Viva Piñata, Pagaille au Paradis

Titre Original
Viva Piñata, Trouble in Paradise
Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
dimanche 28 septembre 2008
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox360
Informations
Complémentaires
Exclusivité XBOX360. Le premier opus est également disponible depuis peu en version PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Jeu
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1

Viva Piñata est certainement la simulation la plus étonnante de ces dernières années. Sous les couleurs criardes et des formes enfantines se cachent une série de règles bien adultes. La culture d’un jardin reste le thème de cette nouvelle simulation intitulée Pagaille au Paradis (Trouble in Paradise), après le mitigé Party Animals.  

 

 

Chassez les mauvaises herbes, elles reviennent au galop !

Le professeur Pester est de retour, et il est bien décidé de rendre la vie infernale aux Piñatas. La confrontation aura lieue dans des jardins fantastiques, peuplés d’étonnantes Piñatas, des créatures colorées qui ne demandent qu’à être choyées. Prenez votre courage pour défricher et entretenir un ou plusieurs jardins, repousser les méchants et proposer un cadre enchanteur aux gentils.

 

Pagaille au Paradis est une sorte de suite intéressante à plusieurs titres. La plus importante est de noter que les concepteurs ont sans aucun doute écouté les joueurs et donner plus de variété au jeu global et proposer plus de corps aux principaux personnages. Dès les premiers instants, les différences s’observent : le jardin est déjà partiellement aménagé, il n’est plus nécessaire par exemple de passer de longues minutes à terrasser le sol. Tant mieux. Le but premier reste le même, à savoir attirer le plus de races possibles de Piñatas mais les moyens proposés au début du jeu, et par la suite, ne sont pas les même que le premier opus.

 

Missions multipliées

Les missions sont par exemple proposées dès le début du jeu, c’est même le seul moyen de progresser et de gagner ses premiers diplômes de bon jardinier, les premières pièces de chocolat afin de commencer ses achats et agrémenté le jardin (graines, fleurs, arbres, abris ou maisons, décorations diverses et plus ou moins utiles, jouets…) et, bien entendu, d’attirer les Piñatas. Les outils sont également les mêmes, pelle, arrosoir, sachets d’herbe ou sachets de surface, les bonbons de bohneur ou d’amour… avec tout de même des nouveautés utiles comme le radar Piñata pour localiser rapidement une Piñata dans le jardin ou les panneaux et tableaux qui jalonnent les terrains et permettent de donner des informations importantes pour les missions notamment.

 

Piñatas multipliées

Le studio Rare n’a lésiné sur son imaginaire et propose pas moins de 32 nouvelles races de Piñatas. Certaines d’entre elles disposent de « variations », ce sont donc près de 100 nouvelles types de Piñatas qui peuvent parcourir les nombreux jardins possibles. Si certaines nouvelles Piñatas sont dans le pur style du premier opus, nombreux sont ceux qui apprécieront l’apparition d’un pingouin vraiment rigolo ou d’un superbe chameau. Bien sur, comme dans la vraie vie, tout le monde n’est pas gentil, les Piñatas « piquantes » sont toujours là, toujours aussi combatives et toujours aussi perfides à déposer les bonbons empoisonnés ou en se délectant de graines.

 

L’un des nouveaux moyens offert pour se procurer des nouvelles Piñatas exclusives est de présenter la carte insérée dans le manuel et la présentée devant une caméra XBOX LIVE VISION. Un code permet au jeu de créer une Piñata exclusive, tant dans son aspect que ses caractéristiques.

 

Le principe de base de l’accouplement est toujours de mise, avec une difficulté accrue dans le petit exercice de récolte des cœurs puisqu’il faut absolument que la Piñata soit heureuse, comprendre avec le sucromètre à son maximum.

 

Mondes et jardins multipliés

Dès les premières missions, il est possible de découvrir deux nouveaux mondes : le désert et la banquise. Ce sont des mondes sans jardin aménageable mais qui permettent « récupérer » de nouvelles espèces de Piñatas. Pour cela, une gestion de pièges a été mise en place, des boîtes que l’on pose à plat sur le sol et dont le déclenchement engendre sa fermeture. Bien sur, il faut trouver le bon appât en fonction de la Piñata désirée et croyez-moi, le déclenchement du piège n’est pas toujours aussi évident que cela. Une fois le piège activé, il est possible de l’envoyer par la poste vers le jardon souhaité et libéré ainsi la Piñata. L’un des principaux regrets de ce nouvel opus est de s’apercevoir que les superficies des jardins restent toujours aussi réduites.

