Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
72 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Partis faire la fête dans un chalet le temps d’un week-end, des jeunes gens vont devenir les proies d’un psychopathe.
Critique subjective :
Présenté à Cannes en 2009 (au marché du film bien sûr), Murder loves killers too est écrit et réalisé par Drew Barnhardt, jeune réalisateur américain qui fait ici ses premières armes dans l’univers du long-métrage d’épouvante.
N’ayant pas accès à un budget important, à des acteurs connus ou à des moyens techniques conséquents, Barnhardt va essayer d’exploiter au mieux ce dont il dispose : un grand chalet appartenant à des amis. C’est à partir de ce lieu de tournage improvisé, peu coûteux mais contraignant (l’équipe devra scrupuleusement ranger et nettoyer le « plateau » après chaque session de prises de vues), que le réalisateur va rédiger le script de son futur film, un slasher se déroulant essentiellement en huis clos. L’histoire est vite trouvée : des jeunes gens vont louer un chalet dans les bois afin de respirer l’air vivifiant de la montagne, d’ingérer de l’alcool en quantités inconvenantes et de forniquer jusqu’à plus soif. Malheureusement pour nos juvéniles protagonistes, un psychokiller est déjà sur place, tapi dans les recoins de la bâtisse.
Bon point : malgré les apparences, Murder loves killers too ne se contente pas d’aligner les poncifs, même si plusieurs codes du genre sont nécessairement respectés (souvent avec des clins d’œil à l’appui). En termes de progression narrative, le film se distingue d’emblée du slasher lambda en rentrant très rapidement dans le vif du sujet (si vite que le gros du casting disparaît prestement), évacuant ainsi les pénibles longueurs introductives d’usage. Le métrage joue encore la carte de la différence par le biais d’un boogeyman pas comme les autres : Big Stevie. Quinquagénaire chauve et bedonnant, notre tueur est doublé d’un maniaque du rangement, se montre très lucide sur ses problèmes psychologiques et mène une existence tout à fait banale lorsqu’il ne trucide pas autrui. Un meurtrier peu commun. Pour se singulariser encore davantage du tout venant, Murder loves killers too joue également la carte de l’humour (un humour qui fait toujours mouche et aurait sans doute gagné à être plus récurrent) et d’une mise en scène très dynamique (voir le plan séquence qui nous dévoile habilement la topographie des lieux).
Verdict :
Sans s’imposer comme une réussite fulgurante, Murder loves killers too parvient déjà à sortir du lot, transcendant souvent son statut de slasher à petit budget. Sympathique.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Des visuels DV très convenables et habilement transférés sur support digital versatile. Si un grain numérique peu esthétique reste à déplorer, le métrage affiche une colorimétrie de bonne facture et une compression très propre. Satisfaisant.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Deux pistes 2.0 qui remplissent leur office avec un minimum d’application. L’ensemble est clair et énergique. Des conditions d’écoute meilleures sur la piste en version originale, mieux mixée que son homologue française.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray
En préambule, signalons que tous les bonus du DVD sont présentés en version originale non sous-titrée.
- Film annonce (2 minutes).
- Making of (17 minutes) : De la genèse du métrage à son montage, en passant bien sûr par le tournage, ce supplément se montre complet et ludique. Un bonus qui en dit long sur les nombreuses contraintes d’un tout petit budget horrifique.
- Interview du réalisateur (9 minutes) : Drew Barnhardt revient sur ses ambitions, ses références et ses choix. Intéressant.
- La musique de « Murder loves killers too » (12 minutes) : Retour sur la bande originale du film (tonalité des différents morceaux, objectifs, références, …).
- Imaginer un tueur (5 minutes) : Coup de projecteur sur la construction du personnage de Big Stevie et sur le choix de l’acteur pour l’incarner.
- Le choix du titre (15 minutes) : Supplément humoristique dans lequel le réalisateur nous dévoile une très longue liste de titres alternatifs.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Featurettes