Le joueur d'échecs

Genre
Pays
France (1938)
Date de sortie
lundi 23 avril 2007
Durée
87 Min
Réalisateur
Scénaristes
Jean Dréville, André Doderet, Albert Guyot, Roger Vitrac, Bernard Zimmer
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1
L’histoire :

Boleslas, un partisan de la Pologne annexée par la Russie en ce XVIIIe siècle, voit sa tête mise à prix, et va se réfugier chez un créateur d’automates, le baron de Kempelen. L’un de ses automates représente un joueur d’échecs.

La critique :

Ce film de 1938 a été réalisé par le prolifique Jean Dréville, qui aura surtout connu la notoriété durant l’après guerre, notamment grâce à « la cage aux rossignols ».

Dans « le joueur d’échecs », une plongée au cœur du XVIIIe siècle, et de l’empire de Catherine II de Russie nous est proposée. Le contexte politique est ici beaucoup plus présent que l’histoire d’amour qui en transparaît. Cependant, les personnages sont très bien écrits, même si parfois manichéens.

La crédibilité des automates est d’ailleurs le point le plus faible du film. On a vraiment du mal à s'y laisser prendre. L’une des séquences de fin du film se voulant tragique tourne un peu au ridicule tant les automates présents ont du mal à convaincre. Certes, on pourra en faire abstraction, mais ce n’est guère évident. Et ce ne sont pas tant les effets spéciaux qui sont en cause (avec un film de 1938 on ne peut qu’être indulgent), mais plutôt le contexte.

Les décors ne sont également pas époustouflants, la quasi-totalité du film ayant été tournée en studio. Du coup, ces quelques défauts décrédibilisent l’ensemble.

Mais s’arrêter à tout cela serait une erreur grossière, tant le film regorge de qualités. L’interprétation est dans l’ensemble assez remarquable, avec une mention tout à fait spéciale à Conrad Veidt, époustouflant dans son rôle de baron au grand cœur et créateur d’automates. Il est le véritable héros de cette histoire, avant même le fugitif Boleslas.

Du coup, on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de ce « joueur d’échecs » si particulier. Et on en oublie vite les imperfections, jusqu’à l’une des séquences finales qui nous rappelle quelque peu malheureusement à l’ordre.

Même si le film recèle quelques défauts, il n’en vaut pas moins le détour. Certes, il a bien vieilli, mais on peut tout de même se laisser prendre à l’histoire originale qui nous est proposée.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une restauration très correcte pour un film datant de 1938. Quelques défauts sont forcément présents, mais ne gênent pas réellement le spectateur. On notera la présence sur certaines séquences du film de sous titres anglais d'origine.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Assez catastrophique, il faut bien le reconnaître. Dès qu'un acteur crie, cela devient difficilement supportable ! Le son est trop strident et la restauration est purement et simplement ratée de ce côté là.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
23 min
Boitier
Amaray
Les menus sont figés et pauvres.

Bonus :

Entretien avec Jean Dréville (19min) : réalisé en 1995, deux ans avant la disparition du réalisateur. Si celui ci nous parrait fort sympathique, la réalisation du documentaire est pour le moins faible, et les sujets évoqués que partiellement intéressants.

Filmographie de Jean Dréville.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
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Documentaire
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