Instinc de survie

Titre Original
The New Daughter
Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
lundi 11 juillet 2011
Durée
108 Min
Réalisateur
Producteurs
Metropolitan
Scénaristes
John Connolly
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1
Affecté par un divorce douloureux, John James décide de venir habiter seul avec ses deux enfants dans une ferme. Rapidement il va remarquer le comportement étrange de sa fille, et commence à soupçonner les sépultures au fond du jardin.

Le film est un direct to Vidéo et on comprend beaucoup mieux ce choix lorsque l’on visionne le drame artistique de ce film. Mas il faut d’abord lui reconnaitre une bonne chose : Le film répond à une question essentielle de notre âme de cinéphile : Qu’est donc devenu Kevin Costner ? Et bien ça, une ombre d’acteur toujours persuadé être une légende et qui ne peut s’empêcher de jouer de la même manière de film en film, même lorsque le contexte ne s’y prête pas. Ici, le comédien fait dans le stricte minimum syndical, n’offre aucun relief à son personnage et nous refait les sempiternelles mimiques qui firent son succès, à l’image de se regard un brin détaché qu’il affichait dans « Bodyguard ».

Côté scénario, rien de neuf, on croit que l’on va assister à un film renversant, et bien il n’en n’est rien si ce n’est celui de tomber de notre fauteuil face à autant de clichés accumulés les uns à la suite des autres. Au bout de 5 minutes de film on a compris quelle sera la trame de l’histoire et au bout de 6, on connait déjà la fin. Et même si le titre français est beaucoup moins explicite que le titre originale, l’ensemble reste finalement très peu convaincant.

Côté réalisation, pas grand-chose de plus à dire si ce n’est que le réalisateur ne fait pas forcément dans la dentelle, ni dans l’originalité. On sait que mettre en scène Kevin Costner n’est pas chose facile, et le résultat se voit à l’écran, car le réalisateur se cache derrière des plans ultra-classiques, fait preuve de très peu d’originalité et ne cherche jamais à prendre des risques. Les comédiens ne sont pas en roue libre, mais ne parviennent pas non plus à s’émanciper, si bien que l’on se retrouve face à un film particulièrement fade et sans volume, devant lequel il est difficile de ne pas s’endormir, ce qui pour un film d’horreur ne laisse rien envisager de bon.

En conclusion, « Instinct de survie » est un film décevant sans aucune saveur ni originalité, dont les clés sont tellement évidentes qu’il suffit de ne regarder que les 6 première minutes pour connaitre toute l’histoire. Impossible de se rabattre non plus sur le jeu de l’acteur principal, tant Kevin Costner n’est plus que l’ombre de lui-même.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée, qui sait se faire brillante avec des noirs présents, des contrastes bien dosés pour mieux habiller l’atmosphère du film, et respecter ainsi les images soignées du directeur de la photo. Les couleurs parviennent à garder une certaine chaleur pour mieux en ressortir toute l’angoisse qui justifie leur présence. L’ensemble est soigné, mais semble particulièrement surdimensionné par rapport à la déception que suscite le film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Audio 5.1 est minutieuse, elle parvient avec beaucoup de subtilité à envelopper le spectateur et à ainsi créer une ambiance à l’idée du film. Les basses sont imposantes, presque assourdissantes lorsque le besoin s’en fait sentir, puis elles se font plus discrètes pour donner plus de relief sans toutefois perdre en ambiance.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
36 min
Boitier
Amaray
Nous pourrions résumer les bonus par : Nous avons fait le plus grand film du monde avec le plus grand acteur de l’univers. Très promotionnel, le making of de 11’ tourne essentiellement autour de l’acteur mais ne parvient pas à donner une idée suffisamment nuancée pour comprendre la naissance du film. Puis des scènes coupées (25’), comme si le film ne suffisait pas à la douleur du spectateur et pour finir la bande-annonce, peut la partie la plus efficace de l’ensemble de l’édition.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage