An american crime

Genre
Pays
USA (2010)
Date de sortie
mardi 17 mai 2011
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Katie Roumel, Kevin Turner, Christine Vachon et Henry Winterstern
Scénaristes
Tommy O'Haver et Irene Turner
Compositeur
Alan Ari Lazar
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
L’histoire vraie de Gertrude Baniszewski qui, dans les années 60, séquestra dans sa cave une adolescente du nom de Sylvia Likens.

Le cinéma américain sait mieux que personne plonger dans les heures sombres de son histoire, s’inspirer des histoires les plus glauques, à la limite du supportable. Dans ce cas précis, il est plus juste de parler du calvaire de cette jeune fille : Sylvia Likens, dont le supplice dépasse tout ce que l’on peut imaginer, une victime de la pauvreté, de la nature la plus bestiale de l’espèce humaine. Sylvia Likens fut battue, violentée, brûlée et subit bien d’autres sévices encore, pour la seule raison d’avoir voulu protéger sa sœur et la fille de la femme à qui les parents les avaient confiées.

Avant tout Sylvia Likens fut la malheureuse victime d’un système qui nourrissait la bêtise humaine, où les enfants pouvaient être encore considérés comme des poids au profit des ambitions des parents. Fille d’artistes de cirque, Sylvia et sa sœur Jenny furent confiées par leur père à Gertrude Baniszewski, une femme aux apparences aimantes, heureuse entourée d’enfants. Seulement sous le regard charmant et enjoué se cachait un monstre qui n’attendait qu’une plus grande détresse personnelle pour sortir. Amoureuse bafouée, mère dépassée, femme frustrée par l’amour d’un homme beaucoup trop jeune pour assumer sa paternité, Gertrude Baniszewski va stigmatiser sa haine sur Sylvia Likens, une jeune fille abandonnée à son sort par des parents inconscients de ce qui se passait, et inconscients tout court.

Le film de Tommy O’Haver (Ella au pays enchanté) revient avec force détail sur les maltraitances qu’a du subir cette jeune fille, y compris les plus sordides. Le réalisateur semble déterminé à nous faire partager la souffrance de la jeune fille et pour cela utilise les détails les plus sombres de ce drame autant sociétale que clinique. Pourtant, le film ne parvient pas à éviter les lenteurs et le rythme parfois reste en suspend pour d’un coup reprendre une sorte de frénésie chaotique qui laisse le spectateur dubitatif, parfois même sur le bord de la route. En effet les baisses de rythme ont pour conséquence d’éjecter le spectateur et de le laisser passif, alors que le but semblait évidemment l’inverse. Sans pour autant rester froid à l’horreur de l’histoire, le spectateur ne parvient jamais à faire totalement la différence entre ce film traitant d’un drame terrifiant et les films témoignages des après-midi télévisuels. Le tout glissant sur un épisode final bien peu compréhensif et maladroit qui finalement confirme le spectateur dans sa circonspection vis-à-vis du film.

Mise à part Ellen Page (Inception) qui laisse apparaitre tout le bien que l’on imagine d’elle et qu’elle confirmera plus tard, et Catherine Keener (Percy Jackson et le voleur de foudre) qui arrive à imposer une froideur et une nuance glaciale à son personnage de femme tortionnaire, le reste de la distribution semble un peu trop en retrait pour réellement répondre aux attentes du public.

En conclusion, un fait divers terrifiant, qui fait froid dans le dos. Dommage que la réalisation un peu maladroite n’arrive pas à passionner le spectateur. Rajoutez à cela une distribution très en retrait et on comprendra aisément la déception ! <br>
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et toute sa noirceur au film notamment dans les scènes d’intérieure à la texture un peu moites.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger sur gonflage en basse, particulièrement dans les scènes violentes. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste correcte et l’ensemble ne manque pas de fluidité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
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Bonus
Livret
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