de Cyril Lequy
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Diddy Kong est enfin de retour avec son univers coloré et enfantin où la gaîté est de mise. Une des différences de ce soft avec le maître incontesté du dérapage en kart est son petit mode histoire qui permet au joueur de se balader sur l’île des Kong, point d’accès à toutes les courses disponibles dans le jeu. Wizpig, le méchant de l’histoire vient d’arriver sur l’île aux amis de Diddy et celui-ci est venu pour les aider à contrecarrer les plans du vilain. En gros, c’est à base de victoires que le joueur pourra au final reconquérir la jolie petite île afin que celle-ci retrouve son calme d’antan.
Pourquoi conduire quand on peut piloter ?
La plus grande qualité que l’on peut accorder à Diddy Kong Racing est sa réelle diversité : le joueur peut utiliser 3 véhicules différents, chaque course peut alors être découverte de trois manières différentes, il faut aussi récupérer des items cachés dans les niveaux pour débloquer un maximum de contenu, des phases de jeux entièrement pensées pour la console nomade avec son écran tactile… Les possibilités promettent donc une bonne durée de vie pour peu que le joueur souhaite découvrir les entrailles de la bête. Tout d’abord, le joueur va faire la connaissance d’un génie qui lui offrira des ballons servant à ouvrir les portes d’accès aux différentes courses. Chaque porte impose au joueur de posséder un certain nombre de ballons, amenant celui-ci à les récolter en finissant premier de toutes les courses. Une fois que le premier monde est terminé, le joueur découvre un nouveau véhicule, l’avion, puis plus tard ce sera l’aéroglisseur. Grâce à ces différents véhicules, le joueur se retrouve alors avec 3 manières différentes de jouer et ainsi de nouvelles façon de découvrir chaque course. Une phase de jeu très intéressante amène une utilisation plus poussée de l’écran tactile où le joueur doit exploser des ballons tout en récupérant des pièces nécessaires à l’achat de nouvelles capacités. Malheureusement la jouabilité s’avère assez bancale car la caméra avance toute seule et la déplacer sur le côté tout en explosant les ballons et en récupérant les pièces s’avère mal adapté même si cela permet de changer un peu les idées. A propos du gameplay, tous les véhicules utilisables ne possèdent pas tous les mêmes propriétés. Ainsi, le kart amène une prise en main simple avec la possibilité de déraper pour passer lus facilement certains virages, l’avion quant à lui emmène le joueur dans les airs où les déplacements sont possible dans tous les sens et il y a l’aéroglisseur qui, comme son nom l’indique, glisse à tous amenant une certaine imprécision dans le gameplay.
Pourquoi gagner à la loyale alors qu’on peut massacrer ses adversaires ?
Ce qui fait plaisir dans ce genre de course, c’est que tous les coups sont permis ou presque. En plus de piloter vos engins, différents items peuvent être récoltés au cours des courses permettant de ralentir les autres participants allant des missiles aux habituels boosts. Le seul petit souci est que la panoplie s’avère trop légère pour proposer des joutes endiablées. Heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée de proposer des customisations pour chacun des items disponibles en attrapant un jeton d’amélioration ou bien en récupérant des ballons de différente couleur. On pourra alors transformer une simple flaque d’huile en mine dévastatrice puis en une bulle immobilisante, améliorer son bouclier, modifier un simple missile en missile protecteur qui tourne autour du joueur et qui attaque les adversaires qui s’approchent de trop près, etc. Ensuite, le joueur pourra modifier ses différents véhicules afin d’améliorer leur vitesse ou leur tenue de route devenant une obligation car le niveau de difficulté impose d’avoir des véhicules toujours plus performants.
Diddy or not Diddy ?
Malheureusement, on ne peut pas dire que Diddy Kong Racing possède un réel charisme car les différentes courses ne proposent pas suffisamment de sensations par rapport à Mario kart qui lui propose de vrais pilotages de karts. Ensuite, la prise en main se veut très simpliste pour les karts alors que les avions imposent un certain temps d’adaptation pour les contrôler. Par contre l’aéroglisseur est un vrai calvaire pour le maîtriser et il demande aux joueurs de conduire d’une manière tout à fait différente, tout en glissade. Heureusement, les parties en multijoueur promettent de bons moments, mais cela reste incomparable face au maître incontestable des jeux de kart loufoques nommé Mario Kart.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Graphiquement, on ne peut pas dire que Diddy Kong brille de milles feux. Les détails sont un peu trop pixélisés et les personnages ne sont pas très identifiables. Heureusement, la grande diversité des environnements amène beaucoup de fraîcheur à ce titre très moyen. On pourra aussi regretter que les customisations ne soient pas visibles directement sur les véhicules mais juste sur leurs performances.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
On retrouve avec nostalgie les anciennes musiques connues du Diddy Kong de N64. Celles-ci ont le mérite de ne pas faire grincer nos petits tympans en proposant des mélodies qui collent parfaitement à l’univers des Kong. Les bruitages sont quant à eux discrets et agréables tout comme les quelques voix que l’on peut entendre au cours des parties.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Beaucoup de courses sont à débloquer et la possibilité de découvrir les courses de différentes façons amène plus de profondeur au titre, sans oublier la quantité énorme de pièces qu’il faut collecter afin de pouvoir améliorer au mieux tous les véhicules. Le mode multijoueur remplit parfaitement son office en proposant plusieurs modes de jeu et des parties assez amusantes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage