Paramount remet en avant les saisons de Start Trek, Deep Space Nine dans un nouveau packaging moins onéreux que l’ancien. Revue de la saison 1.
Synopsis
Deep Space Nine (DS9) est une station spatiale en orbite autour de la planète Bajor. La station était sous le contrôle des cardassiens. Au début de cette première saison, elle passe sous le contrôle de Starfleet. Le commandant Benjamin Sisko (Avery Brooks) est choisi pour remettre la station en état. A son arrivé, il trouve Ds9 dans un état lamentable. Dépourvue de tout armement, la place forte est précaire. En effet, en partant, les Cardassiens ont emmenés presque tout ce qui avait de la valeur. Ils laissent donc, derrière eux, la station a l’abandon. Sisko rencontre alors les membres de l’équipe avec laquelle il doit rendre la station opérationnelle. Le command en second: le Major Kira Nerys, une femme Bajorane, son chef de la sécurité, Odo (Rene Auberjonois), un métamorphe et aussi l’ingénieur en chef Miles O'Brien (Colm Meaney) du vaisseau l’Entreprise (et aussi de la série "Star Trek: The Next Generation"). Pendant l’épisode pilote, un trou noir apparaît près de la station, créant un passage à travers l’espace et le temps pour une région éloignée de l’univers. La station se voit ainsi dotée d’un grand intérêt commercial et stratégique.
Critique Subjective de Alexandre Czapski
Un pari risqué
Star Trek: Deep Space Nine représentait, à l’époque de sa première diffusion, un pari risqué, sorte de tentative de la part de Rick Berman, le responsable de la franchise Star trek de donner un petit coup de booster à cet univers imaginé en 1966 par Gene Roddenburry. Tandis que « The Next Generation était plutôt une sorte de mise à jour de la série originale, Ds9 apparaît plutôt comme une nouveauté. Un pari risqué ? Les fans accepterons t ils Star Trek sans l’entreprise ? En fait, il apparaît que les Trekkeurs sont, à ce sujet, divisés en deux camps. D’un coté, ceux, hardcore trekkeurs, qui voient en Deep Space Nine un enfant bâtard, sorte de produit dérivé anormal, de l’autres ceux qui pensent qu’il s’agit bien de l’une des meilleures séries dérivée de celle originale.
Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour Star trek
DS9 se donne la possibilité de défier quelques uns des principes fondateurs des autres séries Startrekiennes. Dans la version originale ainsi que dans The Next Generation, l’intrigue des épisode reposait généralement sur un principe simple. L’entreprise est un vaisseau dédié à l’exploration de l’univers. Grossièrement, l’entreprise va là ou l’action se déroule. Les problèmes sont identifiés et résolus. Dans DS9, les intrigues sont bien plus « localisée ». On serait tenté de dire que tout tourne autour de la station qui, elle-même, tourne autour de Bajor.
Startrekiens ?
Si DS9 prends des libertés avec certains concepts fondamentaux Startrekiens, elle reste néanmoins une série Startrékienne. La première saison de DS9 commence pendant la seconde moitié de la sixième saison de Next Generation. Ceci permettant une sorte de transition entre les deux. On y retrouve le foisonnement de races et de cultures déjà connus des adeptes de The Next Generation. (Les Bajorans et les Cardassians furent introduits dans l’univers de Star trek dans la cinquième saison de Next Generation). L’épisode pilote de la série, "Emissary", se voit donc, tout logiquement, doté de l’apparition de l’entreprise et du capitaine picard, venus sur DS9 Déposer le chef O’Brien. Mais ce n’est pas là le seul rapprochement fait avec The Next Generation. Dans l’épisode Moins Q, Q et Vash débarquent sur la station. Q apparut dans l’épisode pilote de The Next Generation et Vash est une femme que Picard rencontra en vacances (et oui..). Ces personnages récurant de la série précédente avaient choisis d’explorer l’univers ensemble. Cette exploration les mena jusque dans le cadrant gamma et de là, par le trou noir, à bord de DS9 et donc dans la série. (Il existerait donc une théorie concernant les trous noir qui explique qu’il est, non seulement, possible de voyager dans l’espace et le temps mais aussi d’une série à une autre)…
Un dernier mot :
Même si DS9 prends des libertés avec certains concepts fondateurs de la série originelle, elle reste pourtant, pour diverses raisons évoquées dans la seconde partie de la critique, une série fortement ancrée dans l’univers de Star trek. Une série Startrekienne, donc, mais plus localisée et qui laisse la part belle aux histoires plus quotidiennes de la station (Sorte de Friends intergalactique ?). Mais d’où viens Odo ? Quark va-t-il se tenir à ses vœux de légalité ? Sisko fera t-il le deuil de la mort de sa femme ? Qu’adviendra t-il de ce nouveau gouvernement Bajoran ? Mais aussi, et surtout, qui sont Odo, Quark et Sisko ? Ce sont autant de questions qui trouvent leurs réponses tout au long de cette série incontournable.