 

Ergonomie améliorée ?

Les habitués décèleront rapidement les modifications orchestrées par le développeur pour ce nouvel opus. Le premier point est dans le jeu : le curseur n’est plus bloqué par les limites du jardin ! Mais je calme tout de suite votre enthousiasme, les possibilités interactives sont bien quant à elles confinées aux limites initiales du jardin mais le point positif est qu’il est possible de se rapprocher d’éléments ou de Piñatas en ballade.

 

L’aide à la gestion semble également plus prononcée, notamment par la voix de la toujours charmante Leafos qui, une fois vous avoir souhaitée la bienvenue, saura vous rappeler à vos manques. Seedos est également là pour vous aider à mieux entretenir le jardin.

 

L’ergonomie est globalement plus efficace, même si l’on met toujours un certain temps à trouver ses repères. La navigation dans les sous menus est toujours aussi peu rapide et lasse assez rapidement. L’apparition de raccourcis est bienvenue. Les commandes de jeu sont quant à elles identiques.

 

Pour du beurre

Pour la plus grande joie des grands et petits qui ne souhaitent pas entreprendre une aventure de longue haleine, ou tout simplement pour se divertir quelques instants (une heure représente un bon compromis), une nouvelle option « Pour du beurre » fait son apparition. Ici, pas d’enjeu  et de nécessité de mériter son beau jardin, les succès ne sont évidement pas activés. Les Piñatas se laissent facilement séduire, les méchants ne sont pas là comme les Piñatas piquantes et Pester. Surtout, le compte en banque est dés de départ remplis. Toutes (ou presque) les options sont disponibles, c’est donc un bon moyen de découvrir le potentiel du jeu avant d’entreprendre la simulation grandeur nature.

 

Partage des forces en ligne

Sans aucun doute le nouveau mode le plus excitant, l’option XBOX LIVE permet jusqu’à quatre joueurs de s’occuper d’un jardin. Le propriétaire du jardin officie en local alors que trois autres camarades en lignes peuvent rejoindre la partie et apporter de l’aide. Evidemment, ces camarades doivent posséder le jeu, avoir un jardin et, ce qui peut rendre l’expérience vraiment amusante, c’est que les échanges de Piñatas sont possibles. A vous également de négocier avec vos camarades, mais néanmoins concurrents, pour des aides de pièces, en échanges de certains services ou aide particulière.

 

Jeu réseau remanié

S’il ne vous est pas permis de lancer des aventures partagées en ligne, il est toujours possible de jouer en réseau local, c'est-à-dire en liant des consoles entre elles. Là encore une modification intéressante permet de donner de l’intérêt à ce mode puisque le deuxième joueur possède directement tous les outils ! Contrairement au mode du premier opus, chaque joueur possède son curseur et cela permet par conséquent une véritable coopération.

 

A noter également un mode Viva Canapa qui permet à deux joueurs, sur la même console et quelque soit le mode de jeu (normal ou pour du beurre) de s’entre aider. Malheureusement, la présence de deux curseurs sur le même écran rend parfois les mouvements de caméras aléatoires. Le second joueur ne peut que semer, arroser ou creuser dans les actions de base (pas d’accès aux magasins par exemple) mais peut sélectionner une Piñata pour s'en occuper… ou le vendre !

 

En conclusion

En mode joueur unique, Pagaille au Paradis ressemble à une version améliorée du premier opus. Les vrais fans auront un vrai plaisir à découvrir les nouveaux personnages et quelques nouvelles possibilités de jeu. Mais les vraies nouveautés sont clairement du coté du jeu en multi joueurs, que ce soit en ligne ou en local. Pagaille au Paradis peut alors s’avérer source de vrais moments de plaisirs, en mettant le monde de la simulation à la portée des plus petits, même si l’aide d’un parent s’avère régulièrement nécessaire.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
Sans objet

Les jardins de Pagaille au Paradis sont toujours aussi colorés et les Piñatas toujours aussi craquantes de par leur modélisation spécifique et leurs couleurs qui associent avec bonheur de criard et le pastel. La fluidité du jeu est parfaite, les seules interruptions sont liées aux enregistrements automatiques. Dommage par contre que la très intéressante introduction soit laissées en anglais sous-titrée.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1

Le développement sonore de Pagaille au Paradis est similaire avec le premier opus, apportant un environnement sonore Dolby Digital 5.1 des plus efficaces. Les bruits et autres ébats des Piñatas circulent tout autour du joueur, permettant parfois d’être alerté par une présence non souhaitée.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray

Pas de bonus particulier.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage