Les dents de la nuit

Titre Original
Les dents de la nuit
Pays
France (2008)
Date de sortie
mercredi 18 février 2009
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
David Gauquie
Scénaristes
Jean-Patrick Benès, Allan Mauduit
Compositeur
Gast Waltzing
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Conviés à la soirée de l’année, des fêtards ignorent qu’ils sont censés servir de banquet à une horde de suceurs de sang.

Critique subjective :

Sorti dans les salles françaises en 2008, Les dents de la nuit fait office de grande première pour ses principaux auteurs. En effet, il s’agit à la fois du premier long-métrage des scénaristes Jean-Patrick Benès et Allan Mauduit (qui passeront ensuite à la réalisation avec Vilaine) et des réalisateurs Stephen Cafiero et Vincent Lobelle (transfuges de la publicité).

Sans vouloir jouer les grands ayatollahs du genre, force est de constater que, pour l’une des rares fois où le cinéma français daigne s’intéresser au fantastique (ici au film de vampires), c’est pour y injecter une énorme dose de comédie lourdingue. Regrettable.

Autre élément qui démange aux entournures : le peu de considération envers le matériau détourné. Que ce soit chez le Polanski du Bal des vampires (référence plus qu’évidente pour le métrage qui nous occupe en ces lignes), le Robert Rodriguez de Une nuit en enfer (titre évoqué par l’un des producteurs des Dents de la nuit) ou encore chez le Edgar Wright de Shaun of the dead, on ressent toujours un profond respect vis-à-vis du matériau de base. En ce qui concerne Les dents de la nuit, il paraît légitime d’avoir quelques doutes en la matière dans la mesure où le mythe vampirique est ici relégué au rang de simple prétexte mal exploité. Le film se définit d’ailleurs lui-même comme « Une comédie avec des vampires dedans », et non pas comme une comédie chez les vampires comme pouvait l’être The fearless vampire killers de Roman Polanski. Révélateur.

La principale ambition des Dents de la nuit était de susciter à la fois le rire et la peur. Le résultat ? Aucun des deux aspects ne s’avère concluant, loin de là. Non seulement le film n’inspire pas une once d’effroi (ou alors on ne peut vraiment plus rien pour vous), mais, de surcroît, il ne déride jamais les zygomatiques du spectateur (un peu embarrassant pour une comédie …). Largement éventés par une bande annonce qui laissait déjà augurer du pire (tout comme l’accroche « Ce soir évitez de vous faire sucer »), les gags tombent à plat. C’est donc sans entrain que l’on suit ce Scooby-Doo potache porté sur l’humour gras. Condensé de blagues sur les blondes (on relèvera d’ailleurs la présence au générique de Frédérique « La minute blonde » Bel), comique de répétition (les parodies de Titanic), mise en abîme, tout y passe, mais rien n’y fait. Pire encore, les séquences s’enchaînent particulièrement mal, et le film finit par apparaître comme une succession saccadée de saynètes à vocation humoristique, un aspect décousu renforcé par des raccords fortement marqués.

Et pourtant, dans l’absolu, Les dents de la nuit disposait d’indéniables atouts. Ainsi, l’aspect visuel n’est pas à rejeter en bloc. La photographie est soignée, les décors évocateurs et les effets spéciaux (maquillages prosthétiques et trucages numériques) de bonne qualité. Même constat du côté d’une distribution éclectique que l’on sait capable de mieux (Patrick Mille, Tchéky Karyo, Stéphane Freiss). En l’état, seul l’inénarrable Sam Karmann (La cité de la peur) parvient à tirer son épingle du jeu, il faudra s’en contenter.

Verdict :

Avant la sortie du film, Hélène De Fougerolles lançait « Soit ça devient limite culte, soit on se plante ». Le film ne nous arrachant même pas quelques petits rires coupables, on inclinera pour la seconde option.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Un master de très bonne qualité. La colorimétrie est parfaite et l’image n’accuse pas la moindre imperfection visuelle. Contraste optimal et encodage impeccable (aucun défaut compressif malgré l’abondance de visuels sombres). Un travail de haute volée.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1

Des pistes sonores redoutablement efficaces. Le format 2.0 remplit très bien son office et la piste en Dolby Digital 5.1 offre un rendu sonore d’une qualité rare. Ultra enveloppante, cette dernière fait montre d’une excellente spatialisation et d’un tonus rare (dynamique exemplaire).


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
28 min
Boitier
Amaray

- Commentaire audio : Forcément dissipés, Patrick Mille, Vincent Desagnat, Stephen Cafiero et Vincent Lobelle font leur petit show comique derrière le micro. Peu de place au sérieux et guère d’informations à se mettre sous la dent.

- Making of (16 minutes) : Images du tournage et interviews principalement consacrées aux ambitions du film, aux personnages et aux maquillages.

- Scènes inédites (2 minutes).

- Clip (3 minutes) : En réalité les images du générique de fin du film.

- Présentation des personnages (3 minutes).

- Bande annonce (2 minutes).

- Teasers (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Présentation des personnages