Le vétérinaire Danny Trevanion s’installe en Afrique du Sud pour démarrer une nouvelle vie. Un changement qui bouleverse toute sa petite famille.
L’Afrique passionne depuis longtemps les scénaristes de tous les continents, pour ses animaux ou l’origine de la vie, et bien d’autres raisons encore. Des héros intemporels surgirent de ce continent : Tarzan, Allan Quatermain, Kirikou, Etc… Le cinéma en a fait ses choux gras, pour le rêve, la romance, l’aventure, la beauté, parfois l’horreur. Un continent qui souligne à lui tout seul tous les rêves cérébraux de nous, pauvres occidentaux. Mais cette terre d’origine humaine se veut aussi paisible qu’hostile, car la vie régie l’équilibre entre la nature et l’homme. Alors si le cinéma s’est depuis bien longtemps plongé dans les terres rouges de la Savane Sud Africaine, la télé elle par contre était restée un petit peu en recul. Seul le Lion Clarence de Daktari avait réussit à marquer nos esprits.
L’équilibre est donc rétabli avec cette série Britannique « Vie Sauvage » qui nous entraîne dans le quotidien d’une famille de Bristol venue s’installer en Afrique du sud pour y être plus proche de la nature et de ses animaux. Un changement qui n’évite pas les pièges que provoquent les difficultés d’adaptation d’un milieu particulièrement citadin à celui particulièrement rural de la vie au cœur de la savane. Des pièges comme la cohabitation avec des animaux pas toujours heureux de voir l’homme empiéter sur son territoire.
Et c’est peut-être là toute la force de « Vie Sauvage », qui sans éviter les pièges de la caricature familiale, particulièrement en mettant en lumière une famille recomposée, nous emmène dans une succession d’aventures plus palpitantes les unes que les autres. Sans aucune prétention, cette série met en valeur les paysages et les valeurs de cette terre sauvage. Utilisant habilement les codes écologiques en vogue actuellement dans le monde « Respecte la nature si tu veux qu’elle te respecte !», la série nous entraîne au fil des épisodes, dans des aventures aussi palpitantes que tendre. Même si le jeu des acteurs n’est pas forcément très juste, il n’en demeure pas moins suffisamment crédible pour nous embarquer.
Autre point important à souligner, la qualité du montage qui ne fait pas dans la surenchère d’image d’Epinal ; avec les grands paysages d’herbes jaunies par la chaleur pesante d’un soleil parfois trop pesant, ou encore le troupeau de Gnous qui inlassablement vient se désaltérer au bord d’un point d’eau autour duquel une horde de lionnes vient faire le marché du jour… et j’en passe et des meilleurs. Non ! Les plans de paysage sont présent mais mettent suffisamment l’Afrique en valeur pour ne pas sombrer dans les clichés.
En conclusion, on peut aisément parler de réussite, concernant « Vie Sauvage ». Une série qui rend à l’Afrique les honneurs qui lui sont dus et en profite pour nous offrir une superbe invitation au voyage. Embarquement conseillé !