Nowhere Boy

Genre
Pays
Grande Bretagne (2011)
Date de sortie
vendredi 17 juin 2011
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Bernstein, Kevin Loader et Douglas Rae
Scénaristes
Matt Greenhalgh
Compositeur
Alison Goldfrapp
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1
John Lennon a grandi dans une famille pleine de secrets. Elevé par sa tante Mimi, il retrouve à l’adolescence sa mère, Julia. Arrivé en âge de comprendre le mystère qui a déchiré ces deux sœurs, John veut réconcilier sa famille. Une paix fragile s’installe, aussitôt ruinée par une tragédie. Mais sa mère a légué à John un don précieux : La musique. Un jeune homme tourmenté va enfin trouver sa voie.

Pour son premier long metrage, la réalisatrice Sam Taylor-Wood a décidé de nous raconter la jeunesse d’une icône de la musique, en évitant avec beaucoup de justesse de nous assomer de morceaux des Beatles. Bien au contraire la réalisatrice raconte une histoire dans laquelle Les Beatles ne sont même pas un histoire en devenir. On y voit un jeune homme déchiré qui tente de réconcilier sa famille, se découvre un goût pour la musique grâce à une mère qu’il apprend à connaitre. Une histoire où un jeune homme s’impose déjà comme un leader incontournable, qui se découvre une destinée, notamment lorsqu’il découvre la musique d’Elvis.

Alors que bon nombre de films ont déjà traité l’histoire de John Lennon comme « Chapitre 27 » de J.P. Schaefer ou encore « Backbeat » de Iain Softley, le scénario de Matt Greenhalgh s’interresse pour la première fois à l’adolescence du jeune homme, alors même qu’il n’imaginait pas faire de la musique, jusqu’au moment où cela est devenu une évidence. Jamais dans la caricature, le film suit avec beaucoup de tendresse et de justesse le parcours de ce jeune homme déchiré entre l’amour de sa tante qui l’a élevé et l’amour qu’il recherche de sa mère qu’il redécouvre après des années d’absence. Un jeune homme qui construit le puzzle de sa vie à travers la querelle de ces femmes et qui va petit à petit se destiner à la musique .

Bien sur le film raconte aussi la rencontre entre John garçon rebel buveur, fumeur aimant faire les quatre cents coups et Paul, anglais, amateur de thé, de musique, rigoureux et passionné. Pour cela la réalisatrice peut compter sur les compositions impeccables des deux jeunes acteurs Aaron Johnson que l’on connaissait déjà pour avoir surpris tout le monde dans « Kick-Ass » et Thomas Sangster qui n’est autre que le petit garçon de « Love Actually ». Pourtant loin de faire des mimétismes, les deux jeunes acteurs composent des personnages originaux qui donnent une image finalement assez juste de la complexité des rapports qui unissaient les deux jeunes adolescents. On ne peut évidemment pas parler de « Nowhere boy » sans citer Kristin Scott-Thomas (Partir). L’actrice est toujours aussi touchante, aussi impeccable lorsqu’elle interprette les femmes fortes et meurtries entre l’amour et la défense. La composition de la comédienne est impeccable et le film en prend toute sa nuance.

En conclusion, « Nowhere boy » est un premier long metrage parfaitement réussit de la réalisatrice Sam Taylor Wood , qui revient sur la jeunesse tourmentée de John Lennon. Un film qui ne fait pas dans la caricature, et qui a le bon goût de nous confirmer le talent des deux jeunes acteurs : Aaron Johnson et Thomas Sangster. A voir Absolument.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image correcte sans être brillante, les couleurs sont parfaitement retranscrites et les noirs donnent un léger relief bienvenue. Les contrastes permettent de mieux mettre en perspective l’ensemble. Le support se révèle efficace pour donner au film la texture voulue par la réalisatrice.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance et l’on plonge aisément dans l'ambiance du film. Malgré un léger surgonflage en basse, la piste 5.1 fait des merveilles sur la bande originale. Une mise en relief efficace sans être toutefois surdimensionnée aux besoins du film

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Un making of simple mais efficace qui revient à la fois sur la construction du film, sur l'approche que les comédiens ont pu avoir des personnages et la manière dont la réalisatrice a voulu aborder le sujet. Même si cela reste un peu frustrant car l'histoire de John Lennon est source de beaucoup de passions, le making of est tout de même à l'image du film, simple et efficace.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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