Source Code

Titre Original
Source code
Pays
Etats-Unis (2011)
Date de sortie
mercredi 31 août 2011
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Philippe Rousselet, Hawk Koch
Scénaristes
Ben Ripley
Compositeur
Chris Bacon
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Un militaire est renvoyé dans le passé afin de déjouer des attentats terroristes.

Critique subjective :

Fils de David Bowie, Duncan Jones est surtout connu du cinéphile pour avoir signé Moon (2009), une œuvre de SF fort réussie, a fortiori pour un premier long-métrage. Son talent n’étant pas passé inaperçu, le réalisateur revient deux ans plus tard à la tête d’un budget plus conséquent (près de cinq fois celui de son film précédent) : Source code.

Avec Source code, Duncan Jones reste dans la science-fiction mais emprunte une veine sensiblement différente, celle du techno-thriller. Retour sur l’intrigue. Pilote d’hélicoptère ayant servi en Afghanistan, Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) prend part à une expérience scientifique menée par l’armée. Placé dans un étrange caisson, il est projeté à la fois dans le passé et dans le corps d’un autre. Renouvelable, le procédé fonctionne uniquement pour une durée de huit minutes. Ici, ce laps de temps est crucial puisqu’il précède l’explosion d’un train à destination de Chicago. Catapulté parmi les passagers, Stevens doit identifier l’auteur de cet acte, ce dernier projetant ensuite de faire détoner une bombe sale au cœur même de Chicago.

Un jour sans fin, Déjà vu, Code Quantum, L’armée des douze singes, Matrix, Johnny got his gun, l’univers de Philip K. Dick, le mythe de Sisyphe, … S’il multiplie les influences, Source code s’en sort toutefois plutôt bien. Une mise en scène efficace, un montage affuté et une interprétation crédible évitent la lassitude malgré la répétition et le fonctionnement en huis clos. Le rapport progression / frustration est équilibré et le film a la bonne idée d’aménager d’indispensables espaces de respiration. Chaque bond dans le passé apparaît ainsi comme un renouvellement intéressant des précédents. On regrettera seulement que le script s’aventure sur le terrain glissant des réalités parallèles (plutôt que de rester dans le « simple » voyage dans le temps) et s’emmêle les pinceaux avec des notions de physique quantique (cf. l’explication capillotractée du code source). Fort heureusement, le métrage restera toujours distrayant malgré ses invraisemblances narratives, des incohérences surtout présentes au niveau du dernier acte.

Sous des dehors radicalement différents, Source code brasse à nouveau les thèmes de Moon. On retrouve un homme victime de la science au nom d’une cause jugée supérieure (Stevens est le cobaye captif d’une expérience traumatique), un questionnement sur l’identité et un personnage féminin apparaissant comme la seule porte de salut. Autant de points communs presque imperceptibles au premier abord mais qui se révèlent troublants avec le recul. Une sacrée cohérence thématique d’un métrage à l’autre.

Verdict :

Plaisant mais pas inoubliable, Source code est un honnête divertissement du samedi soir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Des visuels de qualité. Avec un master propre, un joli piqué et une colorimétrie savamment dosée, la photographie du talentueux Don Burgess n’en ressort que plus belle. Si l’encodage s’avère quelque peu perfectible, jamais il ne gâche le spectacle pour autant. De bonnes conditions de visionnage.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1
Français
2.0

Des pistes sonores très satisfaisantes. En VO et en VF (doublages français d’assez bonne facture), le Dolby Digital 5.1 nous plonge au cœur de l’action avec un rendu clair, riche, puissant et bien spatialisé. Forcément moins immersives, les pistes 2.0 n’en remplissent pas moins leur office, offrant une restitution sonore tout à fait convenable.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
41 min
Boitier
Amaray

- Commentaire audio : Entre le réalisateur (Duncan Jones), l’acteur principal (Jake Gyllenhaal) et le scénariste (Ben Ripley), l’alchimie est là. Portant tour à tour sur le script, la mise en image, les personnages et le tournage, l’échange est dynamique et instructif. On s’amuse à la fin du commentaire, lorsque les trois intervenants plaisantent en pointant les incohérences narratives du film. Un supplément intéressant et ludique.

- Interviews de l’équipe du film (34 minutes) : Réalisateur et comédiens s’expriment dans un supplément à haute teneur promotionnelle. Décevant, surtout après l’écoute du commentaire audio. A éviter.

- Quand la réalité dépasse la fiction (7 minutes) : Des petites leçons divertissantes sur les sujets abordés dans le film (la mémoire, la théorie des mondes multiples, etc.).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage