Synopsis
Quinn (Jerry O’Connell) est un brillant étudiant qui a créé sans le vouloir un appareil qui ouvre un vortex donnant accès à un nombre infini de mondes parallèles. La même planète, les mêmes personnes… et pourtant tout est différent. Et si les Russes avaient gagné la guerre froide ? Et si la guerre d’Indépendance américaine n’avait pas eu lieu ? Et si le sexe faible était le sexe fort ?
Emmenant avec lui son professeur de physique Arturo (John Rhys-Davies), sa meilleure amie Wade (Sabrina Lloyd) et Rembrandt « Le charmeur » Brown un chanteur des années 60, ces quatre « Glisseurs » doivent dès lors voyager d’un monde parallèle à l’autre en espérant retrouver leur Terre.
Critique Subjective
Sliders
To slide signifie glisser. Les sliders sont en fait des glisseurs qui surfent d’une dimension à une autre.Comment introduire efficacement une jeune génération d’acteur s, en les confrontant à des figures qui veulent bien jouer dans une série Tv. C’est le cas de Jerry O’Connel dans le cas de figure des jeunes loups et John Rhys-Davies dans celui des vieux briscards. John a joué les seconds rôles importants dans les Indiana Jones et est entré dans l’immortalité avec son rôle de Ghimli du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson. On retrouve en producteur John Landis, ce qui n’étonnera aucunement les amateurs de fantastique.
La bonne vieille Béance spatio-temporelle
L’idée de départ de Sliders est une idée simple mais géniale : pouvoir sauter d’une dimension à une autre en explorant des mondes parallèles au notre où l’histoire a été légèrement ou considérablement modifiée. Ce qui laisse le champ à un nombre considérable de scénarii et de possibilités. De plus la génération MTV risque d’apprécier puisque le héros zappe d’une dimension à une autre grâce à une télécommande. Le pilote nous propose une terre glaciaire suite à un désastre écologique puis nos héros zappent , glissent plutôt vers un monde où tout le monde est communiste. La série est sympathique et adopte les bonnes vieilles méthodes de l’anticipation et de la mode Et si….Ce qu’on appelle une Uchronie : tenter d’imaginer les voies empruntées par l’histoire avec des facteurs différents.
Et cette saison 4 ?
Cette saison marque un tournant important dans la série. Le professeur est mort, et Wade a été enlevée par les Kromaggs. De son côté, Quinn retrouve son frère, Colin, qui les accompagnera désormais dans leurs aventures d’un monde à l’autre… Malgré une saison 3 assez disparate avec des épisodes assez médiocre, l’arc scénaristiques de Kromaggs continue son œuvre dans la saison 4. Iol est cependant dommage que les deux piliers de cette équipe que son Wade et le professeur (le formidable John Rhys-Davies) aient disparu pour laisser leur place à deux personnages bien moins intéressants : Colin Mallory le frère (sic) de Quinn et Maggie déjà apparue dans la saison 3. Cette saison 4 sauve les meubles grâce à une rupture fondamentale avec le concept de saut et de diversité des mondes pour évoluer vers une trame de saison avec les Kromaggs.
Un dernier mot
Comme la saison 3, Sliders manque de cohérence et de brillance scénaristique pour éblouir