Synopsis
Jonas Blane est le chef d'un contingent spécial de l'armée américaine chargé de missions délicates et ultra-secrètes. Dans le plus grande discrétion, les hommes du commando d'élite risquent leur vie à travers le monde pour sauver celles des autres, tandis qu'ils passent aux yeux de tous pour de simples employés d'une base militaire. Leurs épouses, contraintes au silence, ont pour devoir de donner l'apparence d'une vie familiale normale tout en tremblant à chaque seconde pour la vie de leur mari.
Critique Subjective
A la gloire de….
Rainbow Six de Tom Clancy et tous les jeux qui en ont découlé ont popularisé les commandos d’élite et leurs soldats braves, débrouillards et tueurs d’élite. Alors pourquoi ne pas en faire une série ? Le point de départ de The Unit est de montrer le quotidien affectif et combattant d’une unité d’élite de l’armée américaine qu’on envoie un peu partout dans le monde.
David Mamet
Le producteur de cette série est David Mamet , ce qui est une sacrée référence. Petit rappel des médailles collectés par le soldat Mamet : récompensé pour les pièces de théâtre "Oleanna," "Glengarry Glen Ross" (1984 Pulitzer Prize and the New York Drama Critics Circle Award), "American Buffalo," "Speed-the-Plow" and "Boston Marriage." Puis il passe au cinéma et à l’écriture pour Le verdict de Sidney Lumet, Les incorruptible de Brian de Palma et “Des hommes d’influence”. Il a écrit et dirigé de nombreux films. Bref une sacrée carte de visite.
Le quotidien du héros
L’alternance des points de vue entre les soldats sur le terrain, l’unité tactique à la base et les familles qui attendent dans l’angoisse le retour des héros permet une approche plus riche et moins « bourrine » de ce commando d’élite de rangers. La présence de Dennis Haysbert au générique apporte du charisme à la production (et ça le change un peu du rôle un peu passif du président David Palmer dans 24 heures Chrono), de même que Robert Patrick (inoubliable terminator 2). Inspiré du roman de Eric Hanley, Inside the Delta Force, la série se veut réaliste tant dans la description de la violence que dans la chaîne de commandement. Ca c’est ce que nous disions de la saison 2, la saison 3 est un peu en retrait dans l’action, l’infiltration de gang conclut une série pas toujours aussi active que la saison 1 ou 2. Pour finir, on peut dire que les problèmes personnels des combattants prennent un peu trop le pas sur des épisodes où ils ne se passent pas grand-chose.
Cette saison 4 ?
Il faut bien avouer qu’elle est un peu désarçonnante. On démarre fort par un attentat assez peru vraisemblable sur l’ensemble de l’exécutif du gouvernement. C’est tellement mal amené qu’on a l’impression d’assister çà un exercice, à une simulation . Puis dès le deuxième épisode on change de sujet brutalement sans réelle attache directe. De plus cette saison a décidé de mettre l’accent sur les femmes des héros mais en les impliquant au cœur de l’action et ça donne un ensemble assez déséquilibrée. Les scènes d’actions de guerre sont toujours aussi efficaces, ce qui sauve l’ensemble.
Un dernier mot
Une saison 4 qui cherche un nouveau souffle… sans le trouver ?