En attendant la sorite du dvd en France, on ne pouvais que patienter en lisant les tests effectués sur l’édition zone un. Tous étaient unanimes : La qualité de l’image est très bonne. Une fois les DVD arrivés en France, à la rédaction et enfin dans notre lecteur, il a fallut faire face à une très légère déception. La qualité de l’image n’est pas celle à laquelle nous nous attendions. Le passage du format NTSC au format Pal aurait il été fait à la vas vite, avec les conséquences que l’on connais ? Ou est-ce la présence de ces nombreuses pistes audio qui, prenant de la place sur le disque et absentes de l’édition zone un, ont obligés l’éditeur à revoir la compression des données visuelles ? Finalement, il reste une dernière possibilité qui serait que les deux effets se soient combinés pour nous proposer une image qui manque legèrement de définition. On à l’impression de découvrir la série au travers d’un léger voile grouillant. Pourtant, les couleurs sont bien rendues et les contrastes sont assez bons. L’ensemble est pourtant satisfaisant et cette version permet, grâce à ses petits défauts, une meilleure intégration des effets spéciaux…
Deux pistes dolby digital 5.1 : la première est la version originale en Anglais, la seconde ? Une piste Allemande ! Pas de piste Dolby Digitale 5.1 Française ! Comme c’est dommage…
Du coup, on est tenté de mettre de coté cette Version Française stéréo qui manque, en plus, de dynamiques. La série sera regardée en Version originale, largement supérieure en termes de qualité. La musique est bien spatialisée sur toutes les enceintes et les dialogues parfaitement intégrés à l’ensemble. De plus, cette version anglaise se voit dotée d’une bonne dynamique. Le caisson est sollicité pour retranscrire les ambiances vrombissantes de la station, donner du poids aux vaisseaux ou aux portes blindées et ponctuer très justement la bande originale de la série. Quelques effets stéréo, et d’autres « avant arrière », ont été ajoutés à la version anglaise initialement stéréo. Un tel traitement sur la piste Française aurait fait notre bonheur…
Interactivité :
Les menus reprennent le dessin des ordinateurs présents dans la salle de commandes de la station. Les fans seront peut être amusés, d’autres ressentirons un petit pincement au cœur, à l’idée d’utiliser la même interface graphique que leurs héros. Pourtant, les choix offerts à la navigation sont asses limités : Réglages (pour le son et les nombreux sous titres), chapitres (chaque épisode est découpé en 8 chapitres) et puis lancer l’épisode. On aurait aimé y voir des pages avec le statut des cristaux de bi lithium, des plans de la station intégrés aux menus. C’est vrai que ça ne sert à rien. Mais c’est ce genre de petits bonus qui font les grands menus.
Les bonus :
Chacun des Bonus de l’édition débute par l’affichage d’un titre reprenant l’interface graphique des menus. On y présente le titre et la date d’enregistrement de ce dernier.
Ds9 : un lancement époustouflant
Ce reportage s’avère être, de prime abord, une tentative complaisante d’expliquer le succès de la série. Heureusement, dans la deuxième partie du reportage, on découvre comment ont été conçu la station et les décors de la série. Les concepteurs nous présentent l’esthétique cardasssienne…
Les extraterrestres de Michael Westmore
Présentation des races extraterrestres présentes dans la station au travers des difficultés ou des obligations fixées par la production pour la réalisation des maquillages. Michael Westmore nous raconte quelques anecdotes sur la présence de ces races dans the next generation.
Dossier du personnel : Kira Nerys
Nana Visitor nous présente le personnage qu’elle interprète dans la série. De nombreuses anecdotes nous sont dévoilées (dont une grossesse cachée sur le tournage). Elle fait allusion aux autres saisons de la série, une sorte de présentation globale…
Les secrets du bar de quark
Penny juday, archiviste, nous propose de découvrir au travers de petites anecdotes, certains secrets du bar : la plupart des bouteilles dotées de formes bizarres proviennent de brocantes, les verres cassés au cours des bagarres sont en sucre… Chaque anecdote est accompagnée de l’extrait de la série dans lequel l’objet est mis en scène… Comment faire du futuriste avec du vieux ? La réponse se trouve ici.
Quelques Gadgets extraterrestres
Joe Longo, l’accessoiriste nous présente certains objets extraterrestres hors contexte. Peu d’informations nous sont proposées ici.
L’album de Deep Space Nine
Une présentation de la série (encore) mais plus centrée sur la saison un.
Croquis de Deep Space Nine
Du dessin à l’accessoire, les matériaux utilisés… L’un des reportages les plus intéressants de ces nombreux bonus.
Galerie de photos
Des photos du tournage, de la maquette de la station…
Bonus cachés :
En parcourant, avec les flèches de la télécommande, le menu des bonus, vous constaterez que certaines parties de la station s’illuminent. En appuyant sur entrer, vous découvrirez l’un des dix bonus cachés du DVD. Ce sont souvent des présentations des personnages principaux ou les sentiments des acteurs concernant un aspect de la série. Sans doute des extraits des « dossier du personnel » que l’on trouvera dans les éditions des autres saisons de la série.