Après avoir été renversée par une voiture, Samantha est devenue amnésique. Chaque jour est devenu depuis une bataille contre un passé qui resurgit par brides pas toujours incohérentes.
La fille d’Al Bundy dans « Mariés deux enfants », a bien grandie et est devenue l’actrice principale de « Samantha qui ? ». Jouant allègrement sur les deux tableaux (méchante et gentille un peu naïve), la comédienne semble beaucoup s’amuser à chaque épisode. Et grand bien lui en prenne, puisque la série est effectivement une petite réussite. L’énergie y est constamment présente et régulière. Les intrigues autour du passé de la jeune femme sont foisons et permettent aux scénaristes des scènes burlesques à souhaits. On apprécie d’autant plus que l’humour est proche de celui de « Mariés, deux enfants », avec des personnages au ton acide comme la mère de Samantha par exemple. Et la jeune femme est effectivement rayonnante dans cette série. Incroyablement drôle lorsqu’elle joue la fille un peu « nunuche », elle sait aussi beaucoup y faire sur le plan de l’émotion, et le duo qu’elle forme avec Barry Watson (7 à la maison) est totalement convaincant.
La série, d’ailleurs, repose principalement sur le talent de ses comédiens que ce soit les principaux, comme les seconds couteaux tels que Jennifer Esposito (Collision) ou encore Kevin Dunn (Transformers) qui chacun dans leurs rôles respectifs manient l’humour incisif avec beaucoup de talent. Avec toutefois une petite préférence pour Jean Smart (Les enquêtes de Remington Steele) qui nous rappelle aisément Katey Sagal (Mariés deux enfants). Son jeu est à la hauteur de son personnage, poussivement incisif, comme bon nombre de scénaristes américains savent nous les créer.
Et c’est certainement la force de cette série qui ne renouvelle pas le genre, mais qui lui donne un sens légèrement différent en nous évitant les insupportables surjeux des comédiens de sitcom et les rires rajoutés aussi irritant que ridicules. « Samantha qui ? » est une série sans prétention qui fait sourire et même souvent rire, pour le simple bonheur de n’avoir pas à réfléchir.
Cette deuxième saison est effectivement la dernière et nous apporte son lot de gags pas toujours très neufs, mais tout aussi efficaces. Les scénaristes continuent de jouer sur l’amnésie de Samantha pour mieux insister le trait sur la dualité du personnage .
En conclusion, la saison 2 permet aux scénaristes de boucler la boucle et de donner une dernière saison de plaisir.