Korn : Live at montreux 2004

Genre
Pays
Etats-Unis (2008)
Date de sortie
mardi 6 mai 2008
Durée
115 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1

A l’heure triomphante de Seattle et de son grunge poisseux, certains illuminés croyaient encore à la possibilité de livrer un métal rugueux et sans espoir. Dans une ville, pourtant aux mains des hard rockers pour fillettes pré pubères, les Guns ‘n’ Roses, cinq types décidaient de donner un coup de fouet à un genre en mal de renouvellement. En 1994, sort donc un 1er LP. 7 autres suivront, ainsi que des ventes par millions et des récompenses à la pelle. 10 ans plus tard, alors que le line-up est toujours celui des débuts pour une des dernières fois, c'est-à-dire Jonathan Davis au chant et à la cornemuse, Brian Welch & James Shaffer aux guitares, Reginald Arvizu à la basse et David Silveria à la batterie, le groupe va se produire dans un endroit un petit peu particulier : la scène de Montreux, haut lieu de référence de la musique jazz. Jazz ? Bah oui ! Mais comme les joueurs de la note bleue se réduisent comme peau de chagrin, si on veut un festival qui tourne sur plusieurs jours, il faut bien faire un petit effort d’ouverture. Donc après Ice-T ou Johnny Hallyday et en attendant la Star Academy ou Christophe Maé (non, là c’est une blague, enfin, j’espère), voici Korn à Montreux !

Metallikorn !

Cette date aurait pu être un véritable traquenard. Comment plaire aux amateurs de Coltrane ou du Duke lorsqu’on cherche plus à faire du bruit que des notes ? Heureusement, vu la réaction du public, comme en transe devant une divinité aztèque, et sa participation, aucune parole ne semblant être ignorée, le risque fut  minime. La salle se révélait manifestement remplie de fans et non d’habitués du festival. La meute rassemblée voulait du Korn et le festin a été servi bien sanguinolent, comme il se doit pour toute viande rouge.

Un son lourd et menaçant, des tempos rapides mais sans tomber dans le trash, de très courtes accalmies, un zest de hip hop, plus une petite pointe de cornemuse pour le folklore (heureusement, seulement pour Shoot and Ladders). Le cahier des charges mis en place par Davis & co est suivi à la lettre. L’audience est prise à la gorge dès les premiers coups de batterie et ne sera remis en liberté qu’au tout dernier larsen. Entre, tous les tubes du groupe, de Falling Away from me à A.D.I.D.A.S., en passant par un petit clin d’œil aux patrons du genre, Metallica, et, plus surprenant, aux initiateurs du rock psychédélique Pink Floyd.

Une énergie déployée puissante et des coups assénés efficaces, à défaut d’être originaux. L’intensité ne faiblit jamais et va même crescendo. Cela reste certes primaire, mais ça a au moins le mérite de nous éviter la soupe emocore (je suis un dur mais avec des émotions) de Chevelle et consorts, ou l’épouvantable bouillabaisse métal-hip hop servi par Limp Biskit et autres. Ouf ! Et comme la réalisation, sèche et rythmée (mais sans donnée le tournis), retransmet fidèlement la prestation du quintet de Los Angeles, il est plutôt conseillé de ne pas passer son tour.


 On n’aura sûrement pas envie d’aller dormir une fois le dvd retiré de la platine, mais on ne se sera pas ennuyé une seule seconde. Peut-être pas l’idéal pour les oreilles sensibles aux hits radio, même si cela ne leur ferait pas de mal…

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet

Pas une qualité irréprochable. Se fait prendre parfois en défaut sur les arrière-plans. La netteté n’est pas irréprochable, même si le concert a été filmé avec un matériel haute définition. La compression n’est même pas parfaite. Seule la colorimétrie s’en tire honorablement, les différentes teintes (bleu, rouge et vert) étant bien restituées.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1

Trois pistes proposées. Un DTS 5.1, un dolby digital 5.1 et un dolby stéréo.

Le DTS présente une dynamique puissante et un son très clair. On entend clairement les différents instruments. On n’évite la bouillie sonore qui peut arriver avec un genre comme le métal. La spatialisation est correcte mais sans plus. Et les voix sont bien intégrées dans l’ensemble.

Contrairement au dolby digital 5.1, où l’on a l’impression que la voix se bat contre le reste de la bande son, même si l’ensemble reste clair et assez précis. Le concert reste pêchu même s’il accuse une perte de puissance par rapport au DTS.

Enfin, le stéréo se révèle bien dynamique, même si l’ensemble manque de précision.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Pas de bonus.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage