Henry Poole

Titre Original
Henry Poole is here
Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
mercredi 21 janvier 2009
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Tom Rosenberg, Gary Lucchesi et Richard Wright
Scénaristes
Albert Torres
Compositeur
John Frizzel
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Oui
Oui
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Arabe
Oui
Oui
Oui
Hindi
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1

Un homme apprend qu’il ne lui reste plus que six semaines à vivre. Il quitte son job, sa fiancée et sa mère autoritaire, en espérant vivre le temps qu’il lui reste en banlieue, à subsister grâce à un régime pizzas et vodka. Mais son excentrique voisine bouleverse tous ses plans.

Au fond du désespoir, il y a toujours une petite lumière, et si finalement il fallait juste y croire ! Voilà en quelques mots le message de cette petite comédie dramatique, sans aucune prétention. Mark Pellington (Arlington Road, La prophétie des ombres) revient à un cinéma plus intimiste, comme celui de ses débuts, lorsqu’il signa « Going all the way », qui suivait les tribulations d’une bande de copains. Ici, l’intrigue tourne autour d’un personnage: Henry Poole, qui s’enferme dans sa souffrance, et cherche à s’isoler du monde, jusqu’à ce que les voisins s’en mêlent. Et particulièrement sa voisine, persuadée avoir découvert un signe du divin sur le mur de la maison d’Henry Poole. Rien de tel pour bousculer les certitudes de notre héros.

Le réalisateur s’appuie sur le scénario impeccable d’Albert Torres (Land of Roses) qui, à travers son personnage, s’offre une caricature saisissante de la société américaine. Pourtant le réalisateur ne s’arrête pas là, il embarque le spectateur à travers un voyage sur l’acceptation du destin et sur l’espoir qui nait toujours là où on ne l’attendait pas.  Mark Pellington évite soigneusement le piège du pathos et de l’indigeste message de fraternité au travers de Dieu. Bien au contraire, il bouscule les idées, en faisant de la voisine, un personnage aussi excentrique qu’odieux dans ses manières.

Soutenu par l’interprétation impeccable de Luke Wilson (Ma super Ex, la blonde contre attaque) que l’on avait pas encore vu dans un rôle aussi nuancé que celui d’Henry Poole. L’acteur soigne sa prestation et retient tout le superflus pour coller au plus prêt au vide que le personnage souhaite faire dans son existence. Jamais caricatural, jamais hors sujet, l’acteur donne une composition impeccable, et parvient avec brio à toucher la sensibilité du spectateur.  Mais il serait injuste de ne pas souligner la prestation toute en opposition constante d’Adriana Barraza (Babel) qui donne à son personnage un véritable relief en jouant inlassablement entre la tendresse et l’agacement. L’actrice maitrise les moindres facettes de son personnage, à la fois amoureuse, fervente pratiquante et commère de quartier, aucunes des nuances n’échappent à l’actrice qui s’avoue particulièrement convaincante.

En conclusion, « Henry Poole is here » fut injustement boudé par le grand public, tant les qualités de ce petit film sont légions. A commencer par l’interprétation excellente de l’ensemble des acteurs et la maitrise du sujet par son réalisateur. Un film à découvrir !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
L’image ne brille pas par son excellence mais sa qualité n’est pas à déplorer. Les couleurs sont assez bien tenues et les contrastes se révèlent assez efficaces, donnant ainsi un relief parfaitement correct à l’ensemble. Une bonne surprise, car souvent les petits films tels que « Henry Poole is here » sont abandonnés au traitement de seconde zone.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Italien
5.1
La bande son particulièrement inspirée du film, bénéficie agréablement de la piste 5.1 en VO comme en VF, pour le plaisir du vidéaste, qui n’assistera pas à une effusion d’effets sonores faisant vibrer les murs, mais plutôt d’une bande son tout en douceur, qui plonge agréablement le spectateur dans l’ambiance.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray

Les commentaires audios inspirés du réalisateur, du scénariste et du directeur de la photo qui expliquent leurs choix respectifs. Puis un making of assez conventionnel, des scènes supplémentaires, le clip de la chanson "All roads lead home", un lien web pour un concours Myspace, et enfin la bande annonce. Une édition de qualité !

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage